Dix personnes liées à la mouvance de l'ultradroite radicale ont été interpellées par les services antiterroristes dans plusieurs endroits de France, a appris franceinfo dimanche 24 juin de source proche du dossier. Ces individus envisagaient un passage à l'acte violent "aux contours mal définis à ce stade", ajoute cette source. Ils envisageaient d'attaquer des musulmans, selon une source proche de l'enquête interrogée par France 2. Les interpellations ont eu lieu samedi et dimanche.
Les suspects, qui se regroupaient sous le sigle AFO (pour "Action des forces opérationnelles"), ont été placés en garde à vue, et s'y trouvent encore dimanche soir.
Une vingtaine d'armes à feu saisies
Parmi les suspects se trouvent des trentenaires, des quinquagénaires et des sexagenaires. Actifs depuis plusieurs mois, ils étaient surveillés depuis plusieurs semaines après avoir commencé à effectuer des repérages autour de mosquées et établi une liste d'imams à cibler, a indiqué à France 2 une source proche de l'enquête.
Une vingtaine d'armes à feu, dont certaines étaient détenues légalement, ont été saisies par les autorités. Les suspects auraient envisagé de passer à l'acte après un éventuel attentat islamiste commis sur le sol français, selon les informations de France 2.
Le Brexit, du Shakespeare aux allures de Monty Python sur un générique de Benny Hill...
...qui nous emmène droit vers Alice au Pays des Merveilles. Tout ceci fournirait de la matière on ne peut plus adaptée à une comédie des plus improbables.
"Le Brexit, du Shakespeare aux allures de Monty Python sur un générique de Benny Hill..."
Brexit or not Brexit, that is the question... Shakespeare se serait régalé. Déjà la distribution des principaux protagonistes se prête à une dramaturgie des plus palpitantes.
Vous avez à la tête des Conservateurs une Première Ministre qui avait fait campagne pour "Remain". Harcelée sans relâche par ses Brexitteurs les plus machiavéliques, la voilà qui se transforme devant nos yeux en héroïne la plus enflammée du Brexit le plus extrême. En face, un leader de l'Opposition travailliste, Jeremy Corbyn qui a passé sa vie à pester, et surtout voter contre la moindre proposition de loi dès lors que le mot "européen" figurait dedans. Le voilà contraint néanmoins à affecter un soutien au moins de façade pour "Remain", dans le souci de ne pas isoler les deux tiers de son électorat ainsi qu'une proportion encore plus importante de ses propres députés.
Puis, le clown! Nul doute pour savoir qui décroche le rôle, tant l'actuel Ministre des Affaires Étrangères se précipite dans la moindre audition afin de camper ce personnage-clé de toute tragédie shakespearienne. Boris dirigeait la campagne du leave, mais nullement pour gagner, juste dans l'espoir de déstabiliser puis déloger feu le Roi Cameron. On imagine avec délectation les soliloques, déclamés dans l'ombre de son immense solitude torturée, par un si turbulent trublion.
Ce qui s'est passé cette semaine à la Chambre des communes relève du pur Monty Python.
Ne nous limitons pas à Shakespeare. Ce qui s'est passé cette semaine à la Chambre des communes relève du pur Monty Python. Deux ans après le référendum, alors que l'UE attend de pied ferme la moindre proposition quant aux futures relations commerciales souhaitées par Londres, les députés de sa Majesté en sont toujours à débattre de points pour le moins hermétiques relevant de la simple procédure parlementaire. Mercredi par exemple, un énième vote "lame de rasoir" pour déterminer qui aurait le mot final en cas d'un "no-deal" avec Bruxelles, -le gouvernement ou les députés?
Theresa May sait pertinemment que les Communes sont majoritairement pour un Brexit "soft". Elle se bat bec et ongle pour leur enlever tout pouvoir. Après plusieurs parties de ping-pong avec les Lords, l'un de ses propres députés, brandissant le poignard façon "Et toi, Brutus?" de Jules César, avait proposé un amendement arrachant de force au gouvernement ce pouvoir existentiel. Après moult négociations à huis clos, celui-ci se mue en John Cleese et finit par voter, eh oui –contre son propre amendement!, extirpant in extremis et façon Deus ex Machina sa patronne malmenée d'une mort certaine à mi-parcours seulement de l'intrigue.
