Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
lundi 4 mai 2020
A vouloir notre sécurité à tout prix
A vouloir notre sécurité à tout prix
LETTRE OUVERTE AU MAIRE D'ALES, M. ROUSTAN
Objet: LETTRE OUVERTE AU MAIRE D'ALES, M. ROUSTAN
Alès, le 4/05/2020
Monsieur le Maire,
Voilà quelques jours que vous nous faites envoyer par votre collaboratrice Mme SANCHEZ au nom de M. le Directeur Général Adjoint des Services, M. BRAIME, une information sur les décisions prises dans la période.
Permettez-moi de vous rappeler que les élus du printemps alésien vous ont interrogé dès le 21 mars plus largement sur les mesures prises par la collectivité, et vous ont proposé leur collaboration, interpellation restée à ce jour sans réponse.
Je ne doute pas que vous vous pliiez aux exigences de l'ordonnance 2020-391 ; toutefois il me semble que vous en faites une lecture bien restrictive. En effet, celle-ci en son article 6 alinéa 1 prévoit la possibilité d'une réunion dématérialisée du Conseil Municipal.Dans les collectivités territoriales et leurs groupements, le maire ou le président peut décider que la réunion de l'organe délibérant se tient par visioconférence ou à défaut audioconférence.
Les convocations à la première réunion de l'organe délibérant à distance, précisant les modalités techniques de celles-ci, sont transmises par le maire ou le président par tout moyen. Le maire ou le président rend compte des diligences effectuées par ses soins lors de cette première réunion.
Sont déterminées par délibération au cours de cette première réunion :
- les modalités d'identification des participants, d'enregistrement et de conservation des débats ;
- les modalités de scrutin.
Je vous demande donc officiellement au nom des élus du Printemps alésien, soucieux d'une mise à disposition du collectif municipal mais aussi d'une représentation la plus complète de l'ensemble des Alésiennes et Alésiens, de mettre en œuvre dans les plus brefs délais cette disposition ouverte par l'ordonnance précitée.
Dans l'attente,
Veuillez accepter, Monsieur le Maire, mes salutations.
Pour le Printemps alésien
Paul PLANQUE
Que dissimule cette campagne de dénigrement envers l'hydroxychloroquine, molécule qui a pourtant fait ses preuves depuis cinquante ans, et son projectionniste à la carrière internationalement reconnue ?
Quels enjeux de l’ombre mériteraient d'ainsi sacrifier la santé et la vie d'un peuple entier?
Quels laboratoires mériteraient autant de sacrifices humains ? A combien s’élèvera leur ordonnance, déclaration de paix et synonyme de Salut pour nous tous, nous les tacites détenus attendant sagement notre heure depuis nos cellules ? Combien serons-nous encore à tomber, Monsieur le Président, avant que vous ordonniez le « cessez-le-feu » et que vous preniez enfin des mesures dignes d’un pays industrialisé ?
La France serait-elle donc la seule à se laisser mourir tandis que ses confrères s’acharnent à éteindre l’incendie qui de ses flammes les consume ?
Pendant que l’Algérie suit les recommandations du Professeur Raoult, que Trump arme son pays en masques et dépistages, vous, Monsieur le Président, vous appelez à la résilience tout en autorisant publiquement cette substance prétendument vénéneuse aux mourants et aux personnalités politiques.
Confondriez-vous la douce résilience avec la sombre hypocrisie ou encore avec l’élitisme chronique dont vous souffrez visiblement Monsieur le Président, vous qui suggérez à vos compatriotes que la vie de votre propre belle-fille a plus de valeur que celle d'un vulgaire agriculteur ?
Vous qui ridiculisez la France aux yeux de ses voisins par votre manque de discernement et de réactivité, croyez-vous vraiment que lorsqu’il demandera réparation, le peuple se montrera, à son tour, résilient ?
Pourquoi attendre que les patients souffrent de détresse respiratoire pour leur fournir la moitié du traitement ? Pourquoi provoquer l'opinion publique en instaurant par décret une telle mascarade ?
