mercredi 3 juin 2020

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Tant pis pour Nicole !

«On prend l'occasion de la fête des Mères pour rappeler qu'il y a des millions de vaches qui dans l'industrie laitière souffrent cruellement de la séparation avec leurs petits. Ces animaux tissent des liens forts avec leurs bébés, tout comme nous», s'est indignée auprès de l'AFP Marie-Morgane Jeanneau, porte-parole de Peta France."
(...)


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/des-militantes-seins-nus-denoncent-le-calvaire-des-vaches-laitieres-20200605

Anonyme a dit…

SÉGUR, COMME LA COMTESSE ? LES BELLES HISTOIRES DU GOUVERNEMENT
Par BIL


C’est dans un dérapage monumental provoqué par un freinage d’urgence que la BIL a découvert par voie de presse dominicale que le ministre de la santé, tombant la veste pour s’offrir à l’objectif en bras de chemise, annonçait la semaine dernière la mise en place d’un « Ségur de la Santé » (SS, très mauvais signe) pour le 25 mai. Voilà que la BIL n’a pas le temps de chômer et se doit de nouveau d’intervenir face à cette fumeuse annonce gouvernementale pour en dissiper les brumes toxiques.

Rappelons les faits : après l’annonce de primes à venir, de la remise de médailles, de la participation à un défilé, enfin de la proposition d’un député accueillie « avec joie » par la ministre du travail de « dons de jours de congés » transformés en « chèques-vacances » pour que « les soignants et leurs familles » puissent se payer « un restaurant de plus » ou « une visite culturelle de plus » lors de séjours, le gouvernement s’est dit qu’il était probablement temps de marquer le coup avec une ultime mesure-phare pour couronner ce chapelet de propositions en droite ligne de l’adage bien connu «Trois balles et un mars».
.../...

Mais dans quelle direction au juste ?

"Profitant du trouble de la période, le président a entretenu la confusion par une banale stratégie de flou discursif (FD), permettant de laisser entendre à ses interlocutrices et interlocuteurs qu’il eût pu se ranger à leur avis et que leurs conclusions auraient pu être les mêmes. En l’occurrence, dans un hochement de tête habile, les mains jointes, abaissant longuement et pudiquement les paupières, laisser penser au personnel hospitalier qu’il disait : « Je vous ai compris » (Général !), dans un esprit de concorde et « d’unité nationale » (Maréchaaaal !).

Loin s’en faut ! Le doute est aujourd’hui dissipé : pas assez loin... dans la voie de la privatisation. Conclusion à laquelle nous parvenons, corroborée par une énième preuve accablante : la note de la caisse des dépôts sur l’hôpital public rédigée à la demande du président et intitulée « Premières propositions post Covid-19 dans le domaine de la santé » datée du 26 mars 2020, et dont la BIL ne saurait trop vous recommander l’édifiante et instructive lecture. Nous touchons là à la véritable clef de voûte du système, passée sous silence mais qui n’en constitue pas moins la lame de fond du tsunami néo-libéral orchestré par le gouvernement qui s’abat sur nous.

« Tout fait sens ! » dirions-nous dans notre anglicisme préféré. Ainsi le gouvernement est formé de charlatans pris en flagrant délit de filouterie.

Aussi, après cet instructif voyage au pays de l’entourloupe, nous savons que :

— le gouvernement se croit toujours à la tête d’une entreprise, au sein de laquelle le ministre de la santé est un marchand de tapis,

— nous sommes de fait les tapis qu’il brade ;

— par conséquent nous n’avons toujours rien à en attendre et toujours rien à discuter ;

Ainsi nous rappelons que la lutte continue."

La Brigade d’Intervention Linguistique



https://lundi.am/Segur-comme-la-Comtesse-Les-belles-histoires-du-gouvernement