samedi 2 mai 2020

Le macronisme covidé de sa substance : qu'a-t-il encore à nous vendre ?

https://www.marianne.net/politique/le-macronisme-covide-de-sa-substance-qu-t-il-encore-nous-vendre

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Le "disque dur" du personnage a été ébranlé dans ses fondamentaux, comme tout cerveau de néolibéral construit sur du sable...
Rien de solide, mais une adaptation tenace à une idéologie sournoise de dépossession. Leur cœur d'action n'est qu'une antédiluvienne obsession à nous laisser accroire que leur vision démodée de leur monde serait un atout pour demain.
Ajouté au personnage une éducation chez les jésuites et une indéniable théâtralisation du quidam à nous embarquer dans des récits, tels que ce vibrant mais pathétiquement démagogique aux travailleurs.es ce 1er mai, n'augure rien de fondamentalement transcendé dans le fond.
Bousculé dans ses fondamentaux, mais rebondissant sans cesse sur le récit national et la charge émotionnelle qui le sous-tend.
Un pur exercice de communiquant.

Anonyme a dit…

Encore perdue l'occasion de fermer sa gueule!


N’en déplaise à Pétain et Macron, le 1er mai n’est pas la fête du travail mais des luttes sociales

"Dans une vidéo hallucinante diffusée par l’Élysée, le président de la République nous souhaite un bon 1ermai, en ayant une pensée « pour les organisations syndicales », « pour les travailleuses, les travailleurs de notre pays ». Proclamant que « c’est grâce au travail que la nation tient », il appelle à « retrouver dès que possible les 1er Mai joyeux, chamailleurs parfois, qui font notre nation », et encense le muguet. Pense-t-il aux tirs de grenades lacrymogènes sur le cortège syndical de l’année passée, ou aux violences policières symbolisées par l’affaire Benalla ? Derrière le ton infantilisant propre à Emmanuel Macron, cette vidéo indique bien les symboliques contradictoires derrière la journée du 1er Mai. Décryptage.
...


"Mais pour les classes dominantes, cette journée rappelle douloureusement leur rôle parasitaire, et leur besoin de réprimer les luttes sociales pour préserver un ordre injuste. Il faut donc à tout prix changer le sens de cette fête populaire. En France, la tentative la plus réussie est celle… de Pétain, qui durant la période de l’Occupation, va faire du 1er Mai une inoffensive « fête du travail » comme valeur abstraite et partagée, et non plus de celles et ceux qui travaillent réellement. Il remplace aussi les fleurs rouges portées ce jour-là par le muguet blanc, symbole royaliste. Le gouvernement pétainiste n’aura pas été une simple parenthèse dans l’histoire française. Il aura laissé un grand nombre de lois, de décrets et de traditions : la fonction de PDG, la Police nationale, et ce premier Mai vidé de son sens. Qui ne sera pas remis en cause à la Libération !

Il faut dire que les partis et syndicats issus du mouvement ouvrier, petit à petit intégrés dans les institutions républicaines à partir de la fin des années 1950, vont accepter cette fête vaguement revendicative et pacifique. La vente de muguet et les déambulations rituelles remplacent dans l’imaginaire collectif la solidarité et les émeutes ouvrières. Les gouvernants s’en réjouissent. La tradition pétainiste se retrouve de manière particulièrement forte chez Nicolas Sarkozy, qui en 2012 appelle à fêter le « vrai travail » et à remplacer le drapeau rouge par le drapeau tricolore. Sans succès.

À partir du mouvement contre la Loi Travail, la fin des années 2010 constitue au contraire un retour passionnant et passionné aux origines combatives du premier Mai. Les défilés parisiens doivent de nouveau affronter les forces de police pour pouvoir manifester, et les grandes luttes contre les réformes d’austérité puis autour du mouvement des gilets Jaunes redonnent un sens à la solidarité de classe. Il en va de même ailleurs dans le monde, avec un retour en force de cette journée, des États-Unis à l’Inde et du Maroc à la Grèce.

Ce 1er mai 2020 est bien sûr particulier. Le confinement bloque la plupart des initiatives habituelles : les rassemblements restent interdits. Mais la mise en lumière du travail vital des prolétaires de la santé, de l’agroalimentaire, de la grande distribution ou de la collecte des déchets redonne son sens à la journée. Pas celui d’unité nationale abstraite qu’aimerait y voir Emmanuel Macron, mais celui du combat quotidien d’une majorité d’hommes et de femmes faisant tourner la société, contrairement aux dirigeants. Espérons des lendemains de mai qui, à défaut de chanter, soient « chamailleurs »."



https://lepoing.net/1er-mai-comme-petain-macron-celebre-le-travail-pour-gommer-lorigine-revolutionnaire-de-cette-journee2/

Anonyme a dit…

Ce type est un succédané de révolutionnaire. De la guimauve en lieu et place du muguet.
Les révolutions de salon ne fournissent pas un avenir aux travailleurs.

