"Il est un club élitiste qui a vu le jour en pleine Seconde Guerre mondiale, fondé par d'anciens résistants. Le Siècle est un endroit très fermé où ses membres, dirigeants politiques, économiques ou culturels français, se regroupent une fois par mois lors d'un dîner au Cercle de l'Union interalliée, au 33 rue du Faubourg-Saint-Honoré (Paris). Ils ont un mot d'ordre : ne rien répéter de ce qui se dit entre eux. Mais la liste de ses membres est d'ordinaire secrète. Or, nos confrères de l'Obs ont pu se procurer son annuaire, pourtant estampillé "confidentiel" en lettres capitales rouges. Et il se trouve que parmi ces membres, jugés pourtant "vieillissants", se trouvent onze membres du gouvernement ainsi que d'anciennes figures ayant servi sous Emmanuel Macron.
La liste dévoilée par l'Obs comprend donc : Edouard Philippe (l'ancien Premier ministre), Muriel Pénicaud (ex-ministre du Travail), Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Éducation), Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur), Florence Parly (ministre des Armées), Élisabeth Borne (ministre du Travail), Sébastien Lecornu (ministre des Outre-mer), Emmanuelle Wargon (ministre déléguée au Logement), Amélie de Montchalin (ministre de la Fonction publique), Agnès Pannier-Runacher (ministre de l'Industrie), Jean-Baptiste Djebbari (ministre des Transports), Franck Riester (ministre du Commerce extérieur), Clément Beaune (secrétaire d’État aux Affaires européennes) et Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée." (...)
"Le discours d’Emmanuel Macron adressé au monde de la culture, en mai dernier, est encore dans toutes les mémoires. Après avoir reçu à l’Elysée une dizaine d’artistes, il avait appelé le secteur à « enfourcher le tigre » face à la crise sanitaire. Au-delà de la formule, le président avait surtout annoncé la mise en place d’une « année blanche » pour les intermittents du spectacle, avec la prolongation des droits aux allocations chômage jusqu’au 31 août 2021." (...)
(Abonnez-vous à un média qui appartient à ses salariés !)
Attaqué, «Cash Investigation» sera bien diffusé ce jeudi soir sur France 2
"Mise en ligne en avant-première il y a une semaine, la nouvelle enquête du magazine présenté par Elise Lucet sur les frais bancaires a été attaquée mardi par une société de recouvrement infiltrée." (...)
"Renforcer le lien et l'interactivité avec les téléspectateurs, jouer la carte de la transparence… En optant pour une mise en ligne en avant-première sur France.tv une semaine avant son arrivée sur France 2 ce jeudi soir en prime time, « Cash investigation » entendait susciter des questions des internautes afin de répondre aux plus pertinentes sur le plateau. Une initiative remarquée : outre plus de 83000 vidéos vues, plus de 1600 questions ont été posées.
Cependant, cette diffusion anticipée de l'enquête « Nos très chères banques » risquait aussi de susciter l'ire d'entreprises pointées du doigt. Cela n'a pas raté. La société de recouvrement Hoïst, au sein de laquelle un journaliste s'est fait embaucher au siège français et a filmé en caméra cachée, et certains de ses salariés ont réagi par la voie judiciaire. Ils ont lancé une procédure d'urgence en référé mardi 2 février pour tenter de priver d'antenne ce numéro ou en faire retirer les 30 minutes du reportage sur la firme suédoise." (...)
« Une mission de service public »
"Si le magazine de la Deux a fait l'objet de plusieurs plaintes depuis son lancement en 2012 - une dizaine -, c'est la première fois qu'il est visé par un référé. La mise en ligne anticipée des enquêtes accroît-elle le risque de contre-attaques judiciaires avant la programmation sur la chaîne ?
« Nous portons une attention extrême au respect de la loi et nous prenons les mêmes précautions juridiques pour la diffusion sur le digital que pour celle à l'antenne, assure Elise Lucet. Il n'y a pas plus de risques d'être attaqués mais un risque de l'être plus tôt. Cependant, demander en référé l'interdiction de l'émission déjà en ligne me semble contre-productif. Nous, nous souhaitons établir un lien et un dialogue avec les téléspectateurs en répondant à leurs questions souvent très pratiques. Une mission de service public. »
Emmanuel Gagnier, le rédacteur en chef du magazine, lui, insiste sur « une démarche de transparence ». Et pas question pour lui de renoncer à montrer les investigations aux internautes en avant-première. « La nouvelle formule, défend-il, vise à être pérenne. »
"Plus de 100 économistes lancent ce vendredi un appel à annuler les dettes publiques détenues par la Banque centrale européenne (BCE) pour faciliter la reconstruction sociale et écologique après la pandémie de Covid-19.
