mardi 17 mars 2020

Patrick Pelloux : « Pourquoi ils bougent ? Parce qu’il y a une crise fin...

https://youtu.be/vf3sPCNcx2U

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Coronavirus : « En quittant le ministère, je savais que la vague du tsunami était devant nous », reconnaît Agnès Buzyn
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https://www.20minutes.fr/politique/2742199-20200317-coronavirus-quittant-ministere-savais-vague-tsunami-devant-reconnait-agnes-buzyn

Anonyme a dit…


#Coronavirus #Scientifique #Gouvernement

CORONAVIRUS : UN SCIENTIFIQUE FUSTIGE LE GOUVERNEMENT
3 200 visionnages en cours
Le Média


https://youtu.be/QwFKTE7XfEw



Le coronavirus fait désormais partie de notre quotidien. Il bouleverse nos existences, menace des milliers de vies, contribue à nous entraîner dans une crise financière inédite. Mais qui est donc ce coronavirus ? Pourquoi s’est-il montré bien plus nocif qu’une grippe exceptionnelle ? Pourquoi s’est-il généralisé plus vite qu’Ebola ? Pourquoi les autorités sanitaires françaises semblent l’avoir à ce point sous-estimé ? Quelle est la meilleure méthode pour le combattre ? Qu’est-ce qu’il dit de notre pays, dans son rapport avec la santé publique et la recherche fondamentale ?

Pour en parler, nous nous sommes mis en contact avec Samuel Alizon. Samuel Alizon est biologiste, directeur de recherche au CNRS, spécialiste en modélisation des maladies infectieuses. Il a beaucoup travaillé sur la reproduction du coronavirus. C’est aussi un chercheur engagé, qui a des idées assez claires sur la recherche fondamentale en France. Une recherche maltraitée depuis trop longtemps par les pouvoirs politiques successifs.

Anonyme a dit…

« Rester confiné chez soi, sur son canapé, n’a strictement rien à voir avec une période de guerre »

Les mots ont un sens. « La pandémie à laquelle nous sommes confrontés exigent des mesures plutôt opposées à un temps de guerre » explique l’économiste et chroniqueur de Basta ! Maxime Combes dans cette tribune.

"Non, nous ne sommes pas en guerre. Nous sommes en pandémie

« Nous sommes en guerre ». A six reprises, lors de son allocution, Emmanuel Macron a utilisé la même expression, en essayant de prendre un ton martial. L’anaphore voulait marquer les esprits et provoquer un effet de sidération. Avec deux objectifs sous-jacents. L’un sanitaire : s’assurer que les mesures de confinement – mot non prononcé par le président de la République – soient désormais appliquées. L’autre politique : tenter d’instaurer une forme d’union nationale derrière le chef de l’Etat. Le tout également pour faire oublier les mesures contradictoires et les hésitations coupables de ces derniers jours.

Pourtant les mots ont un sens. Et c’est non, mille fois non : nous ne sommes pas en guerre. Nous sommes en pandémie. C’est suffisant, et totalement différent. Aucun État, aucun groupe armé n’a déclaré la guerre à la France, ou à l’Union européenne. Pas plus que la France n’a déclaré la guerre (article 35 de la Constitution) à un autre État. Le Covid-19 ne se propage pas en raison du feu de ses blindés, de la puissance de son aviation ou de l’habilité de ses généraux, mais en raison des mesures inappropriées, insuffisantes ou trop tardives prises par les pouvoirs publics."
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Point besoin d’économie de guerre, juste d’arrêter de naviguer à vue

"Alors, oui, sans doute faut-il prendre des mesures d’exception pour réorganiser notre système économique autour de quelques fonctions vitales, à commencer par se se nourrir et produire le matériel médical nécessaire. Deux mois après les premières contaminations, il est d’ailleurs incroyable qu’il y ait encore des pénuries de masques pour protéger celles qui sont en première ligne : réorienter, par la réquisition si nécessaire, des moyens de production en ce sens aurait déjà dû être fait. Histoire de ne pas avoir à refuser d’exporter des masques comme l’UE le fait désormais, y compris avec la Serbie qui a pourtant entamé son processus d’adhésion : où est donc la solidarité européenne ?

Point besoin d’économie de guerre pour cela. Juste besoin d’arrêter de naviguer à vue et d’enfin prendre les mesures cohérentes entre elles, fondées sur ce principe de solidarité, qui permettront que chaque population, riche ou pauvre, puisse faire face à la pandémie. La participation consciente et volontaire de l’ensemble de la population aux mesures de confinement nécessaires n’en sera que facilitée. Et la dynamique de l’épidémie d’autant plus facilement brisée. Le monde de demain se joue dans les mesures d’exception d’aujourd’hui."

Maxime Combes, économiste et membre d’Attac.


https://www.bastamag.net/pandemie-covid19-coronavirus-Macron-guerre-virus-confinement