«Le message est clair : il faut sauver la recherche face au renoncement politique. Selon eux, l’expertise scientifique n’est plus prise en compte dans les processus de la décision politique.» C'est bien la peine qu'Emmanuel Macron compare le glyphosate à l'amiante lors du salon agricole et «en même temps» resigner pour la poursuite de son emploi tout en plaidant pour un changement dans les pratiques agricoles... L'épandage généralisé de ce produit en particulier parmi la large palette de molécules balancées sur les sols et dans les airs, concourent largement à détériorer la qualité des eaux des cours d'eaux et des nappes phréatiques. Alors, réduire le round up ou glyphosate à un "non cancérigène" est un peu réducteur. C'est faire peu de cas de l'aspect concomitant de ces cocktails employés par certains pour venir à bout du cercle vicieux et vicié dans lequel ils se sont laissés emprisonner et qui «prennent en otage» toute la communauté. Faudra-t-il une énième extinction d'espèces pour s'interroger sur la nocivité galopante de quantité de produits dits "préventifs" ou "curatifs"? Il serait temps de changer en amont les pratiques agricoles plutôt que de s'interroger sur la nocivité de tel ou tel produit, que se soit «scientifiquement» démontré ou pas. Le temps est largement venu de nous interroger sur les pertes de terres arables, sur la pollution de nos réserves en eaux (qui dépassent les 50% aujourd'hui), et nos campagnes qui deviennent silencieuses tellement les oiseaux se raréfient faute de nourriture suffisante en insectes? Dans quel état allons-nous laiser la Terre à nos enfants? La communauté politique n'ose plus prendre les décisions qu'imposerait la situation d'urgence environnementale à laquelle nous faisons face. Les lobbyistes de toute obédience sont à l'oeuvre pour brouiller les cartes et s'assurer de profits supplémentaires. Pour qui et pour quoi en faire?
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«Le message est clair : il faut sauver la recherche face au renoncement politique. Selon eux, l’expertise scientifique n’est plus prise en compte dans les processus de la décision politique.»
C'est bien la peine qu'Emmanuel Macron compare le glyphosate à l'amiante lors du salon agricole et «en même temps» resigner pour la poursuite de son emploi tout en plaidant pour un changement dans les pratiques agricoles...
L'épandage généralisé de ce produit en particulier parmi la large palette de molécules balancées sur les sols et dans les airs, concourent largement à détériorer la qualité des eaux des cours d'eaux et des nappes phréatiques.
Alors, réduire le round up ou glyphosate à un "non cancérigène" est un peu réducteur. C'est faire peu de cas de l'aspect concomitant de ces cocktails employés par certains pour venir à bout du cercle vicieux et vicié dans lequel ils se sont laissés emprisonner et qui «prennent en otage» toute la communauté. Faudra-t-il une énième extinction d'espèces pour s'interroger sur la nocivité galopante de quantité de produits dits "préventifs" ou "curatifs"?
Il serait temps de changer en amont les pratiques agricoles plutôt que de s'interroger sur la nocivité de tel ou tel produit, que se soit «scientifiquement» démontré ou pas.
Le temps est largement venu de nous interroger sur les pertes de terres arables, sur la pollution de nos réserves en eaux (qui dépassent les 50% aujourd'hui), et nos campagnes qui deviennent silencieuses tellement les oiseaux se raréfient faute de nourriture suffisante en insectes?
Dans quel état allons-nous laiser la Terre à nos enfants?
La communauté politique n'ose plus prendre les décisions qu'imposerait la situation d'urgence environnementale à laquelle nous faisons face. Les lobbyistes de toute obédience sont à l'oeuvre pour brouiller les cartes et s'assurer de profits supplémentaires.
Pour qui et pour quoi en faire?
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