Des situations plus rocambolesques encore sont à mixer sur fond de générique de cette autre égérie de l'humour britannique, Benny Hill. Déjà le Ministre du Brexit, l'ineffable David Davis, en est le portrait craché. On imagine sinon le sketch hilarant inspiré par les agissements on ne peut plus burlesques des éleveurs de fruits de mer du port de Grimsby. Cette ville du Nord de l'Angleterre a voté massivement pour sortir de l'Union européenne. Ceci avant de se rendre compte, quelques mois après, que leur gagne-pain était pour le moins menacé si jamais la Grande-Bretagne quittait le marché unique.
Voilà une délégation de la ville qui se précipite illico presto vers Downing Street pour réclamer, if you please, qu'une exception soit faite dans toute négociation future -non pas pour les fruits de mer de manière générale, mais uniquement pour ceux de Grimsby!, les éleveurs tout d'un coup conscients du fait que les marchés de l'avenir tant miroités par les Brexitteurs, genre l'Inde et l'Australie, ne constituent peut-être pas la destination idéale pour leurs huîtres fraîches.
Encore des gags à gogo... Cette semaine le gouvernement, prenant conscience que les avions britanniques risquent tout simplement de ne pas pouvoir décoller en avril prochain en l'absence d'un accord, se fend d'une annonce pour recruter un responsable, ce "Brexit aviation chief" chargé de gérer le cataclysme chaotique in the skies. Annonce dans laquelle figure la phrase prononcée avec les mimiques dont seul Mister Bean a le secret -"no aviation experience necessary".
Toutes cette situations comiques ne manquent pas de personnages haut en couleur, avec des traits alternant entre le grotesque et le sombre.
Quant à l'Irlande du Nord, nous sommes carrément dans Alice au Pays des Merveilles. Tout tourne autour de la frontière entre cette partie de l'île, contrainte de brexitter malgré elle avec le reste du Royaume-Uni, et la République d'Irlande, plus que jamais partante pour rester dans l'UE. Theresa May ayant décidé de son propre chef que le Brexit signifie le fait de quitter l'Union Douanière (chose niée d'ailleurs par d'éminents Brexitteurs comme Johnson avant le référendum) –il va falloir contrôler tout ce qui y transite.
Comment gérer cette situation sans revenir vers les affres de ce qui fut, à peine il y a deux générations, l'une des frontières les plus armées du continent? Pour le moment les idées proposées par les Brexitteurs relèvent de ce que l'on appelle de façon charitable du "magical thinking", genre tout un escadron de drones sensés traquer le moindre camion suspect (solution nettement moins efficace la nuit déjà). Les pauvres Brexitteurs, poussés à bout, proposent que l'on "turn a blind eye" -que l'on fasse semblant de ne rien voir côté contrebande. Nous sommes carrément de l'autre côté du miroir pour des gens dont le mantra a toujours été "Reprenons le contrôle de nos frontières avec l'UE" et qui dans le même souffle affirment qu'ils ne veulent plus contrôler la seule frontière terrestre qui existe précisément... avec l'UE!
Toutes cette situations comiques ne manquent pas de personnages haut en couleur, avec des traits alternant entre le grotesque et le sombre. Prenez le très aristocrate et fervent Brexitteur Jacob Rees-Mogg, que l'on imagine avec un monocle tout droit sorti d'un roman de PG Wodehouse. C'est tout de même quelqu'un qui a donné à son sixième fils le nom latin de Sixtus Boniface. Il gère une société financière qui, on l'a appris également cette semaine, se délocalise vers Dublin afin d'éviter les méfaits du Brexit sur la City.
On accuse souvent les Britanniques d'hypocrisie. Lord Lawson, Ministre des Finances de Thatcher et ancien Président du Leave, en fournit un exemple des plus époustouflants. Après s'être tant battu pour que ses compatriotes ne bénéficient plus de la libre circulation des personnes dans l'UE, le voilà qui de façon dont on ne pourrait que saluer la pure effronterie, demande une carte de résidence permanente pour se réfugier des méfaits de son Brexit tant aimé... dans son manoir gascon!
Plus de cent mille emplois en jeu hier matin à la une du Times avec Airbus qui menace de ne plus investir en GB.
