COVID-19 : OUI, LA LENTEUR DE L'ÉTAT FRANÇAIS A TUÉ Le Média
https://youtu.be/9fB35Do68eM
"Je ne laisserai personne dire qu'il y a eu du retard sur la prise de décision s'agissant du confinement". C’est ainsi que s’exprimait Edouard Philippe, samedi 28 mars, dans une allocution télévisée. Cependant, une analyse comparative des réactions de dizaines de pays face à la pandémie permet d'établir que le gouvernement français fait partie de ceux ayant agi au stade le plus avancé de l'épidémie, et demeure en retard en terme de politique de tests.
Données et simulations à l'appui, Le Média montre comment le gouvernement a tardé à mettre en place le confinement, et que des milliers de victimes seraient encore en vie si des mesures plus précoces avaient été prises.
Le Monde Moderne Pourquoi une telle « Haine » entre les gardiens de la paix et les « Misérables » ?
Sujet brûlant à propos duquel il est aisé d’adopter une posture manichéenne, revenant fréquemment dans l’actualité dans un contexte post-Gilets jaunes et dans une période de crise pandémique, les rapports conflictuels entre les forces de l’ordre et certaines franges de la population déchaînent les passions. Mais assiste-t-on à une dérive progressive de l’institution policière en France ? Pourquoi notre société républicaine connaît-t-elle aujourd’hui une défiance exacerbée entre son peuple et ses forces de l’ordre ?
Tribune de Lucas Da Silva .../...
« C’est l’histoire d’une société qui tombe et qui au fur et à mesure de sa chute se répète sans cesse pour se rassurer : jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien… Le problème ce n’est pas la chute, c’est l’atterrissage. »
La Haine
.../...
"Enfin, dans cette société à bout de souffle, les policiers eux-mêmes ne sont pas épargnés et doivent supporter une forte pression quotidienne. Un rapport du Sénat du 27 juin 2018, sur le « malaise des forces de sécurité intérieure », estimait notamment que le mal-être dans cette institution était tel que le taux de suicide parmi les fonctionnaires de police serait supérieur à 36% à celui de la moyenne nationale. La violence intrinsèque à cette fonction, un rythme de travail soutenu comportant d’innombrables heures supplémentaires, le poids de la hiérarchie, un manque de moyens et d’équipement peuvent être des facteurs aggravants conduisant à une dégradation de l’état mental des agents de la police… Nouveau signe d’une violence sociétale croissante, le nombre de gendarmes et policiers blessés lors d’interventions a significativement augmenté lors des dernières années. Nouveau signe d’une défiance grandissante entres les forces de l’ordre et les habitants des banlieues (pour beaucoup issus de l’immigration), la part de policiers votant pour le Rassemblement national s’accentue d’élections en élections, elle était même majoritaire aux présidentielles de 2017.
Ainsi, pour espérer des jours heureux, une cohésion nationale plus forte, de meilleures relations entre dépositaires de l’autorité publique et membres de la communauté nationale, rappelons cette citation de Victor Hugo qui ne prend pas une ride et qui mérite d’être méditée : « Mes amis, retenez ceci, il n’y a ni mauvaises herbes, ni mauvais hommes. Il n’y a que de mauvais cultivateurs. ».
Pour éviter de futures pandémies, le « Giec de la biodiversité » appelle à des plans de relance écologiques .../...
"Une seule espèce est responsable de la pandémie de Covid-19 : la nôtre. Comme pour les crises du climat et de la biodiversité, les récentes pandémies sont une conséquence directe de l’activité humaine — en particulier de nos systèmes financiers et économiques mondiaux, fondés sur un paradigme limité qui valorise la croissance économique à tout prix. Nous disposons d’une petite fenêtre d’opportunité, en surmontant les défis de la crise actuelle, pour éviter de semer les graines de celles à venir." .../...
"Face à cette menace, les experts ont identifié « trois considérations importantes[qui] devraient être au cœur des plans de relance » :
* Veiller au renforcement et à l’application des réglementations environnementales — et déployer des plans de relance qui offrent des incitations à des activités plus durables et plus respectueuses de la nature. « Il peut être politiquement opportun en ce moment d’assouplir les normes environnementales et de soutenir des secteurs tels que l’agriculture intensive, les transports à longue distance comme les compagnies aériennes et les secteurs énergétiques dépendant des combustibles fossiles, mais le faire sans exiger de changement urgent et fondamental, c’est essentiellement subventionner l’émergence de futures pandémies ».
