vendredi 12 février 2021

La peur est un outil d’asservissement - Le Blog de jlduret

https://jlduret-ecti73.over-blog.com/2021/02/la-peur-est-un-outil-d-asservissement.html



3 commentaires:

Anonyme a dit…

REPORTAGE

A Montpellier, les artistes en colère n’en finissent pas de vivre

Des gens ont ostensiblement ri, dansé et chanté sur la place publique ce 13 février à Montpellier. Ce qui ne devrait être qu’une simple banalité fait désormais sensation en ces temps de semi-confinement.


"L’hiver n’a pas tué « Les Essentiels », ces artistes montpelliérains en colère, dépités et menacés par un « état d’urgence culturel » qui n’en finit pas. Relayés par des proches de la Carmagnole, un local associatif de « gauche radicale », ils ont organisé leur troisième rassemblement ce samedi 13 février. Loin du millier de manifestants atteint le 23 janvier, deux cents personnes ont de nouveau répondu à l’appel. Ces musiciens, chanteurs, techniciens, danseurs… réclament la réouverture des lieux de culture le plus vite possible et de l’argent pour survivre.

Pandémie oblige, se rassembler fait sensation. D’autant plus que la foule n’est là ni pour travailler, ni pour consommer. Ni même, au fond, pour se fâcher. Devant le cinéma Le Diagonal, au rideau de fer ouvert pour l’occasion, une intervenante vitupère bien contre la loi sécurité globale, les drones, la culture du fric et le mépris affiché pour les improductifs artistes. Mais face à l’intensité du pourrissement général – Darmanin a récemment reproché à Le Pen sa mollesse – apprécier l’air de trompette qui nous est offert et la grâce des danseurs et des danseuses constitue déjà une preuve de vie, et donc un actif subversif.

Devant l’Opéra-Comédie, aux portes toujours closes, deux longues files d’attente se forment. L’opération, renouvelée devant le musée Fabre, est symbolique. Mais ce n’est pas tant de la fermeture des lieux de culture officiel dont on souffre – verrouillées depuis belle lurette à des pans entiers de la population – que de celle de tous les théâtres de quartier, salles polyvalentes, locaux associatifs, scènes de bars…

Le peuple apprécie-t-il de se plier à la cadence ? Apprécions-nous d’être enfin libre de ne plus penser, ne plus se réunir, ne plus s’aimer ? Ces vers lancés au vent visent juste : le couvre-feu nous donnerait-il une excuse confortable pour arrêter de sortir, danser, chanter ? Un peu comme ces dimanches pluvieux où l’on se dit, par fainéantise, voire par lâcheté : « aujourd’hui, je mets mon cerveau sur pause, je me vide la tête, je ne ferais rien d’intéressant, de créatif… » Ce dimanche dure depuis des mois.

En faisant rejaillir la vie, ces artistes en colère nous jettent au visage une réalité : nous pouvons nous réapproprier le moment et l’espace pour lui donner une tout autre signification que la dépression généralisée qui nous est proposée. Il va falloir réapprendre à se contenter de beaucoup."



https://lepoing.net/a-montpellier-les-artistes-en-colere-nen-finissent-pas-de-vivre/

Anonyme a dit…

REPORTAGE

Montpellier : 1500 manifestants à 140 BPM contre la loi sécurité globale | Photos

Du soleil, de la techno, des revendications, et un parcours inhabituel pour les 1500 personnes qui ont battu le pavé ce samedi 13 février contre la loi sécurité globale à Montpellier.


"11h, le vrombissement des enceintes placées sur un camion sono commence à se répandre sur le marché du quartier Mas Drevon. Deux autres camions diffusant de la techno le précèdent, et des manifestants commencent à y fixer des banderoles contre la loi sécurité globale.
Peu après, le cortège se met en branle. Beaucoup de jeunes dansent, et la joie du lien social qui se recrée de manière éphémère, échappant un instant aux restrictions sanitaires arbitraires, emplit les esprits. L’incursion de la fête dans le politique dans une période où l’on se rend compte à quel point celle-ci est importante.

La presse locale, et même un certains nombre de militants politiques de notre bord, ont tendance à considérer « les teufeurs » comme des drogués hédonistes dépolitisés. Il leur suffira de lire les banderoles suspendues au camion « Loi sécurité globale, Maskarade (rave party du nouvel an sévèrement réprimée, ndlr), séparatismes, même combat », où d’entendre la prise de parole de l’un des collectifs, résolument opposé aux lois liberticides sur un point de vue politique qui dépasse celui de la fête libre, pour se rendre compte que le milieu de la free party n’est pas aussi dépolitisé qu’on le croit.

La manifestation a ensuite tracé sa route dans des quartiers résidentiels loin du centre ville, interdit par arrêté préfectoral, pour finir place Salengro, dans une ambiance festive.

Si la lutte contre la loi sécurité globale manque de perspectives de part l’affaiblissement de la coordination nationale, et que le débat stratégique sur la jonction avec la lutte contre le projet de loi contre les séparatismes divise au sein du collectif montpelliérain et en dehors, une chose est sure : ce que l’on retient de cette manifestation, c’est avant tout qu’elle a su apporter par la fête et la danse du lien social et de la joie, si absents en cette période. Et même si ça fait pas la révolution, en ces temps troubles, c’est déjà beaucoup !"



https://lepoing.net/montpellier-1500-manifestants-a-140-bpm-contre-la-loi-securite-globale-photos/

Anonyme a dit…

David Guiraud ridiculise une journaliste (d'extrême) droite
Break News TV



https://youtu.be/y1anwesEeC4




Gabrielle Cluzel ou la "bourgeoise blanquette de veau" est très mal placée pour être crédible sur le port du voile...
Sociologiquement décalée, intellectuellement déphasée, ontologiquement représentante d'une classe !



https://www.lefigaro.fr/vox/societe/gabrielle-cluzel-vive-la-bourgeoisie-blanquette-de-veau-20200207