Tout ceci fournirait de la matière on ne peut plus adaptée à une comédie des plus improbables, si ce n'est que derrière les rideaux, c'est la Tragédie qui attend de faire son entrée fracassante. Plus de cent mille emplois en jeu hier matin à la une du Times avec Airbus qui menace de ne plus investir en GB. L'industrie automobile britannique décimée s'il y a la moindre entrave dans la circulation d'innombrables pièces dans ses chaînes de production des deux côtés de la Manche.
Puis nous avons plus de 5 millions de personnes, des Européens ayant fait leur vie au Royaume-Uni et vice-versa, toujours dans un état insoutenable d'incertitude quant à leur sort. Dans le genre réplique à couper le souffle, nous avons le nouveau Ministre de l'Intérieur britannique qui jeudi est allé jusqu'à sermonner le reste de l'UE qui ne "prend pas les mesures nécessaires pour régler le sort des Britanniques vivant sur le continent". Venant de la part d'un gouvernement qui a toujours refusé de rencontrer les représentants de plus d'un million de ces mêmes ressortissants, it takes the biscuit –(expression du cru pour "c'est fort de café").
Comédie? Tragédie? Plus on s'approche du dénouement, avec une sortie de la Grande-Bretagne de l'UE prévue dans seulement 9 mois, plus on se demande si l'on ne ferait pas mieux de confier l'intrigue à l'auteur britannique de loin le plus vendu dans le monde entier, Agatha Christie. Une fois le cadavre ensanglanté découvert, nous aurons tout le roman, hélas sans doute pendant de longues années, pour déterminer qui est le vrai responsable de ce crime des plus spectaculaires...
Élysée – Après la vaisselle, la facture de 78 000€ pour des crèmes anti-âge fait polémique
Le couple Macron doit faire face à de vives critiques depuis quelques jours, et pour cause, après avoir acheté un service de table à 500 000 €, MerdiaPart nous apprend aujourd'hui que le palais de l'Élysée s'est vu recevoir une nouvelle facture de 78 000 € …pour des crèmes anti-âge !
Même si tout le monde a sa petite idée, on ignore officiellement pour qui lesdits soins d'une grande marque allemande sont destinés. Ce que l'on sait en revanche, c'est que pas moins de 40 flacons d'une contenance de 500 ml unitaire ont été réceptionné il y a peu par le couple Macron.
Le porte-parole de l'Élysée a vivement réagi sur notre plateau en début d'après-midi, pour lui « Cette crème est indispensable, car dès l'application le teint est visiblement plus lisse, les rides et ridules s'estompent, et même les peaux les plus sèches sont apaisées, j'ai moi-même déjà essayé ces crèmes auparavant, mais je n'en achète pas. » , avouant donc à demi-mot que ce n'est pas la première fois que le palais de l'Élysée se procure ces crèmes.
Commercialisé au prix de 1499 € l'unité, on comprend mieux pourquoi la facture s'est vite enflammée. Le chef de l'État ne s'est pas encore exprimé sur le sujet et ne devrait vraisemblablement pas le faire, lui qui, il y a deux jours à peine, a limogé le chef des cuisines de l'Élysée pour avoir malencontreusement cassé une assiette !
Manuel Valls dément les rumeurs de schizophrénie et officialise son soutien à Dieudonné
Questionné tôt ce matin par les médecins du service psychiatrique de l'Hôpital Américain de Paris, Manuel Valls a tenu à démentir fermement les rumeurs selon lesquelles il serait atteint de trouble psychique, à savoir la schizophrénie.
