jeudi 3 décembre 2020

Sécurité globale : après la rue, l’exécutif déclenche la colère du Sénat

https://www.lamarseillaise.fr/france/securite-globale-apres-la-rue-l-executif-declenche-la-colere-du-senat-LF5520951



2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le bicamérisme chers à Ferrand et Larcher commence à grincer des dents...
Et quand Aurore Bergé et Yael Braun-Pivet ajoutent leur voix au tumulte, les 'paillassons', 'serpillières' et 'éponges' sont de sortie...
Sacrées ménagères !



«L'insulte faite au Parlement»

"Les sénateurs avaient, quant à eux, promis de retravailler l'article, lors de son examen à la Chambre haute, fin janvier. « Le Parlement et la majorité parlementaire ne sont pas des paillassons sur lesquels on s'essuie », s'indigne alors la présidente déléguée du groupe LREM, Aurore Bergé. « L'insulte faite au Parlement et à la majorité est dévastatrice », conteste Yaël Braun-Pivet, présidente LREM de la commission des lois, qui auditionnera le ministre de l'Intérieur, lundi soir. « Nous sommes en colère d'être traités comme une vulgaire serpillière, justes bons à éponger quand ça chauffe et à prendre des coups. Cette fois est peut-être un peu celle de trop, non ? », abonde Sophie Beaudouin-Hubière, élue de Haute-Vienne. Le vice-président de l'Assemblée nationale, Hugues Renson, demande, quant à lui, dans nos colonnes le retrait de l'article 24. Au sommet de l'État, les voix de Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale, puis de Gérard Larcher, président du Sénat, sont venues s'ajouter aux protestations. « Le gouvernement peut à loisir consulter les comités d'experts », mais « ceux-ci ne sauraient en aucun cas se substituer aux travaux parlementaires », rappelle le premier, proche du chef de l'État, dans un courrier adressé à Matignon."
(...)


https://www.lefigaro.fr/politique/securite-globale-jean-castex-affirme-que-la-commission-independante-ne-pourra-pas-proposer-une-reecriture-de-l-article-24-20201127

Anonyme a dit…

Porte-folio de l'axe Tarn-Pékin


"Un article du "Canard enchaîné" affirme ce mercredi que le sénateur macroniste du Tarn Philippe Folliot, spécialisé dans les questions de défense, serait devenu "l'obligé du régime pour renflouer les finances de sa compagne" chinoise. Le parlementaire évoque en réponse "des extrapolations qui n'ont pas lieu d'être".

Le sénateur tarnais Philipe Folliot est-il passé sous influence du régime communiste de Pékin, par l'intermédiaire de sa compagne chinoise?

C'est la thèse défendue par l'hebdomadaire « Le Canard enchaîné » dans un article paru ce mercredi.

Sous le titre « Le "soutien" si désintéressé de Pékin à un sénateur macroniste », le journal satirique publie une enquête d'une demi-page consacrée aux liens développés ces dernières années avec le régime chinois par l'élu tarnais Philippe Folliot, d'abord comme député et depuis le 27 septembre en tant que sénateur.

« spectaculairement converti aux bienfaits du régime »

Selon le célèbre volatile, le parlementaire aurait effectué « un virage à 180° » dans son attitude vis-à-vis de Pékin dont il a longtemps dénoncé le caractère totalitaire, jusqu'à se tenir debout baillonné de blanc dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale lors du discours du dirigeant chinois Hu Jintao en 2004, ou en recevant un envoyé spécial du Dalaï-lama en soutien au peuple tibétain en 2013, en sa qualité de vice-président du groupe d'études sur le problème du Tibet.

Depuis 2019 selon notre confrère, Folliot - qui préside désormais au Sénat le groupe d'études et de contact avec la Corée du nord, plus proche allié de la Chine - se serait « spectaculairement converti aux bienfaits du régime du président Xi Jinping », à la faveur de sa relation avec Jing Liu, une richissime femme d'affaires chinoise qui, après avoir été « condamnée pour fraude par un tribunal chinois » serait venue « se mettre quelques temps au vert dans l'Hexagone » à Gaillac, dont est originaire le Français avec lequelle elle est toujours officiellement mariée, Pierre-Yves Olivier."
(...)


https://www.lejournaldici.com/actualite/a-la-une/le-s%C3%A9nateur-folliot-mis-en-cause-pour-ses-liens-avec-la-chine