lundi 30 mars 2020

C'est la guerre, malheur à celui qui se pose des questions ! | Marianne


Emmanuel Macron est en train de comprendre ce à quoi est réduit un président français. Appuyer sur des boutons, seul dans le cockpit, et constater que rien ne se passe.



https://www.marianne.net/debattons/editos/c-est-la-guerre-malheur-celui-qui-se-pose-des-questions

« - Faites livrer des masques, des tests, qu’on sache tout de suite qui est malade. 
- Monsieur le Président, on n’en a même pas assez pour les soignants. 
- Mais il faut en fabriquer ! Faites tourner les usines. 
- Mais Monsieur le Président, il n’y a plus d’usine en France depuis longtemps. Souvenez-vous, on trouvait ça génial, une société de services. L’industrie, les usines, c’était ringard. Il fallait que tout le monde devienne autoentrepreneur... 
- Alors on fait quoi? 
- On fait une intervention télé, vous leur dites que les masques, ça sert à rien, mais qu’on est en guerre et qu’on va gagner.
 »

11 commentaires:

Anonyme a dit…

Le virus de la connerie a gagné le pays depuis 2017...

Anonyme a dit…

« Allô l’Etat, l’heure de l’autopsie arrive »
QG TV


https://youtu.be/PZ_MVtJkZSM


« Allô l’Etat, l’heure de l’autopsie arrive » Un montage d’Adrien AdcaZz pour QG au sujet de la gestion de la crise sanitaire du coronavirus par le gouvernement.

Vous en avez marre des médias dominants ? Soutenez QG, le média du peuple, par le peuple et pour le peuple, ici! 👉 https://qg.media/

Anonyme a dit…

La SNCF « rechigne » à protéger les cheminots contre le coronavirus


« On nous alerte sur la nécessité d’un confinement total mais on nous envoie au travail dans ces conditions » : les cheminots voient rouge. 365 cheminots ont été testés positifs au Covid-19 selon les syndicats, et près de 1.500 en présenteraient des symptômes. Des chiffres qui auraient doublé en une semaine par manque de matériel de protection.

« La direction nous a fourni deux masques chirurgicaux à usage unique à n’utiliser qu’en cas de crainte de contact avec des personnes contaminées, un flacon de trente millilitres de gel hydroalcoolique et trois ou quatre lingettes désinfectantes, parfois desséchées, dans un petit sachet », énumère à Reporterre Vladimir Perfiloff, au volant, chaque jour, de plusieurs lignes de Transilien. C’est un bien maigre attirail de protection qui ne rassure pas les cheminots restés au travail. « L’un de mes collègues a été prendre son service à Rambouillet. Lorsqu’il est arrivé, personne n’était sur place pour lui remettre le nécessaire. On lui a dit par téléphone de mettre ce qui lui restait de gel sur un sopalin », continue l’homme, actuellement placé en quatorzaine à la suite d’un possible contact avec une personne atteinte du coronavirus.

Depuis le début de la crise, la SNCF a été épinglée à maintes reprises par l’inspection du travail. Selon un document daté du 25 mars consulté par Reporterre, un conducteur a constaté le 18 mars, à sa prise de service, que personne n’était présent pour nettoyer sa cabine. Il s’y est installé puis a appris que le conducteur précédent présentait les symptômes du Covid-19. Contamination avérée le soir même. Le conducteur ne disposait pas de gel hydroalcoolique, uniquement de quelques lingettes. Le lendemain des faits, et alors que son chef avait été prévenu de la situation, on l’a enjoint à prendre son poste comme à l’accoutumée. Lorsque le cheminot a voulu exercer son droit de retrait, son supérieur lui a demandé d’effectuer la démarche sur place : celle-ci ne serait pas valable par téléphone ou par courriel… Mis au chômage technique durant deux jours, il a consulté un médecin qui l’a placé en quatorzaine, contre l’avis de sa hiérarchie."
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« On nous alerte sur la nécessité d’un confinement total mais on nous envoie au travail dans ces conditions »

"Et pour ceux qui doivent garder leurs enfants, les discussions patinent. Le décret présidentiel du 16 mars indique que seul l’un des deux parents doit déposer une demande de congé spécial et signer une attestation sur l’honneur. La SNCF Paris-Rive gauche a ajouté une règle fustigée par ses salariés : prouver par attestation de l’employeur du conjoint que celui-ci se déplace pour travailler et ne dispose pas du même congé spécial. Si celui-ci est auto-entrepreneur ou en en télétravail, il lui est impossible de fournir ce papier, et le cheminot ne peut donc pas prendre son congé.