* Adopter une approche de "santé globale" [One health], en reconnaissant les interconnexions complexes entre la santé des personnes, des animaux, des plantes et de notre environnement commun.
* Financer correctement les systèmes de santé et renforcer les capacités sanitaires dans les points chauds des maladies émergentes. « Il s’agit également de proposer des alternatives viables et durables aux activités économiques à haut risque et de protéger la santé des plus vulnérables »." .../...
Montpellier : une assemblée appelle à manifester masqué le 16 mai
Une cinquantaine de personnes ont participé hier soir à une assemblée générale (AG) en ligne pour partager leurs analyses sur la crise actuelle et dresser des pistes pour s’opposer aux politiques gouvernementales.
Dans un texte, cette assemblée « condamne la manière dont le gouvernement Macron a géré la pandémie », « s’inquiète des formes que prendra la déconfinement », et « s’alarme de la suspension et la limitation d’un certain nombre de nos libertés : droit de circuler, de manifester, de se rassembler, surveillance annoncée de la population, développement de technologies de surveillances » mais aussi « d’atteintes graves aux droits des salariés autorisées par la loi d’état d’urgence sanitaire : possibilités de travailler 60 heures par semaine, de supprimer les vacances et les RTT, de supprimer les temps de repos réglementaires pour le travail de nuit, etc ». L’assemblée exige « la fin immédiate de l’état d’urgence sanitaire » et « la libération des détenu·e·s et des exilé·e·s enfermées ».
Pour se faire entendre, l’assemblée appelle à rejoindre la manifestation du 16 mai à 14 heures sur la place de la Comédie, en venant masqué, « pour des raisons sanitaires ».
Lors de l’assemblée, il a aussi été rappelé qu’il était important de respecter des distances de sécurité lors de la manifestation, mais que l’argument sanitaire ne saurait être brandi éternellement pour empêcher les mobilisations, à l’heure où le gouvernement Macron multiplie les offensives.
5 commentaires:
#Macron #Confinement #Data
COVID-19 : OUI, LA LENTEUR DE L'ÉTAT FRANÇAIS A TUÉ
Le Média
https://youtu.be/9fB35Do68eM
"Je ne laisserai personne dire qu'il y a eu du retard sur la prise de décision s'agissant du confinement". C’est ainsi que s’exprimait Edouard Philippe, samedi 28 mars, dans une allocution télévisée. Cependant, une analyse comparative des réactions de dizaines de pays face à la pandémie permet d'établir que le gouvernement français fait partie de ceux ayant agi au stade le plus avancé de l'épidémie, et demeure en retard en terme de politique de tests.
Données et simulations à l'appui, Le Média montre comment le gouvernement a tardé à mettre en place le confinement, et que des milliers de victimes seraient encore en vie si des mesures plus précoces avaient été prises.
Le Monde Moderne
Pourquoi une telle « Haine » entre les gardiens de la paix et les « Misérables » ?
Sujet brûlant à propos duquel il est aisé d’adopter une posture manichéenne, revenant fréquemment dans l’actualité dans un contexte post-Gilets jaunes et dans une période de crise pandémique, les rapports conflictuels entre les forces de l’ordre et certaines franges de la population déchaînent les passions. Mais assiste-t-on à une dérive progressive de l’institution policière en France ? Pourquoi notre société républicaine connaît-t-elle aujourd’hui une défiance exacerbée entre son peuple et ses forces de l’ordre ?
Tribune de Lucas Da Silva
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« C’est l’histoire d’une société qui tombe et qui au fur et à mesure de sa chute se répète sans cesse pour se rassurer : jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien… Le problème ce n’est pas la chute, c’est l’atterrissage. »
La Haine
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"Enfin, dans cette société à bout de souffle, les policiers eux-mêmes ne sont pas épargnés et doivent supporter une forte pression quotidienne. Un rapport du Sénat du 27 juin 2018, sur le « malaise des forces de sécurité intérieure », estimait notamment que le mal-être dans cette institution était tel que le taux de suicide parmi les fonctionnaires de police serait supérieur à 36% à celui de la moyenne nationale. La violence intrinsèque à cette fonction, un rythme de travail soutenu comportant d’innombrables heures supplémentaires, le poids de la hiérarchie, un manque de moyens et d’équipement peuvent être des facteurs aggravants conduisant à une dégradation de l’état mental des agents de la police… Nouveau signe d’une violence sociétale croissante, le nombre de gendarmes et policiers blessés lors d’interventions a significativement augmenté lors des dernières années. Nouveau signe d’une défiance grandissante entres les forces de l’ordre et les habitants des banlieues (pour beaucoup issus de l’immigration), la part de policiers votant pour le Rassemblement national s’accentue d’élections en élections, elle était même majoritaire aux présidentielles de 2017.
