Condamné pour association de malfaiteur en relation avec une entreprise terroriste à 9 ans de prisons ramenés à 6 en appel, Kamel Daoudi, ingénieur en informatique franco-algérien de 45 ans a été arrêté en septembre 2001 après un voyage de 3 mois en Afghanistan.
Présenté dans la presse comme le webmaster de Ben Laden, suspecté sans preuves d’avoir préparé un attentat contre l’ambassade américaine à Paris, après une instruction bâclée et sous pression américaine et quatre ans en quartier de haute sécurité, il sort en 2008 et refuse son extradition en Algérie où il n’a vécu que quatre ans et ne connaît personne.
La Cour européenne des droits de l’homme reconnaît l’iniquité de cette expulsion, mais l’administration française et le Ministère de l’Intérieur ne veulent rien entendre. En douze ans, Kamel Daoudi aura été ballotté d’hôtels en locations, de la Creuse à la Haute-Marne, du Tarn au Cantal, en passant par la Charente-Maritime, aux frais de L’État car il lui est interdit de travailler. Dans les bourgs ou petites villes où il a été assigné, il suscite en général de la crainte au début puis se fait admettre.
Obligé de pointer deux, trois ou quatre fois par jour à la gendarmerie depuis douze ans, vivant grâce aux subsides de sa famille, en ayant lui-même fondé une, il a demandé le 19 février dernier à la Cour d’Appel de Paris la fin de ce qu’il considère comme un supplice digne de Sisyphe « Ce n’est pas la société qui produit la prison. C’est au contraire la prison qui produit la société. L’assigné à résidence permet à chacun de mesurer la liberté qui lui est octroyée surtout en cette période de confinement généralisé. » dit-il. Coronavirus oblige, le délibéré a été repoussé.
±±±±±±±±±±±±±±± Assigné à résidence, assigné à Résistance !
ASSIGNÉ À RÉSIDENCE DEPUIS 2008
"A 45 ans, Kamel Daoudi en est à son septième changement d’assignation à résidence. Cette fois-ci, c’est à Aurillac que la justice française a décidé de l’envoyer. Dans cette ville de 25 000 habitants, à plusieurs centaines de kilomètres de sa compagne et de ses quatre enfants, le sentiment d’isolement est omniprésent."
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#ToutPeutArriver #KamelDaoudi #Confiné
KAMEL DAOUDI, CONFINÉ DEPUIS 12 ANS
Le Média
https://youtu.be/TXf_bmWgwe8
Condamné pour association de malfaiteur en relation avec une entreprise terroriste à 9 ans de prisons ramenés à 6 en appel, Kamel Daoudi, ingénieur en informatique franco-algérien de 45 ans a été arrêté en septembre 2001 après un voyage de 3 mois en Afghanistan.
Présenté dans la presse comme le webmaster de Ben Laden, suspecté sans preuves d’avoir préparé un attentat contre l’ambassade américaine à Paris, après une instruction bâclée et sous pression américaine et quatre ans en quartier de haute sécurité, il sort en 2008 et refuse son extradition en Algérie où il n’a vécu que quatre ans et ne connaît personne.
La Cour européenne des droits de l’homme reconnaît l’iniquité de cette expulsion, mais l’administration française et le Ministère de l’Intérieur ne veulent rien entendre. En douze ans, Kamel Daoudi aura été ballotté d’hôtels en locations, de la Creuse à la Haute-Marne, du Tarn au Cantal, en passant par la Charente-Maritime, aux frais de L’État car il lui est interdit de travailler. Dans les bourgs ou petites villes où il a été assigné, il suscite en général de la crainte au début puis se fait admettre.
Obligé de pointer deux, trois ou quatre fois par jour à la gendarmerie depuis douze ans, vivant grâce aux subsides de sa famille, en ayant lui-même fondé une, il a demandé le 19 février dernier à la Cour d’Appel de Paris la fin de ce qu’il considère comme un supplice digne de Sisyphe « Ce n’est pas la société qui produit la prison. C’est au contraire la prison qui produit la société. L’assigné à résidence permet à chacun de mesurer la liberté qui lui est octroyée surtout en cette période de confinement généralisé. » dit-il. Coronavirus oblige, le délibéré a été repoussé.
±±±±±±±±±±±±±±±
Assigné à résidence, assigné à Résistance !
ASSIGNÉ À RÉSIDENCE DEPUIS 2008
"A 45 ans, Kamel Daoudi en est à son septième changement d’assignation à résidence. Cette fois-ci, c’est à Aurillac que la justice française a décidé de l’envoyer. Dans cette ville de 25 000 habitants, à plusieurs centaines de kilomètres de sa compagne et de ses quatre enfants, le sentiment d’isolement est omniprésent."
"On se retrouve étranger dans sa propre famille."
Kamel Daoudi
.../...
https://www.amnesty.fr/liberte-d-expression/actualites/les-autorites-sacharnent-sur-lui-depuis-12-ans
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