lundi 2 novembre 2020

Islamisme: les impostures d’Elisabeth Badinter - Page 1 | Mediapart


Pour les riches …




Extrait :
La philosophe multiplie les déclarations contre « l'islamisme politique, celui qui tue » mais arrondit son immense fortune avec le pays qui en est le berceau, puisque Publicis, le groupe dont elle est la première actionnaire, est sous contrat avec l'Arabie saoudite.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

UNE RADICALISATION SOLITAIRE DE JEAN-MICHEL BLANQUER ?

"La démonstration a toutes les apparences d’une implacable logique. Mais qui pourrait croire sans rire qu’il existe une communication directe ou indirecte entre lieux de « culte » et lieux de « culture » ? Si l’on a bien une certitude sur les auteurs des récents attentats c’est qu’aucun des décapiteurs n’a fréquenté les bancs des facs. Ceux qui ânonnent et rabâchent péniblement quelques sourates du Coran pour réussir une carrière éclair de martyr, que savent-ils de ce qui s’enseigne ou se discute dans les amphithéâtres de nos universités ?

Sous une apparence logique, tout est volontairement confus dans la formulation de Jean-Michel Blanquer. L’« islamo-gauchisme », expression empruntée à l’extrême droite, mêle islam et islamisme dans une stigmatisation commune. Qui sont les « islamo » ? Les musulmans dans leur ensemble ou les islamistes, une secte ultra minoritaire de l’islam actuel ? Le terme d’« islamo-gauchisme » a l’avantage de concilier deux peurs ancestrales : celle du « révolutionnaire-judéo-bolchévique-à-couteau-entre-les-dents » et celle du « musulman-ex-colonisé-égorgeur-et-coupeur-de-tête ». Ce monstre subirait aujourd’hui l’influence occulte des recherches universitaires.

Dans cette chasse aux sorcières, le maccarthysme républicain de Jean-Michel Blanquer use donc d’emblée d’un concept botoxé d’une peur de petit blanc mêlée d’antibolchévisme des années 30. Ce méli-mélo lui permet de conclure devant les sénateurs que des « courants islamo-gauchistes très puissants dans les secteurs de l’enseignement supérieur commettent des dégâts sur les esprits ».

Jean-Michel Blanquer, hussard noir d’une laïcité rigoriste communique sur le fait qu’il existerait un rapport logique, direct, évident, entre l’université, ses bibliothèques ouatées, ses colloques déserts, ses pompes désuètes, et d’affreux coupeurs de tête. Le ministre de l’éducation nationale, ne s’embarrasse pas de pensée critique pour expliquer que les guerres de religion mondiales sont pilotées depuis quelques chaires obscures de l’université française. Si bien que l’on comprend vite que ces tours de passe-passe langagiers visent à faire exploser la langue, comme on use de bombes médiatiques. Un maximum de « dégâts sur les esprits » s’ensuit, car ces manigances relèvent d’une forme de terrorisme intellectuel qui vise à neutraliser toute résistance critique.

Jean-Michel Blanquer, a de toute évidence choisi la voie de la radicalisation pour assurer son salut politique mais est-il un loup solitaire ? Comment a-t-il pu commettre seul cet acte qui consiste à répandre de telles sornettes ? La vérité c’est qu’il n’est pas seul, c’est une organisation. Une organisation sur le déclin donc dangereuse. Jean-Michel Blanquer n’est que le ventriloque, l’âme damnée de son maître Emmanuel Macron. Celui-ci, afin d’imposer son projet de loi sur le « séparatisme » et faire oublier les violences policières, répète depuis le mois de juin que des universitaires ont « encouragé l’ethnicisation de la question sociale en pensant que c’était un bon filon. Or, le débouché ne peut être que sécessionniste. Cela revient à casser la République en deux ».
.../...


https://lundi.am/Le-retour-des-mauvais-maitres-Olivier-Long

Anonyme a dit…

"L’arrière-petite-fille du député communard Edouard Vaillant s'est façonnée une image duelle. Sa relation au groupe Publicis en atteste. Proche de son PDG Maurice Lévy, active lors des assemblées générales de l’entreprise, elle s’impose dans le monde des puissants. Mais se retire prudemment du débat lorsque surgissent les polémiques. Voire nie franchement ses responsabilités au sein de la firme.

En novembre 2016, les délégués syndicaux l’interpellent sur les inégalités femmes-hommes, quelques mois seulement après la révélation que l’une des filiales du groupe assure la communication de l'Arabie Saoudite. Elisabeth Badinter le répète : elle n’était pas au courant et elle n’est pas décisionnaire de la stratégie du groupe."

En rupture avec la sphère intellectuelle “islamo-gauchiste”

"Ses récentes déclarations sur la difficulté à porter une jupe dans certains quartiers “à forte population immigrée” et l’invitation à ne pas craindre “de se faire traiter d’islamophobe” ne sont pas passées inaperçues.Toujours active dans le débat sans cesse renouvelé autour des questions de laïcité, depuis sa lettre ouverte “Profs, ne capitulons pas !” publiée en 1989 dans Le Nouvel Observateur où elle demandait l’interdiction du port du voile à l’école, Elisabeth Badinter fait entendre une voix qui dérange.

D’aucuns reprochent à l’épouse du socialiste Robert Badinter de camper sur des positions purement théoriques, non fondées sur les réalités de terrain. D’autres l’accusent de faire la promotion d’un universalisme blanc, pour les riches."
(...)


https://www.lesinrocks.com/2017/10/25/actualite/societe/derriere-le-feminisme-laic-et-luniversalisme-les-ambiguites-delisabeth-badinter/