mardi 17 mars 2020

A-t-elle su et prévenu trois mois avant ? Et dans ce cas pourquoi rien n'a-t-il été fait ? Pourquoi raconte-t- elle cette histoire maintenant quand il est trop tard ? Se rend-elle compte qu'elle engage sa responsabilité pénale et celle des autres personnes qu'elle dit avoir prévenues ?




 Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Mais où est passé le stock stratégique de masques ..." :

Coronavirus : Buzyn affirme avoir prévenu Philippe et Macron dès janvier de l'ampleur de la crise
L'ancienne ministre de la Santé, qui a quitté son poste pour candidater aux municipales à Paris, assure que les municipales étaient une «mascarade».
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"Mais la polémique est déjà lancée et les déclarations d'Agnès Buzyn ont fait réagir la classe politique, à commencer par Jean-Luc Mélenchon. «Les aveux d'Agnès Buzyn sont consternants. Il est impossible de laisser passer sans rien relever. Il faut d'abord pouvoir vérifier si ce qu'elle dit est vrai. A-t-elle su et prévenu trois mois avant ? Et dans ce cas
pourquoi rien n'a-t-il été fait ? Pourquoi raconte-t- elle cette histoire maintenant quand il est trop tard ? Se rend-elle compte qu'elle engage sa responsabilité pénale et celle des autres personnes qu'elle dit avoir prévenues ? La mission d'information décidée ce matin en conférence des Présidents à l'Assemblée nationale doit se saisir de ces aveux », a commenté le patron de LFI sur Facebook."
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https://www.lefigaro.fr/politique/pour-agnes-buzyn-les-municipales-ont-ete-une-mascarade-au-regard-du-coronavirus-20200317 

13 commentaires:

Anonyme a dit…

Toute grand prof de médecine qu'elle soit, cette ambitieuse politicienne s'est plantée ! Je doute fort qu'elle ait prévu avant tout le monde l'évolution du virus ? Ou alors, c'est vraiment irresponsable d'avoir quitté son ministère en pleine tourmente ? Heureusement que son successeur est vraiment à la hauteur ! Je pense que pas moins que les parisiens, l'ensemble des français n'a rien perdu de son plantage politique ! Exit Buzyn ...

Anonyme a dit…

Buzyn grande devineresse avait tout prévu ! L'ampleur de la crise actuelle avec le coronavirus ? Ouais peut-être ? Mais sa défaite aux municipales, l'avait-elle prévue ? De toute façon un ministre qui quitte ses fonctions en pleine crise sanitaire, c'est soit de la lâcheté ? Soit du je-m'en-foutisme ? Soit une ambition démesurée ? Mme est contrariée, les français s'en remettront sans peine et je l'espère, les parisiens aussi.

Anonyme a dit…

Aveux d’Agnès Buzyn : une défaillance criminelle de l’État Macron ?

« On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade » vient de nous dire la pauvre Agnès Buzyn en parlant des élections municipales, entre ces sanglots dont elle n’est pas avare.

Ces aveux formulés dans le journal le Monde et selon lesquels le plus haut sommet de l’État savait parfaitement la catastrophe qui se profilait sont assez terrifiants. « Quand j’ai quitté le ministère, assure-t-elle, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu. » Bien sûr, c’est une pure et simple désertion qu’elle a commise et qu’elle reconnaît aujourd’hui en essayant assez lâchement de s’en défausser. Mais de cela elle se débrouillera avec sa conscience sur laquelle pèsera une partie de ces morts qui vont tomber, emportés par le virus, et dont on sait parfaitement qu’ils vont se compter par milliers. Dormez bien Madame Buzyn, si vous le pouvez.
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"Bien évidemment, l’auteur principal et direct des morts de la pandémie est bien le coronavirus. Mais il existe aussi comme vient de l’avouer Agnès Buzyn des auteurs indirects dont la culpabilité si elle est établie serait accablante. Le chef de l’État, le Premier ministre, la ministre de la santé, le directeur général de la santé, savaient donc à quoi s’en tenir dès janvier ? Alors manifestement, n’ayant pas pris les mesures afin de l’éviter alors qu’elles étaient de leur compétence, en n’appliquant pas les « diligences normales » qu’exigeaient leurs responsabilités, ils ont contribué à créer la situation d’une catastrophe aggravée. Et en s’abstenant d’agir, ils ont commis une faute pénale caractérisée en exposant autrui « un risque d’une particulière gravité qu’ils ne pouvaient ignorer ».

