jeudi 26 novembre 2020

L'ultra-gauche n'est pas du tout ce que Jean-Michel Blanquer désigne | Slate.fr

http://www.slate.fr/story/197447/ultra-gauche-blanquer-liberation-mediapart-ennemi-denonciation-medias-politique



2 commentaires:

Anonyme a dit…

Mémorable intervention de Michèle Alliot-Marie lorsqu'elle était ministre de l'Intérieur, qui en novembre 2008 avec l'affaire de Carnac, était montée dans les tours avec sa voix de crécelle, pour dénoncer une "ultra-gauche fantasmée"...
Après cela, la dame de St Jean de Luz avait envoyé son pater récupérer du pognon chez Ben Ali en Tunisie avant que la révolution ne le chasse du pouvoir, lui et sa bonne femme, laquelle avait une pièce dédiée au palais pour stocker les quelques mille paires de pompes que celle-ci collectionnait pour le fun !


"Depuis les années 2000, l'ultra-gauche a souvent été placée sur le banc des accusés, tantôt comme responsable de sabotages dans l'affaire dite de Tarnac durant laquelle Libération, par exemple, a supposé en novembre 2008 que l'ultra-gauche était responsable du sabotage du réseau TGV, tantôt comme initiatrice des mouvements émeutiers, ce dont certains courants de la gauche se sont toujours réclamés.

Les expressions utilisées par les hommes politiques sont davantage empruntées à la rhétorique trumpiste."
(...)

Anonyme a dit…

SCANDALE BLANQUER : NÉPOTISME ET GABEGIE D'ARGENT PUBLIC, LES RÉVÉLATIONS DE MÉDIAPART Le Média



https://youtu.be/YQ6ipF1obro



Le 8 novembre dernier, Médiapart sortait ses premières révélations concernant les dépenses somptuaires de certaines personnes du syndicat "Avenir Lycéen", proche de la République en Marche. Plus de 20 000 euros d'argent public sur 65 000 de la subvention, dilapidé à l'aide de la carte bleu du syndicat, dans des hôtels et restaurant de luxe, des magasins, des bars.

Pour nous parler de ce scandale, nous avons reçu Antton Rouget, journaliste au service enquête de Mediapart, qui est à l'origine de ces révélations. Au cours de cette vidéo, Antton nous explique donc que le ministère de l'Éducation a reçu plusieurs alertes, mais n'a rien fait. Au contraire, ils ont même autorisé une nouvelle subvention de 30 000 euros pour 2021. Il aura fallu attendre les révélations de Médiapart, pour qu'une enquête soit lancée.

Loin de se saisir de la question et d'en prendre la mesure, le ministre de l'éducation Jean Michel Blanquer, a décidé de tout nier en bloc. Y compris, sa proximité avec ce syndicat, pourtant ouvertement favorable à sa politique, et composé de nombreux membres des jeunes avec Macron. Malheureusement (pour lui), Médiapart a aussi apporté par la suite la preuve de la très grande proximité entre le ministre et les dirigeants de ce syndicat, aggravant ainsi les faits reprochables au ministre de l'éducation.

Pour autant, celui-ci continue de tout nier en bloc, et accuse mediapart et libération, d'avoir initié une sorte de complot "d'ultra gauche" pour reprendre les mots de Jean Michel Blanquer. Encore une démonstration du caractère autoritaire de ce gouvernement.