mercredi 10 mars 2021

A l'Assemblée, François Ruffin ne fait pas rire les marcheurs

https://www.parismatch.com/Actu/Politique/A-l-Assemblee-Francois-Ruffin-ne-fait-pas-rire-les-marcheurs-1728325 




4 commentaires:

Anonyme a dit…

Comment refaire le coup?

"En réalité, les macronistes de la première heure vivent encore dans la nostalgie de la campagne de 2017, un coup de maître qui avait abouti à une victoire aux allures de casse du siècle. La «grande marche» organisée dans tout le pays avait fait de ce petit parti créé par Macron, démissionnaire du ministère de l'Économie pour assouvir une ambition élyséenne qui paraissait folle, un mouvement de masse. Dans la foulée, 351 députés LREM étaient élus, pour beaucoup sans aucune expérience politique. Quatre ans plus tard, ils ne sont plus que 269 au sein du groupe, ont perdu la majorité absolue, et tous les cerveaux de la macronie se résument cette question: comment refaire le coup? Et donc comment faire réélire leur champion de président, marqué par un mandat rythmé de crises, économique, sanitaire et sociale?

Ou cette théorie du grand dépassement est bien l'ADN de Macron. A l'époque du lancement d'En marche, mouvement aux mêmes initiales que son nom, son mais était d'en faire un outil politique qui trancherait définitivement le clivage entre les «conservateurs passéistes» et les «progressistes réformateurs». «Ils pensent tous que je vais me planter, mais, vous savez, les gens qui produisaient des calèches sur ceux qui croyaient le plus dans l'industrie automobile. Je leur dis simplement qu'il y a un truc nouveau qui s'appelle la voiture. Et que cela permet de rapprocher des gens qui ne sont pas d'accord sur tout », confiait Macron juste avant son élection en 2017. A l'Elysée, on dessine bien les plans d'un « truc nouveau »avec l'objectif de surprendre une seconde fois. Dur défi: à part François Mitterrand en cohabitation et sa «France unie» en 1988, aucun de ses prédécesseurs n'a réussi avant lui."



https://www.liberation.fr/politique/elections/macron-ne-sera-pas-le-candidat-lrem-ou-la-strategie-du-grand-depassement-20210310_FX2NQYA7CVBUTMYYXJT4FZICJI/

Anonyme a dit…

MACRON, LE CARBURANT DE MARINE LE PEN
Le Média



https://youtu.be/jNp3QIZDoGA



Deuxième édition de L’instant éco avec notre chroniqueur Thomas Porcher, qui décrypte aujourd’hui trois sujets :

- C’est l’objet de deux unes consécutives du journal Libération : certains électeurs de gauche habitués au front républicain ne feraient pas barrage en 2022. Comment interpréter ce revirement à un an des élections présidentielles ?

- Alors que les sondages révèlent l’avance de Marine Le Pen et d’Emmanuel Macron pour 2022, un vieux refrain retentit une nouvelle fois à gauche : celui de l’union. Malgré les divisions, subsiste-t-il un espoir d’une candidature commune ? Est-elle réellement souhaitable ?

- Il s’agit probablement de l’une des dernières grandes réformes sociales de ce quinquennat : Elisabeth Borne, ministre du travail, a présenté le 2 mars son projet de réforme de l’assurance chômage. Repoussée de nombreuses fois en raison de la crise sanitaire, controversée et notamment par les syndicats elle entrera en vigueur dès cet été. Décryptage avec Thomas Porcher.

Anonyme a dit…

Dans notre société, tout s’achète et tout se vend. Cette règle du capitalisme conditionne notre vision du monde. Nous avons l’habitude de profiter de services et de biens que l’on paye avec de l’argent – généralement issue de notre travail. Alors, forcément, de telles habitudes déteignent sur nos relations… Avec des effets pervers dont nous n’avons pas toujours conscience.

Produire et consommer l’information ?

