mardi 8 décembre 2020

« Des sanglots dans la voix » : Nicolas Sarkozy craque à son procès - Gala

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/des-sanglots-dans-la-voix-nicolas-sarkozy-craque-a-son-proces_459650



Jamel Debbouze : cette scène ahurissante où il a violemment recadré Emmanuel Macron : Femme Actuelle Le MAG

https://www.femmeactuelle.fr/actu/news-actu/jamel-debbouze-cette-scene-ahurissante-ou-il-a-violemment-recadre-emmanuel-macron-2105012

Le mépris de Royal est dans le pré




 

AU COMPTOIR |Le Gendre détruit la maison de Macron, une députée LREM fat la grève des attestations et les alliés d'Hidalgo veulent la tête de Lallement

V.O.S.T |Etre une femme conseillère tu sais c'est pas si facile

LE MOT |«Veau»

YOUPOL |Rare séquence diplomatique

BO BO BONUS |Diplomatie de Noël

ÇA ARRIVE AUJOURD'HUI |Darmanin prépare l'atterrissage de sa loi

L'ADDITION |Jouons un peu avec la survie7

 

SANS FLEURS NI COURONNESICe n'est pas tous les jours qu'un député de la majorité enterre un projet du chef de l'Etat, quand bien même il serait ancien chef de groupe et proche du Président. C'est pourtant sans ménagement et au détour d'une interview au Monde hier que Gilles Le Gendre signe l'épitaphe de la fameuse «maison commune», ce rassemblement voulu par Emmanuel Macron pour 2022 et tant vanté par la majorité depuis la rentrée. «J'ai de grands doutes qu'elle puisse s'instaurer d'ici à 2022 au sens d'une coalition organisée, avec une gouvernance pilotée, tranche "GLG". Pour moi, la "maison commune", ce sera le quartier général de campagne du candidat MacronRIP, donc, ce petit ange parti trop tôt qui aurait dû regrouper LREM, le MoDem, Agir, Territoires de Progrès, En Commun, les Radicaux ou encore l'UDE.

C'est pas tout ça mais y a Noël à préparer. Photo Martin Bureau. AF


MASCARADEIL'exaspération et la lassitude face à la pandémie et ses restrictions touchent tous les Français. Les députés n'y échappent pas. Elue Agir, Annie Chapelier n'en peut plus et a décidé de faire grève des attestations de déplacement, alors que la France est l'un des seuls pays à utiliser cette pratique. «Alors je ne fais plus semblant. J'en ai rempli 2 ou 3 depuis le nouveau confinement qui n'en était pas tout à fait un (puisque nous avons continué les déplacements sur Paris comme si de rien n'était) mais, si cela intéresse quelqu'un, c'est fini pour moi cette mascarade», écrit sur Facebook cette ex-LREM, partie en janvier dénonçant un «mouvement hors sol». «Je l'assume, sans aucun courage ni bravade, je ne remplis plus d'attestation», ajoute-t-elle, consciente qu'on lui opposera «qu'une députée ne devrait pas dire ça». Et de conclure : «C'est juste un geste qui n'a pas plus de valeur que ce qu'on voudra lui donner. 135 euros.» Une valeur qui peut quand même monter à 3750 € après «trois violations dans le mois».

Annie Chapelier. Photo Kenzo Tribouillard. AFP (2019)

METS DE L'HUILEIAutre élu, autre spleen. Comme 29 de ses collègues de la majorité, le député LREM Yves Daniel s'est abstenu fin novembre lors du vote de la loi Sécurité globale. Un minimum vu que l'élu juge cette loi «pas acceptable en l'état». «On a besoin d'apaisement. Là, on a plutôt mis de l'huile sur le feu et attisé la défiance entre les citoyens et les forces de l'ordre», commente-t-il dans Ouest-France, estimant que la nouvelle loi portée par Darmanin «n'est pas de nature à calmer le débat». Un constat d'autant plus flagrant en cette période de confinement où, dit-il, on constate «une accumulation de ressenti, dans la population, en matière de privations de libertés». Et l'élu de Loire-Atlantique d'avouer, plus largement, ne pas être hyper à son aise : «Je ne me sens pas aussi utile que je devais l'être dans cette majorité.» Bref : Yves Daniel n'a pas l'air d'aller bien fort, limite nervous breakdown.  