La rumeur s'est intensifiée hier après l'annonce du soutien de Manuel Valls à l'état d'Israël via son compte twitter. Ce dernier se disait, il y a plusieurs mois, être « lié de manière éternelle, de par sa femme, à l'état d'Israël », alors pourquoi ce tweet, tout en sachant qu'il est aujourd'hui divorcé ? Son entourage se questionne …
Au micro du professeur Risperdal, de l'unité de soins psychiatriques, Manuel Valls s'est montré très ferme :
« Je ne suis pas atteint de schizophrénie. Il faut que ces rumeurs stériles cessent au plus vite. Je tiens d'ailleurs à profiter de l'occasion pour répéter une nouvelle fois que j'apporte tout mon soutien à l'humoriste Dieudonné, qui vit des jours controversés depuis maintenant trop longtemps. Merde, quand même ! »
À la demande de ses proches, Manuel Valls a ensuite été reconduit dans sa chambre, ou il restera pour des examens approfondis, avec l'espoir qu'il retrouve enfin son intégrité mentale, ou pas…
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Les départements refusent de signer les contrats Etat-collectivités
A quelques jours de la clôture des signatures des contrats financiers Etat-collectivités, les départements rejoignent les régions dans le camp des réfractaires. Lors de leur assemblée générale (AG) mercredi 20 juin, 77 % des présidents des départements ont rejeté ce qu'ils considèrent comme « des lettres de cadrage plutôt que des pactes financiers » selon le président de l'ADF, Dominique Bussereau.
Le président (LR) du conseil départemental de Charente-Maritime a fait voter, quelques jours avant cette AG, une motion dans ce sens par son exécutif, à l'instar de François Sauvadet (UDI), président du conseil départemental de la Côte-d'Or ou André Viola (PS), président de l'Aude : « rares sont les départements qui signeront ce texte inacceptable qui est une atteinte à la décentralisation », s'insurge ce dernier.
Bataille plus politique que financière
Même si cette opposition est plus politique que financière – la majorité des départements seraient en capacité de limiter la hausse de leurs dépenses à 1,2 % – c'est surtout la méthode adoptée par le gouvernement qui choque : « les dépenses obligatoires du fait des décisions de l'Etat représentent plus de 50 % du total de nos dépenses, et les dépenses sociales augmentent plus vite que le plafonnement de 1,2 %. Mais il n'y a aucune marge de manœuvre. Dans ces conditions, c'est intenable », s'agace François Sauvadet. « Même dans les rangs de l'administration, on reconnaît que ces contrats n'ont pas été bien géré politiquement », assure Dominique Bussereau, qui attend que « les préfets se réveillent » avant d'encourager les départements à signer.
Les exécutifs départementaux mettent en garde le gouvernement sur les conséquences de ce blocage dans les budgets des départements et particulièrement sur leur niveau d'investissement dont le rebond est espéré par la Banque postale dans sa dernière note de conjoncture, après 8 ans de repli, passant de plus de 14 milliards d'euros en 2009 à environ 9 milliards en 2017.
Blocages à tous les étages
Ce refus pourrait provoquer d'autres blocages, notamment sur le financement des allocations individuelles de solidarité. Les départements ont rejeté hier la proposition de la mission Richard-Bur de renforcer le système de péréquation horizontale dont le fonds est actuellement porté à 1,2 milliard d'euros, abondé à 90 % par les DMTO. La mission entendait ainsi récupérer 350 millions auprès des départements dont le marché immobilier est le plus dynamique, tandis que l'Etat aurait participé à hauteur de 300 millions.
Si ce dernier a confirmé pérenniser pour deux ans un fonds d'urgence de 200 millions auquel s'ajouterait 50 millions du Fapi (fonds d'appui aux politiques d'insertion), l'ADF, estimant que le rapport Richard-Bur « n'est pas une table de loi », a préféré s'entendre sur une péréquation horizontale abondée par des ressources nouvelles, promises par Matignon.
Le Premier ministre a en effet « lâché » fin mai devant les départements, une hausse de 0,2 % du plafonnement des DMTO, actuellement de 4,5 %. Et ce, contre l'avis de la mission Richard-Bur qui dénonçait dans ses conclusions une taxe dont le taux « est déjà l'un des plus hauts d'Europe ». Si tous les départements l'appliquent, cette manne pourrait atteindre 490 millions d'euros, qui seraient donc répartis « selon des critères qui doivent être retravaillés » entre les départements ruraux et urbains les plus en difficulté. L'ADF évalue le nombre de bénéficiaires à environ « une cinquantaine ».
Ce revirement va mettre en grave difficulté de nombreux départements, ruraux et urbains, qui seront privés des ressources de l'Etat et de la péréquation intra-départementale. La relation de confiance entre l'Etat et les collectivités sort très abîmée de cet épisode, fâcheux et condamnable.
L'association promet une réaction commune avec Régions de France et l'Association des maires de France.