Par conséquent, compte tenu de l’ampleur de tout ceci, comme cela avait été le cas pour l’affaire du sang contaminé, il est indispensable que la Cour de Justice de la République soit saisie d’une procédure dirigée contre les ministres pour dire si leur défaillance est établie ainsi que le prétend Agnès Buzyn et prononcer à leur encontre les sanctions à la mesure du dommage subi. Le juge judiciaire de droit commun doit l’être pour les fonctionnaires qui n’ont pas fait leur devoir comme cela avait été également le cas dans l’affaire du sang contaminé.

Emmanuel Macron quant à lui ne risque rien. Avec ses propres pouvoirs et un Parlement à sa botte, celui qui pouvait tout est protégé par son immunité.

Reste le déshonneur."

Régis de Castelnau


https://www.vududroit.com/

Anonyme a dit…

« On aurait dû tout arrêter » : Agnès Buzyn accable la gestion gouvernementale de l’épidémie

"Dans une interview accordée au Monde ce 17 mars, Agnès Buzyn est revenue sur la gestion de l’épidémie et le maintien des élections décidé par le gouvernement, un maintien des municipales dans lequel est intervenu des querelles politiciennes entre LR et LREM. Des choix qu’elle regrette a posteriori et qui pointe à nouveau la gestion plus qu’erratique et dangereuse du gouvernement qui se plaît désormais à fustiger l’indiscipline de la population pour mieux imposer une gestion répressive de l’épidémie."
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"Des déclarations qui indique que si Buzyn a agit en connaissance de cause, sachant « que la vague du tsunami était devant nous »…montrent en définitive que le gouvernement n’était pas moins informé, au regard de l’expérience de la Chine, et plus proche de l’Italie. Ainsi, cette confession d’Agnès Buzyn met à nu tout le discours du gouvernement et la propagande macronienne durant des semaines, mais elle rappelle le caractère erratique de la gestion de l’épidémie par le gouvernement : La ministre de la Santé « savait », tandis qu’Emmanuel Macron s’affichait au théâtre pour nous convaincre qu’il était possible de continuer à vivre une vie normale. Elle « savait », alors que le gouvernement annonçant le maintien du premier tour des municipales. Un véritable scandale, qui en dit long sur la soi-disant « transparence » du gouvernement depuis le début de cette crise sanitaire.

Alors qu’aujourd’hui ce même gouvernement, en père fouettard, vient sermonner la population qui « manque de rigueur » et de « discipline », ces déclarations éclairent bien la culpabilité du gouvernement dans l’évolution de la situation !"



https://www.revolutionpermanente.fr/On-aurait-du-tout-arreter-Agnes-Buzyn-accable-la-gestion-gouvernementale-de-l-epidemie

Anonyme a dit…

Le rétropédalage deviendrait-il une discipline gouvernementale ?


https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Coronavirus-et-municipales-Agnes-Buzyn-retropedale-et-precise-ses-propos-1679164

Anonyme a dit…

Que d'inepties chez les donneurs de leçon anti-Macron dont le vision est obscurcie par la haine, le dépit, les frustrations et autres jalousies et ambitions contrariées ! Buzyn est dépitée ? Quelle importance ? Heureusement une majorité de français est lucide et respecte les consignes de sécurité qui de de toutes façons ne peuvent être appliquées qu'en fonction de l'évolution de la situation. Y a que les "y-a-qu'à - Faut-qu'on" qui savaient tout avant tout le monde ! Mais ceux là, on sait ce qu'ils valent vraiment... pas grand chose !

Anonyme a dit…

Mascarade qu'elle a dit?
Voilà un terme qui s'applique parfaitement à l'attelage gouvernemental auquel elle participe allègrement depuis le début.
Jamais avare de verser une larme, la République devrait s'engager à lui fournir un stock de mouchoirs en guise de retraite !

Anonyme a dit…

12h38 à force de passer du cirage en toutes circonstances, tu finis de décrédibiliser l'action de ce gouvernement...
Ton action confine à la mascarade.

Anonyme a dit…

#LESTRAVAILLEURSENPREMIÈRELIGNE
Coronavirus. La crise du Grand Est : un résultat des mesures néolibérales sur l’hôpital public

"Hier, encore six nouveaux décès étaient
décomptés dans le Grand Est, épicentre de l’épidémie qui compte déjà 1.563 cas et 51 morts. La liste s’alourdit donc ainsi que la crise de l’hôpital dans la région. Une crise qui n'est pas nouvelle, et qui a commencé l’année passée avec notamment la mise en place de la réforme des urgences à l’hôpital de Mulhouse et un manque de moyen toujours plus important pour les soignants."
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Crise du coronavirus ou crise du néolibéralisme ?

