vendredi 12 février 2021

Le vrai séparatisme, c'est celui des riches lorsqu'ils créent leurs quartiers, lorsqu'ils sont entre eux.

 Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Séparatisme, la loi qui inquiète les croyants" : 

Réactionnariat sur le plateau de la 2...
«Le vrai séparatisme, c'est celui des riches»

"Accusant la chroniqueuse d'être « agressive» et « banalement réactionnaire », il tente de
recadrer le débat. « Le vrai séparatisme religieux, si vous voulez en parler, c'est celui qui existe en Alsace Moselle où on paye les rabbins les curées 60 millions d'euros (NDLR : en vertu du concordat). Le vrai séparatisme, c'est celui des riches lorsqu'ils créent leurs quartiers, lorsqu'ils sont entre eux. Dans des villes, vous avez 2% de logements sociaux, contre la loi » tonne le député de Marseille.

Un peu plus tard, le candidat attaque frontalement Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction du magazine Valeurs Actuelles, lui reprochant de l'avoir qualifié d '« islamo-collabo » en une de son journal. « Politiquement, je suis opposé à l'islamisme politique. Mes amis en sont morts donc j'ai droit à un minimum de respect. Respectez vos adversaires. Ne nous inventez pas des pancartes » réplique Jean-Luc Mélenchon qualifiant son contradicteur d'homme « d'extrême droite »."

https://www.leparisien.fr/politique/separatisme-laicite-melenchon-multiplie-les-mises-au-point-chez-hanouna-12-02-2021-8424503.php 

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Mélenchon chez Hanouna pour Balance ton post - Replay
JEAN-LUC MÉLENCHON



https://youtu.be/tDwbmgChPEk




Le jeudi 12 février 2021, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de Cyril Hanouna pour l'émission Balance ton post. Il a dans un premier temps répondu aux questions du présentateur dans un face-à-face où plusieurs sujets ont pu être abordés. Le député insoumis a ainsi pu répondre aux odieuses accusations d'antisémitisme dont il a fait l'objet, mais aussi expliquer pourquoi il était faux de dire qu'il avait prôné un « ni-ni » dans l'entre deux tours de 2017. Il a aussi dit pourquoi il ne souhaitait pas la présence d'Éric Naulleau en plateau.

Alors que le projet de loi visant prétendument à « conforter les principes républicains » est débattu à l'Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon a pu détailler son point de vue sur le sujet. Il a expliqué qu'il plaidait pour l'unité de la patrie et refusait de voir notre pays s'enfermer dans un débat qui stigmatise les musulmans. Il a pu redire ce qu'est la laïcité : la séparation des Églises et de l'État, quand certains tendent à la confondre avec un athéisme d'État.

Le candidat à l'élection présidentielle de 2022 a également pu parler en détail de la police. Il a dénoncé les violences policières et expliqué qu'il voulait refonder la police pour en extirper les éléments violents et racistes. Il a appelé à revenir à une police républicaine dont la mission soit celle de « gardiens de la paix » plutôt que de « forces de l'ordre ». Il a également présenté ses propositions sur le sujet : désarmement de la police chargée de la gestion des manifestations, dissolution de l'IGPN, augmentation de la formation des policiers, interdiction des contrôles d'identité sans remise d'un récépissé, police de proximité. Jean-Luc Mélenchon a aussi rappelé que pour lutter contre le terrorisme, il fallait mettre des moyens humains de police et de renseignement et ne pas se contenter de mesures symboliques comme la mise en place de « serments républicains ».

Le député insoumis a ensuite parlé de la gestion calamiteuse de la crise sanitaire par le gouvernement. Il a expliqué qu'il avait à plusieurs reprises alerté sur des sujets sur lesquels les macronistes avaient principalement répondu par la moquerie quand il s'agissait de questions centrales : déconfinement, deuxième puis troisième vague, vaccins... Il a appelé à apprendre a vivre avec la pandémie et a expliqué que les activités humaines, notamment l'élevage intensif et la déforestation, conduiraient à une multiplication des pandémies. Il a donc rappelé sa proposition de mettre en place une société du roulement et à réouvrir tous les commerces, restaurants inclus, en mettant en place des règles sanitaires strictes.

Jean-Luc Mélenchon a aussi pu détailler ses propositions en matière de fiscalité. Il a notamment expliqué qu'avec son système d'imposition composé de 14 tranches d'impôts, tous ceux qui gagnent moins de 4 000 euros par mois paieraient moins d'impôts mais que ceux qui gagnent plus de 4 000 euros par mois en paieraient davantage. Il s'est également prononcé pour la mise en place d'un impôt universel pour lutter contre l'évasion fiscale. Le candidat à la présidentielle a aussi rappelé qu'il était pour augmenter les salaires et mettre en place une règle : pas d'écart de salaire de plus de 1 à 20 au sein d'une même entreprise.

