lundi 9 novembre 2020

L'UFC-Que Choisir alerte sur la pénurie de médicaments qui s'aggrave en France

https://www.francetvinfo.fr/economie/industrie/l-ufc-que-choisir-alerte-sur-la-penurie-de-medicaments-qui-s-aggrave-en-france_4174367.html



1 commentaire:

Anonyme a dit…

PROJET "ALASTOR"

"L’avenir de l’industrie française du médicament ne s’annonce pas forcément plus rose. Un document transmis de façon anonyme à la CGT, intitulé "mémo confidentiel : cheminement social" et daté du 15 avril 2020, évoque des fermetures. Il est présenté comme à destination de Philippe Luscan, vice-président exécutif en charge des affaires industrielles, et Olivier Bogillot, président de Sanofi France, avec en copie Paul Hudson, le DG monde de Sanofi. "Dans le cadre de Pluton cependant, une troisième phase sera déclinée au cours du premier semestre 2021, sous l’appellation du projet Alastor. Le projet Alastor visera le carve out (vente ou fermeture, N.D.L.R.) des sites de chimie français hors IPO (introduction en bourse, ndlr.) à horizon 2023 ou l’annonce de leur fermeture pour l’horizon 2024", stipule cette communication. Si l'on en croit cet écrit, les quatre sites de production de médicaments Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence), Aramon (Gard), Ploërmel (Morbihan) et Mourenx (Pyrénées-Atlantiques) - non-inclus dans le projet de délocalisation "Pluton" - seraient menacés de vente ou de fermeture.

"C’est une fake news, balaye-t-on à la direction de la communication de Sanofi, ces quatres sites disposent d’un avenir brillant au cœur de la stratégie de Sanofi". Un simple écrit malveillant et trompeur ? La CGT se méfie : "Ces dernières années, à chaque fois que nous avons reçu des informations confidentielles par voie anonyme, ces dernières se sont ensuite réalisées". Ce matin, ce syndicat s’est entretenu avec les services d'Agnès Pannier-Runacher, ministre en charge de l’Industrie. Objectif : tuer dans l’œuf d'éventuelles velleités de fermetures."
(...)


https://www.marianne.net/economie/entreprises/projet-pluton-sanofi-va-se-desengager-dune-partie-de-sa-production-de-medicaments