jeudi 3 décembre 2020

Forces de l’ordre ou forces aux ordres : les policiers dans le piège des politiques

https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/forces-de-lordre-ou-forces-aux-ordres-les-policiers-dans-le-piege-des-politiques

Extrait :
C’est toute l’erreur d’un ministre de l’Intérieur qui croit que flatter les syndicats et
accéder à leur demande d’empêcher de filmer les policiers limitera la haine et les menaces dont ils sont l’objet.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

GUERRE DES IMAGES
Les journalistes filmant l'agression d'un policier, coupables de "non-assistance à personne en danger" ? "Un contre-feu ridicule"
(...)


LA PAILLE ET LA POUTRE

"Il faut en outre souligner le caractère paradoxal du procès fait aux journalistes présents : c'est en effet grâce au travail de l'un d'eux que les contempteurs de la presse peuvent reprocher à des vidéastes et photographes de capter une scène de violence. "Ce qui choque, c'est d'avoir conscience que des gens filment. D'habitude, quand on ne voit pas les journalistes, on ne s'en rend pas compte, et personne ou presque ne se pose la question", relève Éric Morain.

Nicolas Bénoit renverse quant à lui l'argument utilisé par les policiers : "Lorsqu'un policier frappe un manifestant au sol, on pourrait très bien affirmer que ses collègues qui s'abstiennent d'intervenir, et qui ont les moyens de le faire, se rendent coupables de non-assistance à personne en danger." "C'est flagrant dans le cas du producteur Michel Zecler", renchérit Éric Morain. "Les policiers voient la paille dans l'œil des journalistes, mais pas la poutre dans le leur", sourit-il. Ce cas de figure embarrasse d'ailleurs Frédéric Lagache : "Ça dépend… il faut connaître le contexte de l'intervention", répond-il prudemment. "Si l'on s'aperçoit qu'un collègue va au-delà de ses droits, bien sûr qu'il faut intervenir." On attend les images."



https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/les-journalistes-filmant-lagression-dun-policier-coupables-de-non-assistance-a-personne-en-danger-un-contre-feu-ridicule