jeudi 26 novembre 2020


 

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ça bouge
Soirée spéciale : « Médias indépendants, le goût de la liberté »
PAR RÉDACTION


"À l’heure où les entraves à la liberté de la presse se banalisent en France et où divers types de censure menacent les médias indépendants, une soirée-débats en ligne à ne pas manquer sur Radio Parleur.

Radio Parleur organise une grande soirée dédiée aux médias indépendants vendredi 27 novembre de 19h30 à 22h en direct sur Facebook. Nos journalistes Agnès Rousseaux et Nolwenn Weiler, seront de la partie !

Au programme :

PLATEAU 1 : Médias alternatifs, médias indépendants : de quoi parle-t-on ?

Animation : Martin Bodrero (Radio Parleur) & Laury-Anne Cholez (Reporterre)

Invité·es : Alain Damasio, Jacques Trentesaux (co-fondateur de Mediacites) et Agnès Rousseaux (Bastamag et Politis)

PLATEAU 2 : Un autre traitement de l’actualité ?

Animation : Violette Voldoire (Radio Parleur) et Mathieu Molard (Streetpress)

Invité·es : Elliot Clarke (La ZEP), Marie Barbier (La Déferlante), Marie Astier (Reporterre)

PLATEAU 3 : Des médias en convergence ?

Animation : Romane SLH (Radio Parleur) et Nolwenn Weiler (Bastamag)

Invité·es : Leïla Miñano (Disclose), Stéphane Alliès (Directeur Editorial de Mediapart)

Une émission à suivre en direct ici (lien à venir)

- La page Facebook de l’événement"



https://www.bastamag.net/Soiree-speciale-Medias-independants-le-gout-de-la-liberte


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RADIO PARLEUR

Reportages
Loi sécurité globale : filmer les policiers, pas qu’une affaire de journalistes


"Tout le monde peut-il encore filmer la police? Samedi 21 novembre, à l’appel du Club de la presse de Bretagne et des syndicats de journalistes, plus de 1 000 personnes ont investi la place de la République, à Rennes. Leur opposition à la loi sur la sécurité globale les rassemblaient.

Une association de journalistes et de communicant·es, le Club de la presse de Bretagne, organisait sa première manifestation, le week-end dernier à Rennes. En cause, la réécriture de l’article 24 de la proposition de loi sur la sécurité globale. Pour les organisateur·ices, elle met en péril la liberté de filmer les forces de l’ordre. Les inquiétudes grandissent quant aux libertés fondamentales sous un régime censément démocratique.

Dans la capitale de la Bretagne administrative, la question a mobilisé des syndicats et des collectifs de reporters indépendants. Les partis politiques, du PS, en passant par LFI jusqu’au NPA, des ONG (Amnesty, Ligue des Droits de l’Homme, ATTAC), des Gilets Jaunes et des militants des quartiers populaires comme Awa Gueye et de simples citoyen·nes, inquiets du tournant autoritaire du gouvernement avaient également répondu à l’appel.

L’affaire Benalla rendue impossible
Les images de violences policières se multiplient depuis 2016 et la mobilisation contre la loi travail. Elles servent à identifier, parfois, à sanctionner les policiers fautifs, et sont loin d’être toutes l’œuvre de journalistes. Nombre de personnes présentes au rassemblement rennais évoquaient d’ailleurs spontanément l’affaire Benalla. Les images ont été rapportées à l’époque par un certain Taha Bouhafs. Il n’était alors qu’un simple témoin, pas encore journaliste, ce jour-là, place de la Contrescarpe à Paris.

Selon Stéphane de Vendeuvre, coprésident du Club de la presse de Bretagne, la loi sécurité globale est une nouvelle tentative de museler la presse, après la loi sur le secret des affaires et celle contre les fake news. En laissant entendre que les journalistes devraient demander une autorisation préfectorale avant de couvrir une manifestation, le ministre de l’Intérieur menace non seulement la liberté d’informer, mais aussi la démocratie."

Un reportage de Guillaume Hubert.


https://radioparleur.net/2020/11/23/loi-securite-globale-manifestation-rennes/

Anonyme a dit…

https://www.20minutes.fr/politique/2917879-20201126-exclusif-jean-luc-melenchon-va-trouver-pays-devaste-2022