Notre communauté va-t-elle éclater du fait des frustrations et vexations qu’aurait subies notre maire ? Perte de son poste de Conseiller général (par légèreté ou incompétence ?), échec au poste de vice-président de l’intercommunalité (arrogance ou prétention mal gérées ?).
Ne nous voilons pas la face, un vice-président du Grand Alès est autoproclamé de par son mandat de maire, pas de risque donc, d’affronter encore une autre élection. Alès vaut-il un parjure ? Voilà que notre grand défenseur de la Communauté de communes autour d’Anduze en campagne électorale en 2008, mortifié par ses échecs, sacrifie sur l’autel de sa convenance personnelle, quelques 10000 citoyens et 7 communes qu’il se gardera bien de consulter.
Mais la réforme Balladur se précise, est là les candidats au Conseil communautaire seront élus directement par les citoyens sur les listes de candidature aux élections municipales. Courage citoyens, dans quelques années vous pourrez prendre votre revanche. Peut-être même avant ? Sait-on jamais, si dans un sursaut d’amour propre et avant qu’il ne soit trop tard, une majorité de conseillers municipaux d’Anduze donnaient leur démission ?
Dans Actes des Apôtres 1(18), on trouve la citation suivante désignant Judas Iscariote :
« Cet homme, ayant acquis un champ avec le salaire du crime, est tombé, s'est rompu par le milieu du corps, et toutes ses entrailles se sont répandues ».
L'attribut de Judas est une bourse d'argent qui représente non seulement sa charge de trésorier (non, pas vice-président) au sein de la communauté des apôtres, (non, pas des communes) mais aussi et surtout le salaire de sa trahison.
Dans l'historiographie chrétienne, Judas devient l'image type du traitre et son nom même passe dans l'usage commun.
Le maire d’Anduze, subira t-il le même sort ?
Un anduzien révolté
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