Si l'ADF refuse de renforcer son fonds de péréquation et si le gouvernement ne veut plus déplafonner le taux des DMTO de 0,2 %, le financement des restes à charges issus des AIS – évalués à 9 milliards – est toujours à trouver. Pire, bien que le gouvernement accepte le principe d'un fonds d'urgence de 250 millions d'euros en 2019, « rien n'est prévu pour 2018 », s'inquiète André Viola. De plus, la demande de provisionner les DMTO pour atténuer les effets de cycle du marché immobilier reste en attente, tandis que la proposition de rendre les investissements sociaux éligibles au FCTVA a été écartée par le gouvernement.
Le blocage est donc total, alors que chacun a tout à perdre. Les départements risqueraient d'être dépouillés de toute aide financière supplémentaire pour financer les AIS en 2018. De son côté, le gouvernement aurait du mal à imposer une réforme fiscale qui repose avant tout sur le transfert de la fiscalité départementale. La partie est donc loin d'être finie.
Focus
« La réforme fiscale ne nous concerne pas ! »
Tous les dispositifs imaginés par la mission Richard-Bur, le CFL ou le Cese reposent sur un principe commun : prendre peu ou prou des ressources fiscales aux départements pour compenser la suppression de la taxe d'habitation. Or les départements refusent d'endosser les habits de la victime collatérale : « cette réforme ne nous concerne pas. C'est au gouvernement de combler le trou qu'il a lui-même creusé », s'indigne Dominique Bussereau. L'ADF considère en effet que les départements « n'ont pas à assumer les conséquences financières de la suppression de la taxe d'habitation ». Ils entendent également garder leurs ressources propres « pour permettre l'accès aux services publics et garantir la solidarité envers les plus fragiles ».
Nous n'avons pas de réponse de Carole Delga à propos de la lettre ouverte nationale de la France Insoumise concernant les entraves à la démocratie et au pluralisme politique au Conseil régional Occitanie. Lors de l'Assemblée du 22 juin 2018, la France Insoumise sera donc soumise à un régime d'exception et discriminatoire avec une minute de temps de parole pour chacun.e de ses 4 élu.e.s.
A l'inverse, la Région doit engager de nouvelles politiques pour répondre aux urgences sociales, écologiques et démocratiques. C'est pourquoi nous exprimerons le 22 juin notre opposition au Plan d'Intervention Régional pour l'eau qui considère l'eau comme un enjeu de développement économique alors quelle devrait d'abord être un bien public à préserver, notamment par le refus de la privatisation des barrages et le soutien de la Région aux passages en régies publiques de l'eau.
Dernière minute : – nous nous opposerons à l'amendement déposé par l'ensemble des élu.e.s PS, EELV et PCF qui conditionne la signature d'un Contrat d'Objectifs et de Moyens avec les éditions locales de France 3 à la fusion des antennes Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. Cette injonction à ré-organiser les antennes locales de France 3 est une dangereuse remise en cause de l'indépendance des médias et menace l'avenir de l'emploi dans ces rédactions. – nous condamnons la décision arbitraire de la présidente Carole Delga qui vient de déclarer « irrecevable » un vœu pour une solution politique négociée en catalogne et la libération des des élus emprisonnés, au motif que cette question ne serait pas « d'intérêt régional »… alors même que nous faisons parti avec la Catalogne d'une même Eurorégion !
Nous continuerons à porter nos engagements de campagne pour la solidarité, l'écologie et la démocratie.
Liem Hoang Ngoc, Myriam Martin, Jean-Christophe Sellin et Guilhem Serieys, Conseiller-ère-s régionaux.ales de la France Insoumise
SNCF : la compagnie ferroviaire condamnée à payer les jours de repos des grévistes entre deux périodes de mobilisation
La SNCF considère les différents préavis d'arrêt de travail comme étant un seul et unique mouvement contre la réforme ferroviaire, ce qui lui permettait selon elle de ne pas payer un certain nombre de jours de repos aux grévistes.
Fin du bras de fer. La SNCF a été condamnée à payer les jours de repos des grévistes entre deux périodes de mobilisation, jeudi 21 juin, ont annoncé les avocats des syndicats. Les cheminots contestaientla méthode de calcul des retenues sur salaire de la SNCF, qui considérait leurs différents préavis de deux jours de grève comme un mouvement de grève unique.La SNCF "fait appel de cette décision", a-t-elle annoncé dans un communiqué, mais elle "régularisera la situation des agents concernés" en attendant.