DEGAGISMEICela fait plusieurs mois que tout le monde (ou presque) dans les oppositions demande la démission du préfet de police de Paris, Didier Lallement. Evacuations violentes de migrants, journalistes et manifestants molestés dans la capitale… C'en est trop pour une partie de la gauche parisienne. Derrière les écolos Fatoumata Koné, David Belliard et Julien Bayou, 72 élus EE-LV, PCF ou Génération.s (dont plusieurs adjoints d'Anne Hidalgo) ont écrit une lettre ouverte à Emmanuel Macron pour dénoncer «de graves manquements dans la stratégie de maintien de l'ordre dans la capitale» qui entraînent «du désordre et des tensions». Et de demander le départ de celui qui vient d'accorder un soutien financier aux policiers mis en examen dans l'affaire Michel Zecler. Et qui a déclaré à l'Opinion : «Qu'importe qu'on m'aime, pourvu qu'on me craigne.» On ne craint visiblement pas de lui demander de partir.




 

Marlène Schiappa et Emmanuel Macron. Photo Nicolas Tucat. AFP (2019)

Etre une femme conseillère tu sais c'est pas si facile

Par Sy. C.

Gros moment de flottement dimanche sur LCI lors de l'interview de Marlène Schiappa au Grand Jury. L'ancienne secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes a été questionnée sur le faible nombre de collaboratrices que compte son cabinet maintenant qu'elle est ministre déléguée à la Citoyenneté : sur 13 membres, seulement 4 femmes. Soit un ratio de 30% de femmes. Ce qui est peu. Mais alors, pourquoi ?

Dimanche, Schiappa s'est légèrement embourbée dans les explications. «Le chiffre n'est pas bon», a d'abord avancé la ministre déléguée. Puis est venue l'excuse qu'on attendait le moins de la part de l'ancienne secrétaire d'Etat. «Au ministère de l'Intérieur, c'est extrêmement difficile parce qu'il y a des codes. J'ai par exemple un colonel de gendarmerie dans mon cabinet et c'est difficile de trouver une femme colonel de gendarmerie qui soit disposée à vouloir - il faut vouloir venir travailler dans un cabinet ministériel, ce qui est difficile», a-t-elle avancé. Puis la ministre déléguée d'ajouter, après que le journaliste lui a demandé le décompte précis du nombre de femmes dans son cabinet : «Honnêtement, je n'ai pas le chiffre exact en tête.»

Interrogé hier par Quotidien, l'entourage de Schiappa a avancé une autre piste. «Il y a un recrutement d'une conseillère femme en train de se finaliser, d'où l'hésitation sur le nombre», a-t-on indiqué à l'émission de Yann Barthès. Ce recrutement pourrait donc porter à 5 le nombre de conseillères femmes, du moins si cette nouvelle embauche vise à remplacer un homme. Le nombre de conseillers pour un ministre délégué est en effet de 13 maximum. Dans le meilleur des cas, nous aurions donc 5 conseillères sur 13, soit un ratio de 38%. Ce qui est mieux. Mais toujours pas top.

 

Un «Beauvau de la sécurité» : un tantinet obscure, l'appellation reprend l'adresse du ministère de l'Intérieur, dans la lignée des Grenelle de l'environnement et autres Ségur de la santé. Elle désigne les états généraux annoncés par Emmanuel Macron ce matin et qui, à partir de janvier, rassembleront représentants des forces de l'ordre, élus et citoyens. L'exécutif espère ainsi calmer la colère des policiers et gendarmes, ulcérés par les dernières paroles présidentielles dénonçant les «violences policières» et les «contrôles au faciès». Pour le moment, l'annonce a surtout suscité quelques moqueries relatives au nom de la chose. Comme celles de Ségolène Royal qui, sur Sud Radio, a estimé que la France profonde n'y comprendrait rien : «Vous croyez que y'a beaucoup de gens qui connaissent l'adresse du ministère de l'Intérieur ? […] Dans le fin fond de nos campagnes, 'Beauvau'… Ils savent ce que c'est qu'un veau, un veau qui est beau, oui…» C'est bien connu : chez les pécores, on s'y connaît en bestiaux mais on ne pige rien à la politique. «Franchement ce niveau de mépris pour les français, c'est indécent, a répliqué le député LREM Jean-Baptiste Moreau, éleveur de métier. Mes veaux qui sont réellement beaux vous passent le bonjour.»