"Prenez Le Poing, par exemple. L’équipe est intégralement bénévole. Le contenu est gratuit. Personne ne paye, personne n’est payé. Et pourtant… Des personnes produisent – en écrivant, en filmant, en photographiant, en animant le média, en maintenant le site, etc… Et d’autres personnes consomment l’information produite. Dans l’idéal, chaque personne le souhaitant pourrait participer au projet, et il ne faut d’ailleurs pas hésiter à nous proposer du contenu.

Mais on ne sort pas si facilement de la société marchande. Ça ne se décrète pas d’un claquement de doigt. Il est donc commun que des personnes nous lisant prennent Le Poing comme un service, gratuit certes, mais tout de même. « Vous n’avez pas parlé de ça. » « Vous auriez dû formuler ça ainsi. » « Il fallait traiter ça. » L’immense majorité de ces critiques sont constructives et nous aident à progresser, cela fait partie du jeu, c’est même très sain. Cependant, parfois, nous aimerions répondre : « eh oh, on n’est pas payé, au Poing. On a notre travail, nos études, notre vie personnelle. On peut s’améliorer, mais la porte est ouverte, aidez-nous en proposant, en relisant, en complétant ! »

Vive la camaraderie !

"Bien sûr les réseaux sociaux sont un outil à double tranchant. Ils permettent de diffuser très largement nos messages et de donner (parfois) la parole aux sans-voix. Cependant, pas de naïveté : ce sont avant tout des entreprises commerciales au service d’intérêts privés. Et leur fonctionnement contribue à rendre les relations humaines plus conflictuelles. Qu’il est facile d’envoyer une pique désagréable, de poster un commentaire bien senti, de lyncher virtuellement une personne pour des désaccords parfois mineurs ! Si la violence est virtuelle, les conséquences sont bien réelles, poussant à une surenchère vicieuse pour accumuler les likes, tout en blessant et démoralisant des personnes sincères.

Notre monde est profondément malade. La pandémie qui a transformé nos vies n’est que le dernier symptôme en date. Prendre conscience de l’ampleur du problème n’est pas un plaisir. Des guerres de pillage à la destruction de l’environnement en passant par les inégalités abyssales, nous sommes abreuvés de nouvelles anxiogènes – et si beaucoup font l’autruche, nous faisons le choix de contempler en face la catastrophe. Cette prise de conscience affecte les personnes participant aux mouvements sociaux. Cela peut conduire au cynisme ou à des réactions agressives – deux impasses poussant à l’isolement et finalement à l’impuissance politique."
.../...

"Rompre avec le libéralisme implique souvent de nous remettre en cause et de nous dépasser pour apprendre des autres, de leurs vécus et de leurs luttes. Cela ne signifie pas un reniement de nos objectifs révolutionnaires. Au contraire, créer du commun, faire vivre la solidarité et l’entraide, regarder dans la même direction au-delà des situations individuelles, sont autant de conditions pour progresser."


https://lepoing.net/nos-mouvements-ne-sont-pas-un-marche/

Anonyme a dit…

Mercosur : Fera-t-on du Brésil la ferme-usine du monde ?
FRANÇOIS RUFFIN



https://youtu.be/Gasz8AKXgd8



On a fait de la Chine l'usine du monde, va-t-on faire du Brésil la ferme-usine du monde ? On a épluché pour vous les 500 pages du futur traité du Mercosur. Au menu : baisse de 91% des droits de douane sur le boeuf, la volaille, le soja, le maïs, etc., et son lot d'antibiotiques, de déforestation amazonienne et de tonnes de produits sur des porte-conteneurs...


Sommaire :
00:00​ - Introduction
02:41​ - La déforestation
04:04​ - Les gaz à effet de serre
05:20​ - Pesticides et antibiotiques
06:56​ - Bien-être animal
07:37​ - Dumping social
08:27​ - Aucune contrainte
09:55​ - Contourner la démocratie