lundi 13 janvier 2020

Alain Badiou

https://www.facebook.com/1525946311057835/posts/2500156513636805/

2 commentaires:

Anonyme a dit…

L'affaire est entendue...
"Pivot" ou "équilibre" n'ont été que des leurres pour détourner l'attention. Ajouter trois mois de palabres pour anesthésier une majorité de citoyens et le tour de passe passe sous l'apparence du "point" de négociation...
Et pendant ce temps-là, Édouard Philippe va freiner la dépigmentation de ses poils de barbe du côté gauche...
L'excès de nervosité du bonhomme était palpable lors de l'interview. Et son autoritarisme aussi!

Anonyme a dit…

Pschitt ! Tenir bon.

«Les annonces d’Edouard Phillippe samedi vont aller tout droit à la poubelle bien encombrée où gisent déjà les trouvailles de dernière minute des précédents gouvernements « droits dans leurs bottes » qui finissent en capilotade. Il faut tenir bon. Les embrouilles de dernières minutes ne changent rien au fond ni même à la forme du projet gouvernemental. Ces gens surestiment leur pouvoir et sous-estiment l’exaspération populaire.

Cette semaine, nous enchaînons plusieurs journées d’actions interprofessionnelles. C’est un moment décisif. Pas à cause des médias qui ont déjà écrit d’avance leur commentaire « à chaud » : « le mouvement faiblit, etc. ». Ni du pouvoir qui n’écoute plus rien ni personne à part son chef un peu perché, il faut bien le dire. Ni des bandes a Castaner et à Lallement qui se préparent à tabasser en barbares tout ce qui leur semble possible à capturer dans une manifestation. Ni bien sûr de Belloubet, leur bagage accompagné judiciaire. L’effet attendu est sur le patronat et tous les secteurs économiques qui ont soutenu ce régime jusqu’à ce jour sans rien dire mais en pleurnichant. À eux de se demander si ça en vaut la peine compte tenu du résultat. À eux de se demander si ça vaut la peine. Sont-ils prêts à payer si chères les faveurs que la réforme des retraites réservent au secteur de la finance qui leur ponctionne déjà un impôt privé sur chaque paiement en carte bleue !

Ce qui est en cause désormais implique toute la société, toutes ses composantes sociales. C’est cela qui se met en place sous nos yeux. Avec notre implication. Tenons-bon ! Le reste nous sera donné par surcroît.»


Le fond de l’air est bon

«Cette semaine aura été celle d’un bras de fer d’une exceptionnelle intensité entre le gouvernement et la société. La grève reconductible continue et s’étend à de nouveaux secteurs inhabituels. Une jonction entre classes moyennes et milieux populaires s’opère dans une revendication sociale commune. Les pratiques et rencontres interprofessionnelles se multiplient sur le terrain. Ce sont alors des mots et des pratiques partagés qui en résultent et font culture commune. La jeune classe salariée est celle des « 80% d’une classe d’âge au bac ». Ça s’entend ça se constate. C’est la génération qui se sait sans avenir professionnel dans ce modèle économique. Ce sont aussi bien des fois les premières générations clairement et irréversiblement déclassées par rapport à leurs parents. Les premiers qui ont une claire conscience des discriminations dont ils font souvent l’objet.

L’œil de l’expérience voit tout cela. Une nouvelle France est là, bigarrée socialement et métissée culturellement. Elle est faite des enfants de ce pays urbanisé que nous sommes devenus. Un pays où la répartition spatiale des populations ne distingue plus les métiers mais les motifs de relégation. Car le pays est devenu un patchwork de ghettos sociaux. Un « archipel » comme dit ce chaman sondeur. Et dans cette répartition, la masse est bannie des centres villes. Elle se trouve repoussé à distances de tous les réseaux collectifs qui permettent l’existence contemporaine. Elle a d’abord rugi en gilet jaune. Elle surgit en brassard syndical.»
.../...


https://melenchon.fr/2020/01/12/pschitt-tenir-bon/