« Le gouvernement se fout ouvertement de notre gueule »
"Bref, il n’en finit plus de pleuvoir des « jokers ». Récemment, Bercy a sous-entendu en avoir 25, soit bien plus que les trois évoqués initialement par le président de la République en juin. Du côté du gouvernement, on annonce, fièrement, avoir mis en œuvre « totalement ou partiellement » cinquante des propositions de la Convention. En réalité, cette énumération concerne peu de mesures emblématiques et la plupart ont été aseptisées. Par exemple, le moratoire sur les zones commerciales s’est transformé en une simple circulaire envoyée aux préfets pour leur recommander de ne pas artificialiser des terres agricoles. Elle ne prend pas non plus en compte les hangars de e-commerce contrairement à ce qu’avait annoncé Barbara Pompili. Autre illustration : le gouvernement veut interdire les vols aériens quand une alternative en train de moins de deux heures trente existe. La Convention, elle, proposait quatre heures. Une nuance qui n’a rien d’anecdotique.
Face à ce climat délétère, les citoyens et les citoyennes de la Convention ont décidé de sortir du bois, partagés entre un sentiment d’inquiétude et une forme de défiance. Un vent de rébellion se lève. Ces dernières semaines, le malaise devient de plus en plus palpable. « On a perdu le cap, on ne sait plus où on va. J’ai l’impression d’être dans l’impasse », dit Amandine Roggeman, une Parisienne de 26 ans. « Je suis méfiant et sur mes gardes. C’est ma manière d’éviter de tomber dans une sorte de yoyo émotionnel où un jour on te promet quelque chose et le lendemain l’inverse », témoigne, de son côté, Matthieu Sanchez, agent territorial en Seine-et-Marne. « Nous ne sommes pas dupes, alerte, enfin, la bretonne Yolande Bouin. On ne va pas laisser le gouvernement détricoter nos mesures en silence. » Exaspérés par les tergiversations du pouvoir, les citoyens de la Convention vont-ils finir par se révolter? La créature va-t-elle échapper à son maître?
Quelques signaux vont dans ce sens. Le 14 octobre dernier, une dizaine de citoyens et de citoyennes, venus des quatre coins du pays manifestaient devant l’Assemblée nationale. Ils dénonçaient rien de moins qu’« une trahison ». Yolande Bouin, arrivée tôt le matin de Douarnenez (Bretagne) était plus en colère que jamais. Devant un parterre de journalistes et de photographes, elle déclarait :
« Le gouvernement se fout ouvertement de notre gueule. J’ai la sensation d‘avoir participé à une grande arnaque pour reverdir le président de la République et lui faire gagner du temps. Il y a quand même quatre à cinq millions d’euros qui ont été dépensés là dedans ! » .../...
il faut arrêter de bourrer le mou en disant que les chasseurs ont obtenu une dérogation. il s'agit uniquement d'organiser des battues(ici au sanglier) en présence de dégâts et sur ordre de la préfecture, le chasseur de base ne peut en aucun cas aller à la chasse.
A quand la Jacquerie? Sommes tous des veaux bêlants qu'on mène à l'abattoir? Je n'apprécie pas, mais pas du tout, la façon dont "Monseigneur" Castex s'adresse à la plèbe. Suis-je la seule?
5 commentaires:
Faisan ou canard, Macron a choisi.
Et pour la lecture publique? Apparemment d'en haut jusqu'en bas, on s'en tape.
Pour la culture idem.
Ça s'appelle de l'abrutissement collectif.
« Le gouvernement se fout ouvertement de notre gueule »
"Bref, il n’en finit plus de pleuvoir des « jokers ». Récemment, Bercy a sous-entendu en avoir 25, soit bien plus que les trois évoqués initialement par le président de la République en juin. Du côté du gouvernement, on annonce, fièrement, avoir mis en œuvre « totalement ou partiellement » cinquante des propositions de la Convention. En réalité, cette énumération concerne peu de mesures emblématiques et la plupart ont été aseptisées. Par exemple, le moratoire sur les zones commerciales s’est transformé en une simple circulaire envoyée aux préfets pour leur recommander de ne pas artificialiser des terres agricoles. Elle ne prend pas non plus en compte les hangars de e-commerce contrairement à ce qu’avait annoncé Barbara Pompili. Autre illustration : le gouvernement veut interdire les vols aériens quand une alternative en train de moins de deux heures trente existe. La Convention, elle, proposait quatre heures. Une nuance qui n’a rien d’anecdotique.
Face à ce climat délétère, les citoyens et les citoyennes de la Convention ont décidé de sortir du bois, partagés entre un sentiment d’inquiétude et une forme de défiance. Un vent de rébellion se lève. Ces dernières semaines, le malaise devient de plus en plus palpable. « On a perdu le cap, on ne sait plus où on va. J’ai l’impression d’être dans l’impasse », dit Amandine Roggeman, une Parisienne de 26 ans. « Je suis méfiant et sur mes gardes. C’est ma manière d’éviter de tomber dans une sorte de yoyo émotionnel où un jour on te promet quelque chose et le lendemain l’inverse », témoigne, de son côté, Matthieu Sanchez, agent territorial en Seine-et-Marne. « Nous ne sommes pas dupes, alerte, enfin, la bretonne Yolande Bouin. On ne va pas laisser le gouvernement détricoter nos mesures en silence. » Exaspérés par les tergiversations du pouvoir, les citoyens de la Convention vont-ils finir par se révolter? La créature va-t-elle échapper à son maître?
Quelques signaux vont dans ce sens. Le 14 octobre dernier, une dizaine de citoyens et de citoyennes, venus des quatre coins du pays manifestaient devant l’Assemblée nationale. Ils dénonçaient rien de moins qu’« une trahison ». Yolande Bouin, arrivée tôt le matin de Douarnenez (Bretagne) était plus en colère que jamais. Devant un parterre de journalistes et de photographes, elle déclarait :
« Le gouvernement se fout ouvertement de notre gueule. J’ai la sensation d‘avoir participé à une grande arnaque pour reverdir le président de la République et lui faire gagner du temps. Il y a quand même quatre à cinq millions d’euros qui ont été dépensés là dedans ! »
.../...
https://reporterre.net/Face-a-Macron-les-citoyens-de-la-Convention-pour-le-climat-se-rebiffent
il faut arrêter de bourrer le mou en disant que les chasseurs ont obtenu une dérogation. il s'agit uniquement d'organiser des battues(ici au sanglier) en présence de dégâts et sur ordre de la préfecture, le chasseur de base ne peut en aucun cas aller à la chasse.
A quand la Jacquerie?
Sommes tous des veaux bêlants qu'on mène à l'abattoir?
Je n'apprécie pas, mais pas du tout, la façon dont "Monseigneur" Castex s'adresse à la plèbe.
Suis-je la seule?
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