"Mulhouse, un exemple parmi tant d’autres de la situation atroce dans laquelle se trouvent les hôpitaux, conditions de travail intenables, manque de moyens et de personnel, les soignants alertent en vérité depuis plus d’un an les autorités. Des collectifs inter urgence et inter hôpitaux montés à la hâte et qui ont été de toutes les mobilisations pour marquer leurs craintes et leurs besoins et qui avaient alerté bien en amont du gouvernement de la nécessité d’agir vite.

La crise était à prévoir quand on sait les dysfonctionnements qui existe dans le système néolibérales et les coupes budgétaires effectués par Buzyn. Aujourd’hui le Grand Est est le premier foyer, mais les soignants parisiens craignent à raison que la situation soit la même en France. Sur France 2 ce soir en face d’un Philippe toujours aussi démagogue sur leur situation expliquait le manque de matériel auquel font face les équipes. Des carences qui s’accroissent et une défaillance de plus en plus visible alors que nous traversons une crise sanitaire des plus graves.

Que pouvons-nous attendre d’un gouvernement qui n’a rien fait pour répondre à la détresse des hospitaliers pendant si longtemps ? Il faut revendiquer d’autres mesures, des moyens importants, la réquisition des entreprises pour produire du matériel de soin, une campagne de dépistage massif ou encore la fermeture des usines et entreprises « non essentielles » alors qu’à Mulhouse encore la population est obligée de travailler, comme les guichetiers par exemple à la SNCF."


https://www.revolutionpermanente.fr/Coronavirus-La-crise-du-Grand-Est-un-resultat-des-mesures-neoliberales-sur-l-hopital-public

Anonyme a dit…

Chronique de bouffon ou va-t'en guerre patenté?

Chroniques confinées #1 : premières réflexions à chaud


<< Nous ne sommes pas en guerre >>

"Celui de la « guerre », affirmera le président, quelques heures plus tard en direct sur toutes les ondes. Sans jamais prononcer le mot « confinement », ni expliciter concrètement les mesures qui seront mises en œuvre pour l’organiser, Emmanuel Macron nous offre un condensé de ce qui le caractérise : déni du réel (le premier tour des municipales s’est passé dans de bonnes conditions), auto-congratulation (le gouvernement a été à la mesure de l’enjeu), personnalisation à outrance et autoritarisme (mise entre parenthèse provisoire de la séparation des pouvoirs exécutif et législatif), destruction du langage (l’anaphore « nous sommes en guerre », alors que ce que nous vivons est une pandémie) et quelques bribes de « et en même temps » (suspension des réformes antisociales, vibrant hommage aux services publics).

Nous ne sommes pas en guerre, mais, ce qui est certain, c’est que nous le serons bientôt. Contre ceux qui ont conduit à cette situation. Qui ont dégommé l’hôpital, asséché la recherche, pilonné le reste des services publics. Qui ont repoussé le plus longtemps possible les mesures sanitaires qui s’imposaient pourtant afin de ne pas ralentir la marche du Capital. Qui ont alerté le pouvoir, comme l’affirme Agnès Buzyn, sur la folie de maintenir les élections municipales avant de courir s’y présenter. Et qui laissent désormais tant de travailleurs et de travailleuses exposé·es au danger alors que les cadres et les patrons se permettent de les télé-exploiter à distance depuis leurs palaces confinés.

Un jour passe. La chape s’abat sur le pays. 100 000 gendarmes et policiers, ainsi que des militaires, sont annoncés dans nos rues – comme pour chaque gros acte des gilets jaunes. Sans doute qu’un choc psychologique est nécessaire pour convaincre les nombreux esprits rétifs de la gravité du moment. On s’efforce de ne pas tourner en rond, se trouve des tâches à effectuer, s’impose un calendrier, se fixe des objectifs. On lit ce livre qui prenait la poussière depuis trop longtemps, regarde ce film qu’on nous a tant et tant conseillé. (Pas mal, mais peut-être un peu long ?) On se lance des défis : faire de l’exercice quotidien, apprendre une nouvelle langue, se laisser pousser la barbe… Pour la première fois depuis longtemps, une partie non-négligeable de la population reprend la maîtrise de son temps, de son corps, malgré les contraintes nombreuses à gérer (télétravail, enfants à charge, parents ou proches dépendants, isolement, précarité). Peut-être que vont commencer à germer, dans tous ces esprits enfin libres de penser, les graines de la révolution que nous espérons tant, et que la déroute généralisée actuelle rend plus que jamais nécessaire, et même vitale."
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https://lepoing.net/chroniques-confinees-1-premieres-reflexions-a-chaud/

Anonyme a dit…

COVID-19
Pénurie de masques face au Covid-19 : la faillite des gouvernements successifs dans la gestion des stocks

"Face à la pénurie, le gouvernement a commandé en urgence 200 millions de masques dits FFP2, indispensables pour protéger les personnels soignants des hôpitaux ou des cabinets médicaux. Pourquoi avoir attendu plus d’un mois après le début de l’épidémie ? Pourquoi la France ne dispose-t-elle que de stocks stratégiques restreints ? Explications.