« On nous alerte sur la nécessité d’un confinement total, on nous demande même d’arrêter les footings mais on nous envoie au travail dans ces conditions », s’offusque
"Azdine Bouamara, lui aussi conducteur en Île-de-France. La CGT, dont il est membre, pointe les contradictions du gouvernement. Il l’affirme : « Le gouvernement devrait obliger l’arrêt de l’activité économique superflue. L’activité a fortement diminué depuis le 24 mars. Mais les seules industries qui devraient encore fonctionner sont celles qui assurent les chaînes alimentaire, sanitaire et énergétique. »

Sur un tract distribué depuis le lundi 23 mars, on peut lire : « Il n’est pas entendable que le Premier ministre interdise de se rendre à l’enterrement d’un grand parent, tout en expliquant que les ouvriers et employés doivent se rendre au travail. » Certes, l’heure est à la diminution drastique du plan de transport. Mais ceux qui restent, eux, ne s’en sentent pas mieux protégés."


https://reporterre.net/La-SNCF-rechigne-a-proteger-les-cheminots-contre-le-coronavirus

Anonyme a dit…

Eh ben voilà, un reclassement qui fout la trouille !


"On a balayé un peu rapidement cette histoire. L'hypothèse selon laquelle elle est devenue complètement folle et qu'elle a pété les plombs au lendemain d'une défaite électorale, ce n'est pas audible"
(...)
(Quand bien même), l'ex belle-fille de Simone Veil a été recrutée par Unicancer qui regroupe les fédérations de lutte contre le cancer, comme conseillère bénévole pour gérer la crise de coronavirus."


https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/agnes-buzyn-nest-pas-folle-les-propos-de-lancienne-ministre-nont-pas-fini-de-faire-reagir_445788

Anonyme a dit…

"Quand on mène une bataille, on doit être unis pour la gagner. Et je pense que toutes celles et ceux qui cherchent déjà à faire des procès, alors que nous n'avons pas gagné la guerre, sont irresponsables", a déclaré le président de la république lors d'une visite d'une fabrique de masques à Saint-Barthélemy d'Anjou (Maine-et-Loire).
Irresponsable mais pas coupables ? Je pense qu'il a raison ! L'heure des comptes viendra mais aujourd'hui c'est prématuré ! Nous sommes tous concernés, peut-être les vieux plus que les jeunes ? Et encore ce n'est pas certain ?
"Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés" Les animaux malades de la peste, Jean de la Fontaine

Anonyme a dit…

Comment le coronavirus remet notre monde en question

"L’occasion m’a été donnée il y a quelques années de prendre connaissance des travaux de Jared DIAMOND*, et particulièrement ceux de son livre référence “Collapse: How Societies Choose to Fail or Succeed” (2005) dans lequel il a étudié et répertorié exactement les principes que l’on retrouve dans l’effondrement des sociétés Mayas, des Vikings, des habitants de l’Ile de Pâques, de toutes les grandes civilisations d’Amérique centrale ou de Mésopotamie et, à chaque fois, les 5 mêmes facteurs étaient réunis…

Le premier de ces cinq facteurs on le connait, on ne parlait que de ça avant le COVID19, c’est le facteur environnemental. Nous avons infligé depuis deux siècles, et surtout depuis une cinquantaine d’années, des dommages environnementaux pour certains irréversibles, à notre environnement immédiat, comme les Mayas, dont la déforestation intensive (déjà), pour étendre leurs cultures, a totalement déréglé l’immédiat éco-système. La différence avec ces civilisations, c’est que la nôtre, son « environnement immédiat » c’est… notre petite planète toute entière !"
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"Le cinquième facteur c’est pas le moins inquiétant c’est que les élites dirigeantes sont incapables d’expertiser la chute de leur monde, elles sont incapables de changer leur prisme d’analyse. Quel est le résultat ? C’est simple : elles mènent une politique de caste, politique qui accentue le processus et qui précipite l’effondrement !