Anonyme a dit…

CORONAVIRUS - Macron ne contrôle pas la situation
JEAN-LUC MÉLENCHON


https://youtu.be/EFNcZc7ffuo


Le vendredi 1er mai 2020, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de Laurent Delahousse. Il a dénoncé la volonté du gouvernement de rouvrir les écoles pour renvoyer les parents d'élèves au travail et a appelé les travailleurs à se réunir pour définir eux-mêmes les conditions de reprise du travail qui permettent d'assurer la sécurité sanitaire.

Le chef de file de la France insoumise a dénoncé le bazar qui fait suite aux annonces du gouvernement et notamment la carte incompréhensible des départements. Il a également expliqué qu'on ne pouvait laisser les maires décider seuls de la réouverture des écoles le 11 mai.

Enfin, Jean-Luc Mélenchon a rappelé que la France insoumise avait agi depuis le début de la crise du coronavirus en faisant des propositions utiles : réquisition de l'industrie textile pour produire les masques, nationalisation de Luxfer et Famar pour produire bouteilles d'oxygène et médicaments, mise à disposition gratuite des masques et du gel hydro-alcoolique partout où c'est nécessaire. Il a rappelé que les insoumis avaient proposé un plan complet de déconfinement : https://lafranceinsoumise.fr/2020/04/...

Anonyme a dit…

Montpelliérains confinés en lutte ! #7 | « On continuera les grandes messes, mais ça ne suffira pas »

"Le monde d’après ? De nombreux médias se sont lancés dans de grandes spéculations sur ce que pourrait/devrait être le monde après la pandémie de covid-19. De son côté, Le Poing n’oublie pas qu’il est concrètement un média qui se consacre principalement aux luttes. Comment notre présent confiné résonne-t-il avec l’avant des grands mouvements écoulés (gilets jaunes, féminisme, climat, réforme des retraites) ? Comment permet-il de se projeter dans un après toujours en luttes ? Là sont à puiser des puissances nouvelles.

Le Poing s’est retourné vers plusieurs personnes très impliquées dans les luttes de cette période récente, sur Montpellier et environs ; des personnes qui nourrissent la réflexion sans être des professionnels de la pensée, ni des privilégié·e·s de l’accès à la parole publique. Certain·e·s sont membres d’organisations constituées (entités politiques, syndicats, mouvements activistes); mais iels s’expriment ici sans en être des porte-paroles attitré·e·s."

[...] Aujourd’hui, un septième interlocuteur clôture cette série : S., agriculteur dans l’Hérault, gilet jaune.


Le Poing : Gilets jaunes. Retraites. Tu as pris part active, sur le terrain, au mouvement social d’une intensité exceptionnelle ces deux dernières années. Si ça t’es possible, saurais-tu définir, juste en quelques phrases, un sens général, du moins des aspects principaux, que tu as pu observer et qui t’ont particulièrement motivé dans le mouvement des gilets jaunes ? N’hésites surtout pas à être très « personnel» dans cet avis.

"Toute une évolution de la gauche depuis trente ans – son effondrement en fait – avait produit une sociologie des mouvements de contestation, avec tout un type de comportements, de discours, dont les classes populaires étaient exclues. Les gilets jaunes sont avant tout le mouvement où celles-ci se construisent une nouvelle conscience collective, élaborent leur discours commun. C’est l’expérience la plus forte de ma vie. Ces personnes que la gauche culturelle disait soumises à la société de consommation ont fait preuve d’une sincérité, d’une radicalité et d’une popularité inédites. Des milliers de personnes sortent de leur cadre, se remettent en question tout en tournant le dos aux dogmatismes d’hier.

C’est marquant de voir le triangle d’or du huitième arrondissement de Paris mis à feu et à sac par des travailleur pauvres ! À partir de là, il n’y a plus de place pour l’observation du monde depuis une position supérieure, en stratège, en théoricien. Espérons que tous ceux qui, à gauche, entretiennent cette position, rompent une bonne fois avec leurs illusions !"
.../...


https://lepoing.net/montpellierains-confines-en-lutte-7-on-continuera-les-grandes-messes-mais-ca-ne-suffira-pas/

Anonyme a dit…

La nobliotte du gouvernement


"Inconnue du grand public, la nouvelle secrétaire d’Etat à l’Economie, Agnès Pannier-Runacher, représente, à 44 ans, la quintessence de la nouvelle noblesse d’Etat qui a pris le pouvoir avec Emmanuel Macron : ces hauts fonctionnaires habitués à "pantoufler" dans le privé, où ils perçoivent des rémunérations extrêmement élevées, qui, de retour dans l'Etat, se retrouvent souvent en situation de conflits d’intérêts."
(...)


https://www.nouvelobs.com/chroniques/20181023.OBS4324/agnes-pannier-runacher-la-secretaire-d-etat-qui-gagnait-plus-de-500-000-euros-par-an.html

Anonyme a dit…

La nobliotte du gouvernement...