« Ce qu’il faut résoudre, absolument résoudre, c’est la question des masques. » Philippe Juvin est chef du service des urgences de l’hôpital Georges Pompidou à Paris. Rattaché à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, il considère ne pas faire partie des plus mal lotis en matière de matériel et de personnel. « Mais je regarde toute la médecine de ville, tous nos collègues médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, toutes ces personnes qui vont à domicile aider les personnes âgées à faire leur toilette, à manger... Ils n’ont pas de masques ! » s’indigne-t-il le 18 mars [1].

Quelques jours plus tôt, SOS Médecins, dont les soignants se rendent au domicile des personnes malades, alertait déjà les autorités, n’obtenant « au compte-goutte que quelques masques, souvent périmés, et en quantités ridiculement insuffisantes ». « Déjà plusieurs médecins de SOS sont contaminés. Certains sont hospitalisés. D’autres se retirent de crainte de devenir porteurs du virus et d’infecter des patients ou leur familles » [2]. Des masques de protection doivent être « livrés dans les 25 départements les plus touchés » dès ce 19 mars, a répondu Emmanuel Macron lors de sa deuxième allocution. Comment en sommes-nous arrivés à une telle situation alors que le virus est détecté en France dès le 24 janvier et que le risque épidémique était sérieusement envisagé par de nombreux scientifiques depuis plus d’un mois ?"
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Gérer la pénurie

"Selon Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, « il y a une équivalence stricte des masques chirurgicaux avec les masques FFP2 pour les virus transmis par voie gouttelettes ». Il justifie son propos par une étude publiée en 2019 dans la revue médicale américaine Jama. « Se baser sur une étude portant sur la grippe pour étayer des recommandations sur le coronavirus peut paraitre d’autant plus léger que cette étude est largement critiquée et que les recommandations en vigueur en France du Haut conseil de la santé publique et de la Société française d’hygiène hospitalière, ainsi que celles en vigueur aux États-Unis et en Chine sont unanimes pour promouvoir l’usage du FFP2 pour les professionnels de santé », estime le journal spécialisé en ligne Caducee.

Se contenter de masques chirurgicaux pour protéger toute une partie des professionnels de santé, et alors même que la médecine de ville est appelée en renfort pour éviter que les hôpitaux ne soient surchargés, relève d’une gestion de la pénurie. « Au cabinet, on n’a quasiment plus de masques de type FFP2. Les masques chirurgicaux sont disponibles, mais ce sont des passoires [10]. On est deux médecins contaminés sur cinq, je suis positif depuis lundi. Et l’une des deux remplaçantes est en train de se faire tester. Le combat va se terminer faute de combattants », témoigne le médecin généraliste Jean-Paul Hamon, installé à Clamart (Hauts-de-Seine) et président de la Fédération des médecins de France. La question est aussi urgente concernant d’autres protections : gants, lunettes, surblouses ou gel hydroalcoolique risquent aussi de manquer."

Sophie Chapelle


https://www.bastamag.net/masques-chirurgicaux-FFP2-stocks-penurie-Covid19-malades-hopitaux-medecins-generalistes

Anonyme a dit…

Entre "mascarade des municipales" et report des élections : le 2ème tour prévu le 21 juin, jour de la fête de la musique...
De qui se moque t-on ?


https://www.lepoint.fr/politique/ce-gouffre-que-revele-l-aveu-d-agnes-buzyn-18-03-2020-2367677_20.php

Anonyme a dit…

"Elle part en vrille"

« Je ne veux pas l’accabler, mais elle part en vrille, grince, au téléphone, un autre ministre, poids lourd du gouvernement. Je suis un peu étonné... En tout cas, ce n’est pas ce que j’ai vu. Elle n’a jamais dit ça en conseil des ministres. Elle se contredit, en plus. » De fait, le 24 janvier, Agnès Buzyn déclarait lors d’un point presse que « le risque de propagation du coronavirus dans la population est très faible ». Une phrase qui tourne désormais en boucle sur les réseaux sociaux..."
(...)


https://www.marianne.net/politique/lunaire-et-pathetique-consternation-au-gouvernement-apres-les-propos-choc-de-buzyn-sur-le