Tandis que l'endettement public a très fortement augmenté pour protéger les ménages et les entreprises, "les citoyens découvrent, pour certains avec effarement, que près de 25% de la dette publique européenne est aujourd'hui détenue par leur banque centrale", relèvent ces économistes dans une tribune destinée à neuf publications européennes, dont l'AFP a obtenu copie.
"Nous nous devons à nous-mêmes 25% de notre dette et si nous remboursons cette somme, nous devrons la trouver ailleurs, soit en réempruntant pour faire rouler la dette au lieu d'emprunter pour investir, soit en augmentant les impôts, soit en baissant les dépenses", expliquent ces économistes, parmi lesquels 50 Français, dont Thomas Piketty (École d'économie de Paris), Jézabel Couppey-Soubeyran (Sorbonne), Olivier Passet (Xerfi) ou encore Aurore Lalucq, qui est aussi députée européenne (groupe Socialistes et Démocrates).
Pour la BCE, annuler les dettes des États, qui se négocie actuellement à des taux très bas, voire négatifs, n'est "pas une option", car "les citoyens risqueraient de perdre confiance dans la monnaie", avait déclaré en juin Fabio Panetta, membre italien de son directoire.
Les signataires estiment à l'opposé que l'institution basée à Francfort pourrait, en annulant ses créances "offrir aux États européens les moyens de leur reconstruction écologique, mais aussi de réparer la casse sociale, économique et culturelle"."
5 commentaires:
MOTUS ET BOUCHE COUSUE
"Il est un club élitiste qui a vu le jour en pleine Seconde Guerre mondiale, fondé par d'anciens résistants. Le Siècle est un endroit très fermé où ses membres, dirigeants politiques, économiques ou culturels français, se regroupent une fois par mois lors d'un dîner au Cercle de l'Union interalliée, au 33 rue du Faubourg-Saint-Honoré (Paris). Ils ont un mot d'ordre : ne rien répéter de ce qui se dit entre eux. Mais la liste de ses membres est d'ordinaire secrète. Or, nos confrères de l'Obs ont pu se procurer son annuaire, pourtant estampillé "confidentiel" en lettres capitales rouges. Et il se trouve que parmi ces membres, jugés pourtant "vieillissants", se trouvent onze membres du gouvernement ainsi que d'anciennes figures ayant servi sous Emmanuel Macron.
La liste dévoilée par l'Obs comprend donc : Edouard Philippe (l'ancien Premier ministre), Muriel Pénicaud (ex-ministre du Travail), Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Éducation), Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur), Florence Parly (ministre des Armées), Élisabeth Borne (ministre du Travail), Sébastien Lecornu (ministre des Outre-mer), Emmanuelle Wargon (ministre déléguée au Logement), Amélie de Montchalin (ministre de la Fonction publique), Agnès Pannier-Runacher (ministre de l'Industrie), Jean-Baptiste Djebbari (ministre des Transports), Franck Riester (ministre du Commerce extérieur), Clément Beaune (secrétaire d’État aux Affaires européennes) et Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée."
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https://www.capital.fr/economie-politique/jean-michel-blanquer-gerald-darmanin-et-neuf-autres-membres-du-gouvernement-font-partie-du-siecle-1392912
"Le discours d’Emmanuel Macron adressé au monde de la culture, en mai dernier, est encore dans toutes les mémoires. Après avoir reçu à l’Elysée une dizaine d’artistes, il avait appelé le secteur à « enfourcher le tigre » face à la crise sanitaire. Au-delà de la formule, le président avait surtout annoncé la mise en place d’une « année blanche » pour les intermittents du spectacle, avec la prolongation des droits aux allocations chômage jusqu’au 31 août 2021."
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(Abonnez-vous à un média qui appartient à ses salariés !)
https://www.alternatives-economiques.fr/crise-sape-regime-intermittents-spectacle/00095380
Attaqué, «Cash Investigation» sera bien diffusé ce jeudi soir sur France 2
"Mise en ligne en avant-première il y a une semaine, la nouvelle enquête du magazine présenté par Elise Lucet sur les frais bancaires a été attaquée mardi par une société de recouvrement infiltrée."