Enfin, Jean-Luc Mélenchon a présenté sa proposition de mettre en place une 6e République en convoquant une assemblée constituante qui permettrait au peuple de se refonder en refondant ses institutions. Il a expliqué que, pendant que cette assemblée ferait son travail, la Constitution de la Ve République continuerait à s'appliquer en transformant la manière de gouverner, notamment en appliquant l'article 20 qui dispose que le gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation.

Anonyme a dit…

Ouvrons les guillemets et fermons la parenthèse de 2017 Benoît !


POLITIQUE

“J'ai été cocufié…” : Benoit Hamon tacle Gérald Darmanin après son débat avec Marine Le Pen

Invité de franceinfo, l'ancien candidat à la présidentielle s’est montré critique envers le ministre de l’Intérieur après son débat avec la présidente du Rassemblement national.


"Les mots sont forts. Vendredi 12 février, sur franceinfo, Benoît Hamon a fait part de sa colère après avoir écouté Gérald Darmanin lors de son débat avec Marine Le Pen, dans l’émission « Vous avez la parole ». L’ancien candidat à l’élection présidentielle a notamment condamné les propos du ministre de l’Intérieur quand celui-ci a indiqué que la présidente du Rassemblement national était « trop molle » sur la question de l'islam et du séparatisme. « Un soir d'avril 2017, j'ai appelé sans hésiter une seconde à voter Emmanuel Macron pour empêcher Marine Le Pen de diriger ce pays. J'ai 4 ans plus tard un ministre de l'Intérieur qui vient dire à Marine Le Pen 'je regrette que vous soyez plus molle que moi et Emmanuel Macron' », a rappelé l’ancien candidat socialiste."

« J'ai été volé en direct par le ministre de l'Intérieur »

"Et d’ajouter : « Je ne regrette pas d'avoir fait barrage à l'extrême droite. Mais comme beaucoup d'autres j'ai été volé, cocufié en direct par un ministre de l'Intérieur qui dit cela ». Benoit Hamon a par ailleurs insisté sur les conséquences de ce débat. « Il fut un temps dans la République où un républicain s'honorait de ne jamais demander sur le fond le vote de l'extrême droite. C'était presque un principe sacré », a-t-il rappelé en soulignant qu'« indiscutablement, quelque chose a changé ». « Il y a énormément de gens qui se penchent aujourd'hui le moment dans lequel nous sommes. Je pense que nous sommes très près de ce moment qu'on a caractérisé comme le trumpisme aux Etats-Unis », a expliqué le fondateur du mouvement Génération.s"


https://www.valeursactuelles.com/politique/jai-ete-cocufie-benoit-hamon-tacle-gerald-darmanin-apres-son-debat-avec-marine-le-pen-128492

Anonyme a dit…

"Quelle est la prochaine étape ?"

"Pour Benoît Hamon, les conséquences de cet échange seront lourdes. "Un ministre de l'Intérieur, d'un pouvoir dit libéral sur le plan politique dont le président de la République a été élu en appelant à faire barrage à l'extrême droite, a sollicité le vote de l'extrême droite, sur un texte qui concerne le séparatisme qui suscite beaucoup de débats, un texte qui stigmatise principalement les populations musulmanes en France", a-t-il martelé. Sur les réseaux sociaux, l'ex-ministre de l'Éducation nationale a également exprimé sa déception, à travers ce message publié sur Twitter : "Le ministre de l'Intérieur d'un pouvoir 'libéral' qui trouve trop 'molle' la leader d'un parti d'extrême droite sur le 'séparatisme'. Quelle est la prochaine étape? Le Pen qui appelle à faire barrage à plus extrémiste qu'elle ?"



https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/jai-ete-cocufie-par-gerald-darmanin-cet-ancien-candidat-a-la-presidentielle-ne-mache-pas-ses-mots_463138

Anonyme a dit…

Quelle belle déclaration à la veille de la Saint Valentin...
L'identification a cette "génération" ne fait plus de doute !



"Génération identitaire : la procédure de dissolution est enclenchée. Cette organisation a désormais 10 jours pour répondre au contradictoire", a écrit le ministre [Gérald Darmanin]."
(...)


https://www.ladepeche.fr/2021/02/14/gerald-darmanin-engage-la-procedure-de-dissolution-du-groupe-generation-identitaire-9372651.php

Anonyme a dit…

HISTOIRE D'O ENTRE LEMAIRE ET FRÉROT : QUI FAIT L'ANGE ET QUI SERA LA BÊTE ?