La CFDT Cheminots, l'Unsa ferroviaire et la CGT Cheminots, demandaientqu'il soit fait interdiction à la SNCF de considérer les différents préavis de deux jours de grève comme un mouvement de grève unique. Ces syndicats ont lancé début avril unegrève en pointilléssur un rythme de deux jours sur cinq jusqu'à la fin juin.
LA NEWSLETTER ACTUNous la préparons pour vous chaque matin
De connivence avec SNCF Wauquiez "oublie" les 108 TER Auvergne-Rhône-Alpes supprimés sur la Ligne des Cévennes ! - Collectif des Usagers des Transports du Haut-Allier
De connivence avec SNCF Wauquiez "oublie" les 108 TER Auvergne-Rhône-Alpes supprimés sur la Ligne des Cévennes !
Accueil > En Train > De connivence avec SNCF Wauquiez "oublie" les 108 TER Auvergne-Rhône-Alpes (...)
Ce n'est pas faute de l'en avoir informé, naïfs que nous sommes, en le rencontrant, en lui envoyant des lettres, des mails, des tweets... Rien n'y fait. Après le "Oui je vais voir..." en guise de réponse quand il est venu à Alleyras il y a 15 jours, devant son ami Vigier, suivi d'aucune mesure, après les mails lus car envoyés avec AR, on en est maintenant persuadé : il y a bien connivence de la Région Auvergne Rhône Alpes avec la SNCF en vue de la fermeture de la ligne Clermont-Ferrand Nîmes.
De plus nous pouvons désormais dire que la triste besogne et l'objectif final est bien d'isoler l'Auvergne et sa capitale Clermont-Ferrand. Les nombreuses fermetures de lignes ferroviaires de ces derniers mois en sont la preuve.
Avec l'aide de notre reporter du Haut-Allier analysons d'un peu plus près une nouvelle preuve de ce que nous avançons, en regardant l'échange de courriers entre le maire d'Alès et Wauquiez Lui-Même :
L. Wauquiez persiste à occulter le véritable problème concernant la situation actuelle de la Ligne des Cévennes dans la réponse, sans contenu, qu'il adresse au Vice-Président de l'Association des Élus pour la Défense du Cévenol et Maire d'Alès, Max Roustan, très préoccupé et intervenu dans l'urgence récemment.
Voici l'échange de courriers :
En effet, au 20 juin 2018, 108 trains ont été supprimés entre Clermont-Ferrand et Langogne (et au-delà vers Nîmes la plupart du temps) sans raison valable en rapport avec une logistique "défaillante" due à la grève, prétextée par la SNCF, à quelques exceptions près... Ce, hors jours de grève, et après déjà deux mois de fermeture totale pour travaux en mars et avril dernier.
L'impact sur le tourisme, la vie des étudiants et des scolaires plus particulièrement, est désormais bien visible dans un secteur rural déjà fragile économiquement et qui vit en grande partie à la belle saison.
L'état des infrastructures est une chose, la suppression des TER financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, pourtant AOT de tutelle, en est une autre ! M. Roustan ne manque pourtant pas de mentionner ces deux problématiques dans son questionnement à L. Wauquiez mais ce dernier n'en retient qu'une seule dans sa réponse.
Un article publié en ligne le 17 juin sur le site Internet du quotidien régional La Montagne, tente de trouver une explication :
Alors, s'il s'agit d'une intention délibérée de la Direction régionale SNCF de Lyon, de connivence avec l'exécutif du Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, cela s'avère d'autant plus inadmissible !
Quand va-t-on enfin réussir à faire circuler tous les trains assurant la liaison Clermont-Ferrand - Nîmes ? Seuls deux TER (aller-retour en mi-journée), financés par la Région Occitanie, sur six sont maintenus. Cela fait déjà un mois et demi que ceux financés par Auvergne-Rhône-Alpes manquent à l'appel.