Il ajoute également qu'il s'agit « du médicament le plus prescrit au monde dont les effets secondaires sont nuls. »
Sa parole vaut bien celle d'un Professeur Gilbert Deray et autres similis médecins davantage habitués à briller sous les projecteurs qu'à froisser leurs costumes en hôpital public ou privé, n’êtes-vous pas d'accord avec moi ?
A qui profite le crime ?
dimanche 3 mai 2020
Petit rappel : Un peu d’histoire
Bonne soirée à tous.
FRANÇAIS, VOUS AVEZ la MÉMOIRE COURTE !Un texte de Mr Olivier Becht. Député du Haut-Rhi
Coronavirus : que nous enseigne l'Histoire ?
Mais ces voix venues du passé nous disent néanmoins :Pour ma génération, cette épidémie mondiale est un événement encore jamais connu, jamais vécu.
Pourtant, en discutant avec mes parents, il apparaît que le monde en a déjà connu et pas seulement dans les siècles passés.
Nul besoin de remonter à la peste, au choléra ou encore à la grippe espagnole de 1918.
D'autres épidémies, ressemblant fortement au Coronavirus ont frappé le monde en 1957 et en 1969.
En 1957, le monde connaît une pandémie nommée « grippe asiatique ». Mon père s'en souvient encore car toute sa famille (père, mère, 5 enfants) va alors rester couchée presque sans possibilité de se lever pendant plus de 15 jours. Cette « grippe asiatique » fera 100 000 morts rien qu'en France et plus de 2 millions de morts dans le monde.
En 1969, à nouveau venue d'Asie, la « grippe de Hong Kong » frappe le monde. Elle va faire 31 000 morts en France et 1 million de morts dans le monde.
J'ai retrouvé un article du Journal Libération qui comparaît en 2005 le traitement de la canicule de 2003 avec celui de la « grippe de Hong Kong ».
Voici ce que l'extrait de cet article disait de la situation en 1969 :
« On n'avait pas le temps de sortir les morts. On les entassait dans une salle au fond du service de réanimation. Et on les évacuait quand on pouvait, dans la journée, le soir.» Aujourd'hui chef du service d'infectiologie du centre hospitalo-universitaire de Nice, le professeur Dellamonica a gardé des images fulgurantes de cette grippe dite «de Hongkong» qui a balayé la France au tournant de l'hiver 1969-1970. Âgé alors d'une vingtaine d'années, il travaillait comme externe dans le service de réanimation du professeur Jean Motin, à l'hôpital Edouard-Herriot de Lyon. «Les gens arrivaient en brancard, dans un état catastrophique. Ils mouraient d'hémorragie pulmonaire, les lèvres cyanosées, tout gris. Il y en avait de tous les âges, 20, 30, 40 ans et plus. Ça a duré dix à quinze jours, et puis ça s'est calmé. Et étrangement, on a oublié.» - Fin de l'extrait-
Ce n'était pas au Douzième Siècle, c'était il y a 50 ans ! Étrangement on a oublié.
Encore plus étrange furent les traitements politiques et médiatiques qui en furent faits.
Alors que l'hôpital fait face à une crise sanitaire majeure : afflux brutal de malades, impossibilité de les soigner, mortalité par dizaine de milliers, nul ou presque n'en parle.
La presse parle à l'époque de la mission Apollo sur la Lune, de la guerre du Vietnam, des suites de mai 1968... mais pas ou peu des dizaines de milliers de personnes qui meurent dans des hôpitaux surchargés. Pire, le monde continue de tourner, presque comme si de rien n'était.
Alors que nous enseigne l'Histoire ?
D'abord et c'est une bonne nouvelle, que nos sociétés en ont « connu d'autres » et qu'elles se remettent de ces épidémies. Malgré la mortalité de masse provoquée par elles, nous n'allons pas tous mourir et la vie gardera le dessus.
