Bonjour louis,C'était il y a un an très exactement, jeudi 14 octobre 2021. Au terme d'une mobilisation citoyenne sans précédent et d'un long processus juridique, l'Etat français était condamné pour inaction climatique par le tribunal administratif de Paris, dans le cadre de l'Affaire du Siècle.
Cette condamnation n'était qu'un début. Il nous faut désormais des actes. C'est ce que nous avons rappelé hier, à la veille de l'anniversaire de cette décision de justice, en nous rendant au milieu d'une forêt calcinée près de Landiras, en Gironde, victime d'incendies dramatiques l'été dernier.
Nous comptons sur vous pour relayer cet appel !
Selon la décision du tribunal administratif de Paris, le gouvernement a jusqu'au 31 décembre 2022 pour prendre « toutes mesures utiles » afin de réparer le préjudice écologique causé par son inaction passée.
Il n'a donc plus que trois mois pour s'y conformer. Or, entre demi-mesures et vrais reculs, le compte n'y est toujours pas. Malgré la terrible sécheresse et les incendies gigantesques survenus cet été, le gouvernement n'a toujours pas pris la mesure de l'urgence climatique.
Il peut et doit agir vite. Alors que les député·es débattent du budget de l'Etat depuis le début de la semaine, le gouvernement a encore l'occasion de mettre en place des mesures ambitieuses et rapides dans les domaines des transports, des logements, de l'agriculture...
Merci de partager cette vidéo pour rappeler au gouvernement qu'il a l'obligation d'agir. Vous ne vous souvenez peut-être pas de ce que vous faisiez précisément le 14 octobre 2021, mais avez contribué à l'Histoire en soutenant notre action. Et vous continuez de le faire aujourd'hui en relayant notre appel.
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L'équipe de l'Affaire du Siècle
Photo : © Benjamin Guillot-Moueix / Hans Lucas - Vidéo : © Pierre Larrieux / Hans Lucas, pour l'Affaire du Siècle
Une initiative portée par
Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
dimanche 16 octobre 2022
Et vous, que faisiez-vous le 14 octobre 2021 ?
REPORTAGE. "Si on peut fédérer les luttes, c'est le moment" : à Gonfreville-l'Orcher, les salariés de la raffinerie galvanisés par l'appel à la grève nationale
samedi 15 octobre 2022
Dimanche 16 octobre, toutes et tous à la Marche
Dimanche 16 octobre, tou·tes à la Marche
Cette semaine, la mobilisation sociale s'intensifie. La grève dans les raffineries est en train de s'étendre aux autres secteurs de l'économie. Les syndicats appellent à une grande mobilisation ce mardi. Tou·tes demandent l'augmentation des salaires face à la vie chère, alors que les grandes entreprises engrangent des super profits et que les actionnairs profitent de la crise sociale. Il est urgent de partager les richesses.
Dans ce contexte, la Marche du 16 octobre dévient un point d'appui évident pour faire plier Macron. Celles et ceux qui veulent l'augmentation des salaires et le blocage des prix de l'énergie et des produits de première nécessité ; celles et ceux qui refusent la destruction de l'État, de l'assurance-chômage, de notre système de retraites ; celles et ceux qui souhaitent que nous engagions la bifurcation écologique... Toutes ces personnes ont un rendez-vous : dimanche 16 octobre à 14h place de la Nation à Paris en direction de la Bastille.
Aider à faire connaître la Marche en organisant vos dernières actions et en en parlant sur les réseaux sociaux avec le hashtag #Marche16Octobre
N'hésitez pas à venir avec vos drapeaux, vos pancartes, vos banderoles, vos ami·es, votre famille et vos voisins·es !
Douze organisations de jeunesse appellent à la Marche contre la vie chère
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Les vidéos de la semaine
Le point politique important c’est que sur des questions touchant à des dogmes du macronisme (le ruissellement, l’attractivité, pas touche aux riches) des membres de la majorité se mettent à douter.
Semaine sociale et politique chargée, rythmée par la guerre de communication que le pouvoir mène contre la grève dans les raffineries. Mais l'enjeu est hautement politique, car ces grèves concentrent une grande partie des sujets les plus brûlants du moment : inflation, énergies, salaires, superprofits. La situation économique et sociale devient intenable. Parallèlement, dans le monde politique, des secousses se ressentent, et ça bouge un peu sur ces questions y compris dans les rangs de la majorité présidentielle.
Après le FMI, la Commission européenne, l'Espagne, le Royaume-Uni ou l'Italie, le gouvernement français a enfin reconnu que taxer certains super profits pour financer un bouclier énergétique n'était peut-être pas une idée absurde. Il a intégré à son projet de Budget 2023 un amendement proposant une taxation (au rabais) de ce qu'ils préfèrent appeler des "rentes excessives". En réalité, la mesure ne rapporterait que 200 millions.
C'est dans ce contexte que se produisent des petites brèches politiques au sein des Playmobils de la majorité, notamment lors de votes d'amendement au projet de Budget 2023. Le point politique important c'est que sur des questions touchant à des dogmes du macronisme (le ruissellement, l'attractivité, pas touche aux riches) des membres de la majorité se mettent à douter.
vendredi 14 octobre 2022
Ce traitement journalistique n’est pas neutre : il contribue à installer dans l’opinion l’idée que la gauche parlementaire, au sein de laquelle la formation de Jean-Luc Mélenchon est majoritaire, serait violente.
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "DIRECT. Grève : après la CGT, plusieurs autres syndicats appellent à une journée de mobilisation interprofessionnelle mardi 18 octobre" :
E. MACRON : LA VIOLENCE SOCIALE PERMANENTE
BLAST, Le souffle de l'info
https://youtu.be/XCSWdR1mFqs
"La semaine dernière, Jean-Luc Mélenchon a évoqué cette manifestation dans un tweet. La presse a, sans surprise, donné un large écho à ces réactions outragées. La liberté d'expression, d'accord, mais à condition de ne pas faire référence à la Révolution française. Ce traitement journalistique n'est pas neutre : il contribue à installer dans l'opinion l'idée que la gauche parlementaire, au sein de laquelle la formation de Jean-Luc Mélenchon est majoritaire, serait violente.
Plus précisément : cela impose l'idée que dans la France d'Emmanuel Macron, la violence serait du côté de cette gauche. C'est bien sûr complètement faux. Dans la France d'aujourd'hui, la violence, et principalement la violence sociale qui n'est pas ce que prétend monsieur Véran, est du côté de la droite. Et plus particulièrement du côté de la droite gouvernementale."
Nouvelle chronique de Sébastien Fontenelle sur Blast, sur la réalité de la violence sociale en France, et des personnes qui en sont vraiment responsables !
Journaliste : Sébastien Fontenelle
Montage : Alexandre Cassier
Images : Ameyes Aït-Oufella
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat
Diffusion : Maxime Hector
Production : Thomas Bornot
Directeur du développement : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaisse
jeudi 13 octobre 2022
DIRECT. Grève : après la CGT, plusieurs autres syndicats appellent à une journée de mobilisation interprofessionnelle mardi 18 octobre
Les fastueux dîners de Laurent Wauquiez aux frais de la Région | Mediapart
Extrait réboussier
Le 30 août dernier, lors d’une intervention à l’université d’été du Medef, Laurent Wauquiez, qui s’autoproclame patron de « la région la mieux gérée de France », expliquait doctement qu’il n’y a « aucune fatalité au gaspillage de l’argent public » et que les « sources d’économie » se trouvent « partout ».