"A quinze mois de la présidentielle, l'auteur du remarqué L'Ange et la Bête (éd. Gallimard) multiplie les postures protectionnistes. Mais « son attitude risque de nuire à la place de Paris », affirme un de ses détracteurs."
(...)


https://www.challenges.fr/france/veolia-suez-les-secrets-du-bras-de-fer-frerot-le-maire_750585

Anonyme a dit…

La semaine qui a disjoncté


"France 2 adoube la névrose islamophobe – Pour moi cette soirée du jeudi à la télévision a vraiment été un moment politique majeur dans notre problème. Ne croyez pas que je veuille parler seulement de ma présence dans l’émission de Hanouna pour un échange qui, finalement, a duré 2h20 et battu des records d’audience dans les tranches de la population la plus jeune. Comptait à mes yeux de m’opposer frontalement à l’événement qui se déroulait pendant ce temps sur France 2. À savoir ce duo, d’abord présenté comme un « duel », entre Gérald Darmanin et Marine Le Pen !

Au départ, même autour de moi , tout le monde ne comprenait pas ce qui allait se passer ce soir-là. Pour moi, à partir du moment où le sujet était la loi sur le prétendu « séparatisme des musulmans », et que les 2 « débatteurs » voteront ce même texte, le débat par lui-même était une pure manipulation. La direction politique de l’information de France 2 s’y est abandonnée pour faire de l’audience. Sa conception est connue : c’est le buzz comme adjuvant réparateur de son écroulement dans l’audimat. Elle l’a fait dans d’innombrables séquences dans le passé. Et pas seulement pour moi. Cela n’a jamais rétabli l’audience de l’émission. Mais faute d’imagination et de capacité de renouvellement des formules comme des responsables, la méthode a été prolongée sans limite.

Le prix pour le service public est élevé. C’est celui d’un discrédit toujours plus grand à mesure où se révèlent les manipulations. Comme celle dont nous fûmes victimes Michelle Rubirola et moi à Marseille. J’en passe et des meilleures. Tout le monde, sauf les macronistes, en a été victime. À présent, on voit qu’elle est prête pour cela à tourner complètement le dos à ses missions de service public. Elle a installé un tableau déformant sur le débat public en faisant croire a une polémique limitée aux différents degrés de haine des musulmans. Puis en laissant sans commentaires ni précaution le ministre dépasser les limites acceptées dans un état laïque quand il a mis en cause une religion.

Quel peut être « le débat » entre deux personnes d’accord ? Naturellement, je ne pouvais pas prévoir que la situation muterait comme ce fut le cas. Je pensais qu’on se contenterait de voir deux personnes construire, sans réplique possible, un tableau comme si tout le monde convenait de son équation : immigration égale islamisme égale terrorisme. Cela me paraissait être un sujet d’indignation suffisant pour que je cherche un moyen, aussi spectaculaire que possible, de le montrer du doigt et d’y opposer une résistance morale aussi frontale que possible. J’étais un peu surpris que Cyril Hanouna accepte cette confrontation. Il en a eu le courage.

Mais ce fut ensuite pour moi, comme pour beaucoup d’autres, une stupeur totale de voir comment la mise en scène de France 2 avait produit un effet d’entrainement encore plus dévastateur. On voit alors l’incroyable avant cette soirée : quand les conditions sont réunies, la scène passe de la droite extrême à l’extrême-droite sans transition. En cours de route le ministre de l’Intérieur d’un gouvernement de la prétendue norme démocratique européenne, élu pour « faire barrage à l’extrême droite » s’oppose au leader de l’extrême droite de son pays en lui reprochant de taper « trop mou ». Puis il accuse même madame Le Pen de refuser de voir que « l’islam est le problème ». Inouï. Et cela au moment où elle reconnaissait enfin : « l’islam est une religion comme une autre ». Et enfin il se laisse dire par elle qu’elle « aurait pu signer » son livre ."
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https://melenchon.fr/2021/02/14/france-2-adoube-la-nevrose-islamophobe/

Anonyme a dit…

LIBERTÉ DES RICHES

La mouvance libertarienne s’installe en France pour dénigrer toute transition écologique


Le mouvement libertarien prône une certaine vision de la liberté, essentiellement pour les riches et les grandes entreprises. Venu et financé des États-Unis, il tente désormais d’influencer le débat public hexagonal.


