LE PEN ET HOLLANDE QUALIFIES POUR LE SECOND TOUR
Et voilà, circulez les gens, il n'y a plus rien à voir.
La vraie gauche pourra toujours pleurer, elle vient de rater l'occasion de rendre le pouvoir au peuple. Le rassemblement derrière un seul candidat, que j'ai nommé MELHAMJAD dans un précédent billet, l'aurait conduit, c'est maintenant bien clair, à la victoire mais il aurait fallu pour cela un peu plus d'écoute et un peu moins d'égocentrisme.
Hamon, que je crois pourtant sincère, a fait preuve de la naïveté d'un enfant de 5 ans, se laissant manipuler par les sociaux libéraux de son parti qui, au bout du compte ont rempli leur mission : capter suffisamment de voix de gauche pour faire échouer le candidat de la France Insoumise.
Mélenchon, obsédé par son objectif de faire exploser le PS, n'a pas compris assez tôt qu'il pouvait emporter cette élection. Ce n'était pas son objectif de début de campagne et il n'a pas su s'adapter aux circonstances pourtant très favorables. Continuer à jouer le « coup d'après » alors que l'on est en mesure de remporter la victoire relève d'un manque de lucidité évident et surprenant pour un homme de sa qualité.
Le résultat est là. Le deuxième tour se limitera à choisir entre les fachos et le représentant de la finance, du groupe de Bilderberg, de l'institut Montaigne et de la fondation Saint Simon.