La publication, jeudi 21 juin, des comptes de la protection sociale en France et en Europe tombe à pic dans le débat sur son coût et son efficacité, marqué par la sortie du président Macron sur le « pognon de dingue » mis « dans les minima sociaux » à la veille d'un grand discours sur le sujet, le 13 juin. Et alors que le gouvernement doit annoncer début juillet sa « stratégie de lutte contre la pauvreté des jeunes et des enfants ». La direction de la recherche des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees), organisme officiel du ministère de la solidarité et de la santé, répond que l'efficacité de ces aides est incontestable.
L'effort collectif de la France, en 2016, pour lutter contre la pauvreté et l'exclusion atteignait 40,5 milliards d'euros, soit 1,8 % du produit intérieur brut (PIB), dont 26,6 milliards d'euros de minima sociaux (revenu de solidarité active, allocation handicapé, minimum vieillesse), 11,9 milliards d'euros de prestations ciblées sur les ménages pauvres (prime pour l'emploi, aides des collectivités locales) et 2 milliards d'euros d'exonération de taxes d'habitation et foncière. En ajoutant la part des allocations logement et des prestations familiales distribuées aux ménages pauvres, respectivement 10 milliards et 6,4 milliards d'euros, le coût atteint 57 milliards d'euros, soit 2,6 % du PIB.
« Ces dépenses pour la lutte contre la pauvreté sont dynamiques, commente Jean-Marc Aubert, directeur de la Drees. Elles ont, entre 2006 et 2016, progressé de 3 % par an, soit une hausse de 0,3 point de PIB. La France est, certes, le pays le plus dépensier d'Europe, et sans doute du monde, avec un système de protection sociale parmi les plus généreux [englobant tous les risques, santé, vieillesse…], mais qui fait reculer la pauvreté monétaire de la population de dix points, puisqu'elle passe de 24 %, avant redistribution, à 13,4 %. »
Le seuil de pauvreté monétaire concerne les personnes vivant avec moins de 60 % du niveau de vie médian, soit, en France, un peu moins de 1 000 euros par mois et par personne, 1 500 euros pour un couple. En comparaison, la part des personnes pauvres est de 15,9 % au Royaume-Uni, de 16,2 % en Suède, 16,5 % en Allemagne et 22,3 % en Espagne où elle a bondi après la crise de 2008. La France se distingue d'ailleurs en n'ayant, dans cette période, jamais réduit son soutien aux plus modestes. Elle l'a même plutôt accentué.
La France, bon élève
Selon un autre critère, celui de « la privation matérielle sévère » de ménages qui, par exemple, n'arrivent pas à payer le loyer, doivent se passer de chauffage, de nourriture, de vacances et de téléphone pour boucler les fins de mois, la France est, là encore, dans les bons élèves européens, avec 4,4 % de familles concernées, contre 7,5 % dans l'Europe entière, 5,8 % en Espagne, 5,2 % au Royaume-Uni, mais derrière l'Allemagne (3,7 %) et l'imbattable Suède (0,8 %).
En considérant un troisième critère, « les personnes vivant dans des ménages à très faible intensité de travail », c'est-à-dire moins d'un jour par semaine, la France en compte 8,4 %, contre 8,5 % en Suède, 9,6 % en Allemagne, 11,3 % au Royaume-Uni et 14,9 % en Espagne.
L'Union européenne s'était, en 2008, engagée à éradiquer ces trois types de pauvreté à l'horizon 2020, avec l'objectif ambitieux d'en sortir 20 millions de personnes en dix ans, d'ici 2018. Les pays de l'Est, notamment Pologne et Roumanie, ont bénéficié de leur entrée dans l'Europe en réduisant de 6 millions le nombre de personnes pauvres. Mais ailleurs, la crise et les restrictions budgétaires ont fait des ravages, excluant socialement 6,8 millions de personnes, dont 90 % dans trois pays : Italie, Espagne et Grèce dont le taux de pauvreté a grimpé de 7,8 points entre 2008 et 2016. Dans le même temps, la France limitait les dégâts, n'ayant à déplorer « que » 300 000 pauvres en plus.
Et les Français sont attachés à leur généreux système de protection sociale, comme l'illustre le baromètre annuel d'opinion de la Drees (réalisé par BVA auprès de 3 000 personnes en face-à-face) : après la crise de 2008, une part croissante des Français s'étaient montrés critiques envers ce système, jusqu'à 25 % en 2011, mais, en 2017, seulement 18 % des personnes interrogées considèrent que la part du revenu national consacré à la protection sociale est excessive et 14 % que le système de Sécurité sociale coûte trop cher à la société.