Ainsi, pour espérer des jours heureux, une cohésion nationale plus forte, de meilleures relations entre dépositaires de l’autorité publique et membres de la communauté nationale, rappelons cette citation de Victor Hugo qui ne prend pas une ride et qui mérite d’être méditée : « Mes amis, retenez ceci, il n’y a ni mauvaises herbes, ni mauvais hommes. Il n’y a que de mauvais cultivateurs. ».
https://www.lemondemoderne.media/
Pour éviter de futures pandémies, le « Giec de la biodiversité » appelle à des plans de relance écologiques
.../...
"Une seule espèce est responsable de la pandémie de Covid-19 : la nôtre. Comme pour les crises du climat et de la biodiversité, les récentes pandémies sont une conséquence directe de l’activité humaine — en particulier de nos systèmes financiers et économiques mondiaux, fondés sur un paradigme limité qui valorise la croissance économique à tout prix. Nous disposons d’une petite fenêtre d’opportunité, en surmontant les défis de la crise actuelle, pour éviter de semer les graines de celles à venir."
.../...
"Face à cette menace, les experts ont identifié « trois considérations importantes[qui] devraient être au cœur des plans de relance » :
* Veiller au renforcement et à l’application des réglementations environnementales — et déployer des plans de relance qui offrent des incitations à des activités plus durables et plus respectueuses de la nature. « Il peut être politiquement opportun en ce moment d’assouplir les normes environnementales et de soutenir des secteurs tels que l’agriculture intensive, les transports à longue distance comme les compagnies aériennes et les secteurs énergétiques dépendant des combustibles fossiles, mais le faire sans exiger de changement urgent et fondamental, c’est essentiellement subventionner l’émergence de futures pandémies ».
* Adopter une approche de "santé globale" [One health], en reconnaissant les interconnexions complexes entre la santé des personnes, des animaux, des plantes et de notre environnement commun.
* Financer correctement les systèmes de santé et renforcer les capacités sanitaires dans les points chauds des maladies émergentes. « Il s’agit également de proposer des alternatives viables et durables aux activités économiques à haut risque et de protéger la santé des plus vulnérables »."
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https://reporterre.net/Pour-eviter-de-futures-pandemies-le-Giec-de-la-biodiversite-appelle-a-des-plans-de
EN BREF
FRONT SOCIAL 34 / ASSEMBLÉE DES LUTTES
Montpellier : une assemblée appelle à manifester masqué le 16 mai
Une cinquantaine de personnes ont participé hier soir à une assemblée générale (AG) en ligne pour partager leurs analyses sur la crise actuelle et dresser des pistes pour s’opposer aux politiques gouvernementales.
Dans un texte, cette assemblée « condamne la manière dont le gouvernement Macron a géré la pandémie », « s’inquiète des formes que prendra la déconfinement », et « s’alarme de la suspension et la limitation d’un certain nombre de nos libertés : droit de circuler, de manifester, de se rassembler, surveillance annoncée de la population, développement de technologies de surveillances » mais aussi « d’atteintes graves aux droits des salariés autorisées par la loi d’état d’urgence sanitaire : possibilités de travailler 60 heures par semaine, de supprimer les vacances et les RTT, de supprimer les temps de repos réglementaires pour le travail de nuit, etc ». L’assemblée exige « la fin immédiate de l’état d’urgence sanitaire » et « la libération des détenu·e·s et des exilé·e·s enfermées ».
Pour se faire entendre, l’assemblée appelle à rejoindre la manifestation du 16 mai à 14 heures sur la place de la Comédie, en venant masqué, « pour des raisons sanitaires ».
Lors de l’assemblée, il a aussi été rappelé qu’il était important de respecter des distances de sécurité lors de la manifestation, mais que l’argument sanitaire ne saurait être brandi éternellement pour empêcher les mobilisations, à l’heure où le gouvernement Macron multiplie les offensives.
https://lepoing.net/montpellier-une-assemblee-appelle-a-manifester-masque-le-16-mai/
https://www.liberation.fr/france/2020/05/03/la-crise-hante-les-nuits-blanches-des-patrons_1787047
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