Ensuite, qu'en 50 ans, les progrès techniques ont profondément modifié notre société. En 1969 encore la mort de millions d'individus semblait une fatalité alors qu'aujourd'hui elle nous paraît juste inacceptable. Nous attendons de la science qu'elle puisse nous protéger de toutes ces maladies, les vaincre voire peut être un jour vaincre la mort elle-même. Je parle bien sûr pour nos sociétés occidentales car 100 000 morts nous paraissent un choc majeur et inacceptable en Europe ou en Amérique du Nord alors que personne ou presque ne semble hélas s'offusquer que le Palu puisse tuer chaque année un demi million de personnes en Afrique...
L'Histoire nous enseigne encore que nos exigences vis à vis de l'Etat ont beaucoup changé. Nous sommes désormais, et c'est le prix de l'Etat providence, dans une société qui « attend tout de l'Etat ». En 1969 personne n'attendait de Pompidou qu'il arrête la « grippe de Hong Kong » ou encore organise le confinement de la population pour sauver des vies. Aujourd'hui le moindre accident est nécessairement de la responsabilité d'une autorité publique et si l'on n'arrive pas à un résultat immédiat et satisfaisant, c'est forcément que les élites ont failli. Que l'on soit bien clair, je ne cherche à excuser personne et il est vrai que le niveau des impôts n'est pas le même qu'en 1969 donc le niveau d'exigence peut légitimement être plus élevé. Je pose juste des constats.
Enfin, l'Histoire nous enseigne que la sphère médiatique a beaucoup changé et influence terriblement le traitement des événements. En 1969 les médias étaient encore pour beaucoup sous le contrôle de l'Etat. Comme on ne pouvait pas arrêter la maladie on n'en parlait quasiment pas. Et la vie continuait tant bien que mal. A l'ère des chaînes d'info continue et des médias sociaux on ne parle plus que de la maladie, du traitement sanitaire, politique, économique. Tout devient très vite sujet à polémique et à scandale. Pire, on a l'impression que notre vision du monde se limite désormais à ce qui défile sur nos écrans. Et comme il n'y a plus que la maladie sur nos écrans on oublierait presque que la vie continue avec ce qu'elle a de plus merveilleux (l'amour par exemple, mais aussi la création, l'innovation...) mais aussi de pire (la haine, la violence, la criminalité, la bêtise...). Bref la saturation de l'info autour de la maladie fait qu'on a l'impression que le monde s'arrête et comme la conscience crée en partie la réalité, il semble vraiment s'arrêter.
Alors vous me direz « autres temps, autres traitements de la maladie et des événements ». Oui, vous avez raison et quelque part heureusement. Ces enseignements de l'Histoire ne nous obligent pas à traiter les choses comme dans le passé. Bien au contraire.
- que les épidémies ont toujours existé et existeront probablement toujours car elles ne sont pas issues de complots de savants fous manipulés par des militaires dans des labos secrets, mais simplement des virus qui font partie de la Nature, au même titre que nous.
- que l'on pourra déployer toute la science et posséder les meilleurs Gouvernements du Monde, il y aura toujours un événement naturel que nul n'avait prévu et que l'on ne pourra pas totalement éviter.
- qu'il faut toujours garder l'esprit positif car l'Humanité s'est toujours relevé de ces épidémies. La France s'en relèvera aussi et cela d'autant plus vite que nous saurons faire preuve de résilience et de fraternité dans l'épreuve.
Essayons donc de ne pas perdre nos nerfs et notre moral rivés sur le compteur des morts qui monopolise nos écrans, restons unis plutôt qu'à accuser déjà les uns et les autres, concentrons nous sur les vies que l'on peut sauver chacun dans son rôle et à sa place, continuons de vivre, d'aimer, d'inventer car ni le monde ni la vie ne se sont arrêtés et profitons peut être, pour ceux qui en ont, d'utiliser le temps pour imaginer le monde meilleur dans lequel nous voudrions vivre à la sortie de cette crise.
Regarder le passé, c'est parfois prendre le recul nécessaire qui permet de mieux construire l'avenir.
Courage et espoir !
Prenez soin de vous …..