A bien y regarder, tous ces phénomènes se sont enchainés merveilleusement dans ce que d’aucuns appellent la « crise du coronavirus »… Y voir une crise est selon moi une erreur d’analyse. Nous sommes confrontés non pas à une crise, ce qui voudrait dire que le « système » retrouverait « après » son état « antérieur », mais bien à un effondrement du système, à la disparition d’un modèle. Pour s’en convaincre il suffit d’observer les efforts invraisemblable que mène certains pays pour contrer les effets économiques de ce virus. Et vas y que je te balance des milliards par ci, des milliards par là : $ 2000Mds injectés dans l’économie américaine, l’UE injecte 37Mds€ dans les régions, la France 4Mds€ dans les StartUps… et rien dans l’hôpital, etc etc. Si ça n’était qu’une crise, i.e. « le bouleversement passager d’un équilibre destiné à retrouver son état antérieur », ils ne s’agiteraient pas tous comme ça… Non ! Cette agitation fébrile n’a pour seul but que de sauver le monde, LEUR monde, tel qu’il est aujourd’hui."
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"Ces morts ne sont pas fortuites, non… Elles sont le résultat immédiat de décisions prises par les gouvernements successifs depuis 1983 dans la gestion de la santé publique en France, et depuis des décennies partout dans le monde par les gouvernements d’obédience libérale. Il est intéressant de noter à ce titre que les pays aux gouvernements plus « autoritaires » s’en sortent a priori mieux sur le plan humain que les pays plus « libéraux ». Il est intéressant de noter que c’est Cuba, cette infâme-dictature-communiste-où-les-gens-meurent-de-faim-tous-les-jours, qui envoie des médecins et des soignants, sans doute parmi les mieux formés au Monde, pour soutenir les équipes italiennes, mais comme le Venezuela ou la Russie. Les Italiens attendent encore l’aide de l’U.E., l’U.E. qui protège… les intérêts de la caste."
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https://www.lemondemoderne.media/

Anonyme a dit…

19h08 si Jean de la Fontaine vivait aujourd'hui, il destinerait sa citation aux élites et non aux animaux...
Et Macron assumerait de prendre sa part au naufrage au lieu de capolariser la bataille !

Anonyme a dit…

19h08 si Jean de la Fontaine vivait aujourd'hui, il destinerait sa citation aux élites et non aux animaux...
Et Macron assumerait de prendre sa part au naufrage au lieu de caporaliser la bataille !

Anonyme a dit…

Je pense que 19:29 voit plutôt juste par contre 19:56 et 57 ? Élucubrations sans intérêt aucun, ni pour lui ni pour les autres ! Désolé mon vieux mais tu radotes !

Anonyme a dit…

Souriez, vous êtes tracés !


"La crise du sanitaire que nous vivons actuellement bouscule notre mode de vie. La moitié de la planète est confinée chez elle. Les États prennent des mesures qui limitent l’exercice des libertés individuelles et collectives dans la lutte contre le coronavirus. Certains vont même plus loin et ont décidé de surveiller massivement leur population. En France, Emmanuel Macron s’est montré favorable à ce traçage des données afin de vérifier le respect des mesures de confinement. Un virage dangereux qui met en sursis nos droits fondamentaux.'
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Un phénomène mondial de pister les individus

