mercredi 10 mars 2021

Une année de Covid-19: les sept erreurs du pouvoir | Panoramiques | Mediapart

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2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Aussitôt élu en 2017, Emmanuel Macron rêvait d’inscrire sa présidence dans la grande Histoire, celle du président « jupitérien », des livres et des héros. Il l’expliquait en ces termes en mai 2018 dans un entretien à La Nouvelle Revue française : « Paradoxalement, ce qui me rend optimiste c’est que l’histoire que nous vivons en Europe redevient tragique […]. Ce vieux continent de petits-bourgeois se sentant à l’abri dans le confort matériel entre dans une nouvelle aventure où le tragique s’invite. »

Nous voilà donc dans une « nouvelle aventure». Le tragique de celle-ci a-t-il hissé le chef de l’État et son gouvernement aux premiers rangs des acteurs de l’Histoire? Les enquêtes journalistiques et rapports parlementaires ont répondu : c’est non. Elles et ils décrivent un gouvernement et un président sourds aux premières alertes, non préparés, sans capacités d’anticipation, aux faibles moyens d’action avec un appareil d’État abîmé et fracturé depuis de longues années."

Anonyme a dit…

« Pendant des décennies, nous avons entretenu une culture du mystère. Cette mystique n’est plus adaptée aujourd’hui et n’est pas appréciée dans l’opinion. Je peux comprendre ce besoin de changement et je crois que notre firme le sent aussi », avançait-il le 1er mars 2019 sur CNBC."
Kevin Sneader, "ex patron canadien déchu de McKinsey..."



Un nouveau patron dans un cabinet sens dessus dessous

"Bob Sternfels prend les rênes d’un cabinet en profond chamboulement qui vient d’infliger un cinglant désaveu à son prédécesseur Kevin Sneader – le premier depuis un demi-siècle à ne pas être reconduit pour un second mandat (Ron Daniel 1976-1988, Fred Gluck 1988-1994, Rajat Gupta 1994-2003, Ian Davis 2003-2009, Dominic Barton 2009-2018 et Kevin Sneader 2018-2021).

Pourtant, Kevin Sneader, le Canadien qui aimait à raconter comment il était rentré chez McKinsey un peu par hasard à la sortie de l’université à Glasgow, avait fait feu de tout bois sur le nécessaire aggiornamento auquel le cabinet devait impérativement se livrer depuis sa prise de fonction en juillet 2018.

Après à peine quelques jours en poste, il se rendait en personne en Afrique du Sud pour présenter des excuses publiques – le cabinet a bénéficié dans le pays de contrats publics via des intermédiaires locaux soupçonnés de corruption.

Dans les mois suivants, alors que les révélations très embarrassantes se multipliaient – une annexe « appelant au paiement de pots-de-vin » dans une présentation remise à Boeing, des missions auprès de régimes politiques autoritaires, des défauts de déclarations de potentiels conflits d’intérêts dans des missions de retournement d’entreprises en difficulté, la participation indirecte du cabinet à l’incarcération d’opposants en Arabie Saoudite, ses préconisations dans le domaine de l’immigration illégale aux États-Unis –, il promettait une grande opération de transparence et s’exposait médiatiquement tous azimuts.

« Pendant des décennies, nous avons entretenu une culture du mystère. Cette mystique n’est plus adaptée aujourd’hui et n’est pas appréciée dans l’opinion. Je peux comprendre ce besoin de changement et je crois que notre firme le sent aussi », avançait-il le 1er mars 2019 sur CNBC.

Plus de transparence et plus de sélectivité dans sa clientèle aussi : désormais tout nouvel encours devrait réussir un front page test, promettrait-il encore au printemps 2019 dans une interview à l'Australian Financial Review. Grosso modo : de quoi toute mission de conseil conduite par McKinsey aurait-elle l’air si elle faisait l’objet de la une d’un journal."
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https://www.consultor.fr/devenir-consultant/actualite-du-conseil/6409-bob-sternfels-nouveau-patron-d-un-mckinsey-a-la-croisee-des-chemins.html