(...)
"Renforcer le lien et l'interactivité avec les téléspectateurs, jouer la carte de la transparence… En optant pour une mise en ligne en avant-première sur France.tv une semaine avant son arrivée sur France 2 ce jeudi soir en prime time, « Cash investigation » entendait susciter des questions des internautes afin de répondre aux plus pertinentes sur le plateau. Une initiative remarquée : outre plus de 83000 vidéos vues, plus de 1600 questions ont été posées.
Cependant, cette diffusion anticipée de l'enquête « Nos très chères banques » risquait aussi de susciter l'ire d'entreprises pointées du doigt. Cela n'a pas raté. La société de recouvrement Hoïst, au sein de laquelle un journaliste s'est fait embaucher au siège français et a filmé en caméra cachée, et certains de ses salariés ont réagi par la voie judiciaire. Ils ont lancé une procédure d'urgence en référé mardi 2 février pour tenter de priver d'antenne ce numéro ou en faire retirer les 30 minutes du reportage sur la firme suédoise."
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« Une mission de service public »
"Si le magazine de la Deux a fait l'objet de plusieurs plaintes depuis son lancement en 2012 - une dizaine -, c'est la première fois qu'il est visé par un référé. La mise en ligne anticipée des enquêtes accroît-elle le risque de contre-attaques judiciaires avant la programmation sur la chaîne ?
« Nous portons une attention extrême au respect de la loi et nous prenons les mêmes précautions juridiques pour la diffusion sur le digital que pour celle à l'antenne, assure Elise Lucet. Il n'y a pas plus de risques d'être attaqués mais un risque de l'être plus tôt. Cependant, demander en référé l'interdiction de l'émission déjà en ligne me semble contre-productif. Nous, nous souhaitons établir un lien et un dialogue avec les téléspectateurs en répondant à leurs questions souvent très pratiques. Une mission de service public. »
Emmanuel Gagnier, le rédacteur en chef du magazine, lui, insiste sur « une démarche de transparence ». Et pas question pour lui de renoncer à montrer les investigations aux internautes en avant-première. « La nouvelle formule, défend-il, vise à être pérenne. »
https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/attaque-cash-investigation-sera-bien-diffuse-ce-jeudi-soir-sur-france-2-04-02-2021-8423089.php
Hymne à la joie
LesSalesMajestes
https://youtu.be/OO6P4Qww-14
Que vaut une vie sans liberté,sans avenir et sans joie …..
Hymne à La Joie !!!!
"Plus de 100 économistes lancent ce vendredi un appel à annuler les dettes publiques détenues par la Banque centrale européenne (BCE) pour faciliter la reconstruction sociale et écologique après la pandémie de Covid-19.
Tandis que l'endettement public a très fortement augmenté pour protéger les ménages et les entreprises, "les citoyens découvrent, pour certains avec effarement, que près de 25% de la dette publique européenne est aujourd'hui détenue par leur banque centrale", relèvent ces économistes dans une tribune destinée à neuf publications européennes, dont l'AFP a obtenu copie.
"Nous nous devons à nous-mêmes 25% de notre dette et si nous remboursons cette somme, nous devrons la trouver ailleurs, soit en réempruntant pour faire rouler la dette au lieu d'emprunter pour investir, soit en augmentant les impôts, soit en baissant les dépenses", expliquent ces économistes, parmi lesquels 50 Français, dont Thomas Piketty (École d'économie de Paris), Jézabel Couppey-Soubeyran (Sorbonne), Olivier Passet (Xerfi) ou encore Aurore Lalucq, qui est aussi députée européenne (groupe Socialistes et Démocrates).
Pour la BCE, annuler les dettes des États, qui se négocie actuellement à des taux très bas, voire négatifs, n'est "pas une option", car "les citoyens risqueraient de perdre confiance dans la monnaie", avait déclaré en juin Fabio Panetta, membre italien de son directoire.
Les signataires estiment à l'opposé que l'institution basée à Francfort pourrait, en annulant ses créances "offrir aux États européens les moyens de leur reconstruction écologique, mais aussi de réparer la casse sociale, économique et culturelle"."
https://www.laprovence.com/actu/en-direct/6256580/plus-de-100-economistes-veulent-annuler-les-dettes-publiques-detenues-par-la-bce.html
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