A la question « faut-il maintenir le niveau des prestations plutôt que le diminuer en échange d'une baisse d'impôts et de prestations ? », le maintien est plébiscité par 81 % des personnes interrogées, alors qu'ils n'étaient que 63 % en 2012. Les aides aux personnes handicapés dépendantes et les allocations logements sont, de même, approuvées par plus de 70 % des sondés. Le diagnostic d'Emmanuel Macron est donc largement contredit par l'avis des Français ainsi interrogés.
La ministre de la Culture (et du patrimoine) épinglée pour non-respect... du patrimoine, chez elle à Arles
Il arrive parfois qu'une nomination au gouvernement entraîne une nécessaire remise en ordre des petites affaires d'un futur ministre... C'est ce qui semble être arrivé à Françoise Nyssen, ministre de la Culture d'Emmanuel Macron depuis mai 2017. Le Canard enchaîné raconte dans son édition du 20 juin comment l'ancienne directrice d'Actes Sud - maison d'édition fondée par son père - et son époux, Jean-Paul Capitani, auraient agrandi la boîte au mépris des règles du patrimoine de ce secteur sauvegardé d'Arles. Sur tout un pâté de maisons, le couple possède le siège d'Actes Sud, donc, mais également une librairie, trois salles de cinéma, un restaurant, un bar, une salle d'exposition et un hammam.
La première alerte est donnée en 2011 lorsqu'une commission "pour la sécurité contre les risques d'incendie et de panique" vient inspecter l'ensemble et conclut, dans un procès-verbal publié par le Canard : "D'importants travaux sont en cours de réalisation dans le bâtiment. Extension de la librairie, création de nouveaux locaux (...). La commission n'a pas connaissance de procès-verbal d'autorisation de travaux ou de permis de construire concernant la partie établissement recevant du public. La direction n'est pas en mesure de présenter ces documents." De fait, Françoise Nyssen et son époux n'ont pas fait de demandes pour ces travaux dans la vieille ville d'Arles, classée patrimoine mondiale de l'humanité, où la moindre modification doit obtenir l'aval des Bâtiments de France. Aujourd'hui, Jean-Paul Capitani assure au Canard que ces travaux concernaient "la transformation de réserves et locaux annexes en surface commerciale" et qu'ils "n'exigeaient donc aucune déclaration ou autorisation préalable".
De 180 m2 à 636 m2...
Le maire communiste d'Arles, Hervé Schiavetti, indique avoir "souvent écrit à Jean-Paul pour se plaindre de ses constructions". Sans aller plus loin. Au final, la librairie sera passée de 180 m2 à 636 m2. Françoise Nyssen, elle, indique qu'elle ne peut pas répondre sur tous ces points car les biens immobiliers appartiennent à son époux ou à leur SCI commune, "dont il détient la quasi-totalité du capital et dont il est le gérant".
Un avis ignoré durant 7 ans
Autre problème soulevé par la commission : "Des risques d'incendie et de panique existant dans l'établissement (...) pouvant mettre en péril les personnes". Les conditions pour accueillir du public ne sont pas réunies, la commission donne un "avis défavorable à la poursuite de l'exploitation de l'établissement". Toujours interrogé par le Canard, Jean-Paul Capitani, assure que cet avis n'était que "consultatif" et que "la sécurité des personnes n'a jamais été mise en cause". De fait, durant des années, les propriétaires ont pu continuer à exploiter les lieux sans difficulté. La fermeture de ces locaux inflammables ne sera jamais ordonnée.
Reste que le couple ne devait pas se sentir tant en règle que ça. Une fois l'annonce de l'arrivée de Françoise Nyssen au gouvernement actée, la SCI s'est bien décidée, six ans après les alertes de la commission... à se mettre au norme. Le 9 novembre 2017, le maire d'Arles a reçu une demande d'autorisation de travaux, demande étudiée le 19 janvier dernier. Les membres de la commission de sécurité ont noté que les travaux concernaient "une extension de l'établissement et une régularisation de travaux effectués sans autorisation". La SCI s'est également lancée dans des travaux "d'amélioration de la sécurité incendie de l'établissement actuellement sous avis défavorable". Mieux vaut tard que jamais !