"Et voilà les 150 citoyens tirés au sort, invités par Emmanuel Macron à proposer les moyens d’atteindre nos objectifs climatiques, qualifiés d’ « écolo-totalitaires ». Ils suggèrent des mesures pour arrêter l’artificialisation des sols ou inciter les consommateurs à se tourner vers des produits moins polluants que ceux que préfèrent nous vendre les industriels ? Certains croient percevoir le « bruit des bottes vertes ». Ils veulent freiner le développement incontrôlé des SUV, ces gros véhicules plus polluants, dans nos villes ? Cela reviendrait à accoler une « étoile jaune » (sic) à ces véhicules selon l’hebdomadaire Le Point. Le projet de la Convention citoyenne pour le climat signifierait rien de moins que « l’abolition du droit de propriété et la détermination, par des fonctionnaires de l’État vert, de la façon dont vous devez rechercher le bonheur » [1]. Porte-parole de l’industrie et éditorialistes conservateurs sont unanimes : les propositions de la Convention sont « liberticides ». À aucun moment ils ne semblent se poser la question : de quelle liberté parle-t-on, et de celle de qui ?

L’offensive des lobbys industriels révélée par basta ! et l’Observatoire des multinationales dans son rapport « Lobbys contre citoyens. Qui veut la peau de la convention climat ? », marque une inflation dans la violence verbale : contre les « citoyens » de la Convention Climat et les écologistes en général. Cette violence verbale s’explique en partie par une réaction de rejet de la part d’un petit monde de représentants professionnels, de lobbyistes, d’experts et de hauts fonctionnaires habitués à un confortable entre-soi, dans lequel de simples profanes ont prétendu faire irruption. « C’est un peu étrange que ce groupe de 150 citoyens de bonne volonté s’érige en conscience universelle et veuille décider pour nous », commente ainsi Patrick Martin, dirigeant du Medef et industriel fortuné [2]. Un discours repris par Emmanuel Macron estimant, dans son entretien avec le média en ligne Brut, n’avoir « pas de leçons à recevoir ». Pour résumer : mais pour qui se prennent ces citoyens avec leurs propositions?"
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Une stratégie de conquête idéologique conçue aux États-Unis

"Assimiler toute velléité d’action publique effective à une dangereuse dérive vers le totalitarisme soviétique ou nazi est un discours que l’on avait plutôt l’habitude d’entendre aux États-Unis, dans les milieux libertariens. Partisans d’une société entièrement dérégulée, où les entreprises et les riches auraient une « liberté » totale de poursuivre leurs intérêts, les libertariens ont commencé à occuper une place centrale dans le débat public à partir du mandat Obama. Ils se sont notamment opposés à la réforme de l’assurance maladie (l’«Obamacare») et à toute forme de réduction délibérée des émissions de gaz à effet de serre.

Financés par de riches hommes d’affaires, comme les frères Koch (qui ont fait fortune dans l’industrie pétrolière et chimique), les libertariens prônent la liberté de porter des armes, le tout marché, un climato-scepticisme plus ou moins affirmé, et considère toute forme de régulation collective comme foncièrement illégitime. Leurs idées ont largement inspiré l’accession de Donald Trump à la Maison-Blanche, et leur soutien financier l’a facilitée. Est-ce un phénomène politique exotique, difficile à imaginer en France ? On aurait tort de le croire. Le dirigeant de l’une des principales organisations de cette galaxie libertarienne, Students for Liberty (« Étudiants pour la liberté »), assure même que la France est devenue l’un de ses « bastions » [3]. "
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https://www.bastamag.net/Libertariens-students-for-liberty-contre-la-convention-citoyenne-pour-le-climat-transition-ecologique-lobbying

Anonyme a dit…

"Une façon de faire qui a visiblement surpris Adrien Quatennes, obligé de rester muet pendant de longs instants. "Vous voulez que je vous laisse tranquille, Jean-Jacques Bourdin ?, a ironisé le député LFI. Je ne sais pas combien de temps vous a pris cette mise au point, mais j'espère que l'on aura l'occasion de déborder un peu plus. Vous avez reçu d'autres insoumis que moi à cette table depuis, mais vous me choisissez, pour des raisons qui m'échappent, pour régler vos comptes avec lui par mon intermédiaire", s'étonne-t-il."
(...)


https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/vous-voulez-que-je-vous-laisse-vives-tensions-entre-jean-jacques-bourdin-et-adrien-quatennens_463268

Anonyme a dit…

https://www.lefigaro.fr/politique/le-projet-de-loi-contre-le-separatisme-adopte-en-premiere-lecture-a-l-assemblee-20210216