Bayrou réélu à plus de 96% au Modem : le centrisme à la française façon puzzle...
« Tromperie sur la marchandise » : un député quitte et tacle le groupe MoDem (...)
« Dans la crise, on doit se rassembler et se retrousser les manches. Aujourd'hui, pour reprendre Les Tontons flingueurs, les centristes de l'Assemblée sont éparpillés façon puzzle. Cela fait des années que j'attends que le centre se rassemble pour que sa voix porte plus fort », avait-il alors justifié pour expliquer son ralliement. Mais trois mois plus tard, il va retrouver à l'Assemblée le groupe UDI, dont il avait fait partie entre 2012 et 2018 et qu'il avait alors quitté pour le groupe Libertés et territoires à l'époque." (...)
Un conseiller d’Emmanuel Macron a déjeuné secrètement avec Marion Maréchal en octobre à Paris
"Bruno Roger-Petit, « conseiller mémoire » du chef de l’Etat, a invité la nièce de Marine Le Pen et figure de l’extrême droite identitaire dans un restaurant parisien." (...)
Bruno Roger-Petit, splendeur et misère d’un courtisan
Victime collatérale de l’affaire Benalla et de la mauvaise passe du président, le porte-parole de l’Élysée, Bruno Roger-Petit serait, de sources concordantes, «exfiltré». (...)
«Je suis venu pour un chef d'État, pas pour un histrion»
"Un Macron qui l'a conquis en lui promettant de restaurer la dimension monarchique de la fonction – sa « verticalité » comme il dit. C'est dire s'il sera déstabilisé de voir ce président, qu'il rêvait en de Gaulle croisé Napoléon, descendre trop souvent à son goût dans l'arène.
Il fallait voir « BRP », comme sonné, après la fameuse Fête de la musique 2018, avec ses DJs et « transgenres » sur le perron de cette maison si chère à son cœur. La droite n'avait pas loupé l'occasion de cogner sur le cliché du couple présidentiel entouré d'artistes en tenues osées. « Je suis venu pour un chef d'État, pas pour un histrion », ces acteurs antiques qui s'entouraient de bouffons, confiera BRP à l'un de ses amis. Féroce. Il en avait pourtant pris son parti - ah, les fameuses couleuvres du pouvoir! - allant même demander au DJ de lui jouer la version remixée de la « Lettre à France ».
Mais il supporte mal les jeux de la cour et l'éloignement physique du roi Soleil, lui dont le bureau est situé dans l'aile « Madame », loin du saint des saints du bureau présidentiel. Et vit mal de voir la jeune garde macroniste - Ismaël Emelien et Sibeth Ndiaye en tête - briser les codes de la fonction, comme lorsqu'il propose à Macron d'aller chez Jean-Pierre Pernaut sur TF1, tandis qu'« Isma » (Emelien) plaide pour le tandem Bourdin-Plenel. « Ils lui ont tendu un piège. Son départ c'est un signe de bunkerisation. Je ne donne pas cher du pouvoir macronien dans les deux ans! » lâche un ami." (...)
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Bayrou réélu à plus de 96% au Modem : le centrisme à la française façon puzzle...
« Tromperie sur la marchandise » : un député quitte et tacle le groupe MoDem
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« Dans la crise, on doit se rassembler et se retrousser les manches. Aujourd'hui, pour reprendre Les Tontons flingueurs, les centristes de l'Assemblée sont éparpillés façon puzzle. Cela fait des années que j'attends que le centre se rassemble pour que sa voix porte plus fort », avait-il alors justifié pour expliquer son ralliement. Mais trois mois plus tard, il va retrouver à l'Assemblée le groupe UDI, dont il avait fait partie entre 2012 et 2018 et qu'il avait alors quitté pour le groupe Libertés et territoires à l'époque."
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https://www.lepoint.fr/politique/tromperie-sur-la-marchandise-un-depute-quitte-et-tacle-le-groupe-modem-26-12-2020-2407171_20.php
Un conseiller d’Emmanuel Macron a déjeuné secrètement avec Marion Maréchal en octobre à Paris
"Bruno Roger-Petit, « conseiller mémoire » du chef de l’Etat, a invité la nièce de Marine Le Pen et figure de l’extrême droite identitaire dans un restaurant parisien."
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https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/12/27/un-conseiller-d-emmanuel-macron-a-dejeune-secretement-avec-marion-marechal-en-octobre-a-paris_6064601_823448.html
Qui est BRP ?
Bruno Roger-Petit, splendeur et misère d’un courtisan
Victime collatérale de l’affaire Benalla et de la mauvaise passe du président, le porte-parole de l’Élysée, Bruno Roger-Petit serait, de sources concordantes, «exfiltré».
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«Je suis venu pour un chef d'État, pas pour un histrion»
"Un Macron qui l'a conquis en lui promettant de restaurer la dimension monarchique de la fonction – sa « verticalité » comme il dit. C'est dire s'il sera déstabilisé de voir ce président, qu'il rêvait en de Gaulle croisé Napoléon, descendre trop souvent à son goût dans l'arène.
Il fallait voir « BRP », comme sonné, après la fameuse Fête de la musique 2018, avec ses DJs et « transgenres » sur le perron de cette maison si chère à son cœur. La droite n'avait pas loupé l'occasion de cogner sur le cliché du couple présidentiel entouré d'artistes en tenues osées. « Je suis venu pour un chef d'État, pas pour un histrion », ces acteurs antiques qui s'entouraient de bouffons, confiera BRP à l'un de ses amis. Féroce. Il en avait pourtant pris son parti - ah, les fameuses couleuvres du pouvoir! - allant même demander au DJ de lui jouer la version remixée de la « Lettre à France ».
Mais il supporte mal les jeux de la cour et l'éloignement physique du roi Soleil, lui dont le bureau est situé dans l'aile « Madame », loin du saint des saints du bureau présidentiel. Et vit mal de voir la jeune garde macroniste - Ismaël Emelien et Sibeth Ndiaye en tête - briser les codes de la fonction, comme lorsqu'il propose à Macron d'aller chez Jean-Pierre Pernaut sur TF1, tandis qu'« Isma » (Emelien) plaide pour le tandem Bourdin-Plenel. « Ils lui ont tendu un piège. Son départ c'est un signe de bunkerisation. Je ne donne pas cher du pouvoir macronien dans les deux ans! » lâche un ami."
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https://www.leparisien.fr/politique/bruno-roger-petit-splendeur-et-misere-d-un-courtisan-05-09-2018-7877454.php
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