"Cette localisation massive des personnes, atteintes ou non du COVID-19, n’est pas une volonté uniquement française. Dès le 19 mars, le Comité européen de la protection des données s’est montré favorable à ce traçage des données personnelles. Le 25 mars, Thierry Breton, commissaire européen au numérique, a demandé aux acteurs de la téléphonie mobile de transmettre les données anonymes de millions d’utilisateurs européens afin de vérifier si les mesures de confinement prises par les États membres sont bien respectées. Feu vert de ces derniers. Rien n’a été transmis à la Commission pour le moment mais on peut s’interroger de l’opportunité d’une telle mesure. Pourquoi vouloir détenir des millions de données qui peuvent potentiellement tombées entre de mauvaises mains après la crise sanitaire ? Les GAFA raffolent de nos données, en spéculant dessus, et nous connaissons parfaitement les liens poreux qui existent entre la Commission et certains acteurs du numérique. Alors que des mesures auraient pu être prises en terme de santé publique ou de politique industrielle, notamment relocaliser la fabrication de nos médicaments, la Commission préfère s’attaquer à nos libertés fondamentales en cette période de confinement et de crise pandémique."
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"Ainsi, sous couvert d’une lutte contre le coronavirus et veiller au respect des mesures de confinement, les États en profitent pour renforcer leur arsenal législatif pour mieux nous espionner. Cette emprise ne date pas d’aujourd’hui mais démontre une volonté de contrôler nos vies par nos dirigeants avec la complicité des géants du numérique. Nos démocraties sont très fragiles à l’heure de l’intelligence artificielle et nous, citoyennes et citoyens, devons plus que tout redoubler de vigilance quant à l’utilisation de nos données personnelles et avoir un usage raisonné de nos smartphones."


https://www.lemondemoderne.media/

Anonyme a dit…

TRIBUNE

« Il faut un nouveau capitalisme » : épidémie de socialisme dans la Macronie


« Il faut un nouveau capitalisme, qui soit plus respectueux des personnes, qui soit plus soucieux de lutter contre les inégalités et qui soit plus respectueux de l’environnement ». La phrase n’est pas de Jean-Luc Mélenchon, ni de Philippe Poutou, mais de Bruno Le Maire, notre très libéral ministre de l’Économie, sur BFM, ce lundi.

Il ne s’agit pas d’un soudain délire individuel, ni d’un dérapage. Rappelons-nous des insinuations d’Emmanuel Macron lors de son allocution présidentielle : annonçant le confinement sans le nommer, il en profitait pour tacler la libéralisation de la santé. Il y eut ensuite les menaces de nationalisation, la demande aux entreprises de mettre la pédale douce sur le versement des dividendes aux actionnaires, les réquisitions, ou le débat sur une possible interdiction des licenciements pendant le confinement – mesure appliquée en Espagne, notamment. Des mesures de rationnement à l’envoi d’enseignants dans les champs, notre gouvernement s’est-il découvert une soudaine passion soviétique, reniant son idéologie libérale assumée ?

N’allons pas si vite en besogne. Au-delà des grandes déclarations, bien des mesures prises se situent dans la pure continuité de l’idéologie libérale des Marcheurs et de leurs alliés de droite comme de gauche. On continuera donc d’envoyer des millions de gens travailler sans protection malgré le danger pour leur santé et celle du reste de la population. Le tout sous la vigilante surveillance de la police. Mais tout de même, il se passe quelque chose. Ce sera difficile à assumer pour nos dirigeants."
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"Les ministres et les députés ne nous feront pas oublier le passé. Ils ne viennent pas d’arriver. Ils ont été aux manettes durant les dernières décennies. Ce sont eux qui ont mis en place des mesures d’austérité conformes à une idéologie absurde considérant que la santé, l’éducation ou la recherche doivent répondre aux mêmes impératifs de rentabilité qu’une boutique de fringues ou un parc d’attractions. Ce sont eux qui nous ont condamnés durant des décennies, et qui font aujourd’hui mine de s’acheter une conscience, en prévision du dépôt de bilan.

Ressortons les archives, rappelons-nous l’histoire des réformes, questionnons ce modèle social dans lequel un courtier en assurances peut être payé cent fois plus que la personne qui produira, transportera ou passera à la caisse ce qui remplira notre assiette. Ils nous parlent des limites du capitalisme ? Prenons-les au mot. Reprenons nos affaires en main. Car cette pandémie aura au moins jeté un regard cru sur l’échec d’un modèle hégémonique. L’économie actuelle s’effondre, et la classe dirigeante comme ses relais médiatiques et politiques, apparaît soudain pour ce qu’elle n’a jamais cessé d’être : une classe parasitaire, prête à nous laisser crever pour conserver sa position dominante."


https://lepoing.net/il-faut-un-nouveau-capitalisme-epidemie-de-socialisme-dans-la-macronie/