 

Capture d'écran Le Parisien

Lois des Hommes Vs. lois divines

Dans le monde policé et convenu de la diplomatie et des conférences de presse communes entre chefs d'Etats, c'est une séquence exceptionnellement rare qu'ont offert hier Emmanuel Macron et Abdel Fattah al-Sissi. «Les valeurs religieuses doivent avoir la suprématie sur les valeurs humaines», a affirmé le président égyptien. «La valeur de l'homme est supérieure à tout», lui a répondu le chef d'Etat français lors d'un échange politico-philosophique direct entre les deux hommes en fin de conférence de presse.

Tout a débuté quand Macron a été interpellé par un journaliste égyptien sur les caricatures de Charlie Hebdo : «Les musulmans ont été blessés par les caricatures du Prophète. Je ne crois pas qu'on ait entendu des excuses.» Les deux Présidents remettent alors leurs oreillettes. Et saisissent l'occasion pour un échange direct, courtois et ferme, sur la hiérarchie entre la religion et les lois.

«Voyez, c'est sans doute là où il y a un risque de balbutiement de notre Histoire. Nous considérons que la valeur de l'Homme est supérieure à tout. Et c'est ce qui fait l'universalisme des droits de l'Homme, qui fonde la charte des Nations unies», a insisté le Français, ajoutant que «si nous considérons que le religieux supplante le politique», les régimes ne sont plus des démocraties, «ce sont des théocraties» et Macron «ne pense pas que cela mène au meilleur». Réponse de l'Egyptien, se tournant vers le Français : «Les valeurs humaines sont faites par l'Homme et peuvent être changées alors que les valeurs religieuses sont d'origine céleste et sont donc sacrées, elles ont la suprématie sur tout

 




 

Le Creusot, 15h Déplacement d'Emmanuel Macron sur le thème du nucléaire sur le site de Framatome. Le chef de l'Etat, accompagné! de Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, de Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, et de Florence Parly, ministre des Armées, prendra la parole à 16h30. A 14h30, le député PCF Sébastien Jumel tient une conférence de presse à l'Assemblée pour dénoncer le démantèlement d'EDF autour du projet «Hercule».

Sénat, 16h Quelques jours après le rapport de la commission d'enquête de l'Assemblée sur la gestion du Covid, dénonçant «un pilotage défaillant de la crise», au tour du Sénat d'entrer dans la danse. La commission d'enquête de la chambre haute rend à son tour ses conclusions après plus de cinq mois de travail et d'auditions.

LR, 17h Convention nationale en visioconférence de Les Républicains consacrée au travail, aux entreprises et au pouvoir d'achat. Un débat animé par Guillaume Peltier, vice-président délégué de LR, qui a présenté les propositions de son parti hier, avec notamment une hausse de tous les salaires nets de 5%, en divisant par 2 la CSG.

Assemblée, 18h Gérald Darmanin fait la tournée des popotes pour préparer l'atterrissage délicat de sa loi Séparatisme à l'Assemblée. Après avoir participé au burex de LREM hier, le ministre de l'Intérieur s'entretient avec Richard Ferrand avant la présentation du texte, demain, en conseil des ministres. A 17h, le président de l'Assemblée aura prononcé l'éloge funèbre de l'ex-député Jean-François Cesarini.

 

Source : Giphy.

Pour jouer, cliquez sur le gif ci-dessus ou plus simplement ici.

Et avant de nous quitter, les résultats de notre jeu d'hier. 25% de bonnes réponses, si vous croyez que c'est avec ça qu'on va relever le pays... Selon la ministre Agnès Pannier-Runacher, le libéralisme est bien «la meilleure façon d'être de gauche». Et non «de faire des cadeaux aux riches», comme l'ont cru 541 pauvres fous parmi vous.

 

Sur ce, bonne journée 👋. Et à demain sur les routes de l'info.

Chez Pol a été concoctée par
Etienne Baldit, Sylvain Chazot et Sébastien Tronche