"Inconnue du grand public, la nouvelle secrétaire d’Etat à l’Economie, Agnès Pannier-Runacher, représente, à 44 ans, la quintessence de la nouvelle noblesse d’Etat qui a pris le pouvoir avec Emmanuel Macron : ces hauts fonctionnaires habitués à "pantoufler" dans le privé, où ils perçoivent des rémunérations extrêmement élevées, qui, de retour dans l'Etat, se retrouvent souvent en situation de conflits d’intérêts."
(...)



https://www.nouvelobs.com/chroniques/20181023.OBS4324/agnes-pannier-runacher-la-secretaire-d-etat-qui-gagnait-plus-de-500-000-euros-par-an.html

Anonyme a dit…

Excellent titre pour résumer l'action du co-vidé de l'Elysée...
Ajouter à cela que son signe astrologique, le Sagittaire le met à proximité du signe du Capricorne (le plus têtu des douze!) et poussé au cul par celui du Scorpion, "Le sagittaire n'est pas un signe de feu, mais d'air, voire d'air et de feu. La flèche enflammée qui le caractérise symbolisant à la fois le feu et l'air (le sagittaire étant aussi un centaure ailé)." (Wiki)

Oui mais, "Le sagittaire est le plus souvent représenté par l'animal mythique du Centaure, créature grecque mi-cheval, mi-homme. La figure de cet être hybride a été empruntée à la mythologie mésopotamienne et en particulier au dieu Pabilsag, dont le nom signifie "Archer" et qui est représenté comme un centaure ailé tirant à l'arc. L'emprunt de cette allégorie astronomique à une civilisation voisine ne fut toutefois pas sans difficulté puisque, dans les mythes grecs, il est inconcevable qu'un centaure puisse manier un arc, arme humaine par excellence [7]. En effet, dans les mythes grecs, les Centaures n'ont guère bonne réputation et pour cause : ce sont des êtres primaires, impulsifs, grossiers et bagarreurs qui utilisent des troncs d'arbres et des rochers pour se battre. Quant aux deux seuls Sages, Chiron et Pholos, ceux-ci sont pacifiques et donc désarmés." (Wiki)

"Primaires, impulsifs, grossiers et bagarreurs", tiens donc, le locataire du château aurait-il atteint sa phase de maturité depuis qu'il a posé son seyant sur le trône ?

Anonyme a dit…

MACRON, LES TRAVAILLEURS NE TE RÉSERVENT PAS QUE DES CHAMAILLERIES

"Discours de Macron le 1er mai : Chamailleurs de tous les pays, unissez vous !
Emmanuel Macron a salué « l'esprit du 1er mai » et la « solidarité entre les travailleurs » dans une vidéo Twitter. Une piètre tentative pour faire oublier les attaques systématiques contre les droits des travailleurs, les violences policières et la casse de l'hôpital public qui a mené à la catastrophe.


« Retrouver les premiers mai joyeux, chamailleurs parfois ». Dans sa courte vidéo postée sur Twitter, Emmanuel Macron parle-t-il du 1er mai 2018 lorsqu’Alexandre Benalla alors en poste au cabinet présidentiel, violentait un manifestant place de la Contrescarpe à Paris ? Ou bien du 1er mai 2019, lorsque son ministre de l’Intérieur Christophe Castaner était pris en flagrant délit de mensonge, après avoir accusé les manifestants, gilets jaunes et syndicalistes qui s’étaient réfugiés dans le parking de La Pitié Salpêtrière pour échapper aux violences policières, d’avoir « attaqué un hôpital » et « agressé un personnel soignant » ?

Cette année là, en plein mouvement des Gilets Jaunes, « les traditionnels défilés » que Macron fait aujourd’hui mine de regretter, se faisaient violemment réprimer par la police et les CRS chargeaient le cortège de la CGT compris. Face au tollé provoqué par la répression policière, le président de la République avait déclaré en mars : « ne parlez pas de “répression” ou de “violences policières”, ces mots sont inacceptables dans un État de droit », un crachat aux visage de toutes les victimes de violences policières, mortes, blessés ou mutilées à coups de matraque, lacrymo ou LBD.

Mais le plus insultant c’est bien d’entendre Macron parler du « dévouement de nos soignants ». Car ce que la crise sanitaire fait apparaître on ne peut plus clairement, avec les 23.757 morts qui vont avec, les personnels hospitaliers exténués, les travailleurs et travailleuses en première ligne exposés au virus sans protections dans les supermarchés ou les transports en commun, c’est que ce qui a cassé l’hôpital public, ce ne sont pas les manifestants qui revendiquaient plus de moyens comme le prétendait Castaner, mais bien la politique néo-libérale de ce gouvernement."
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https://www.revolutionpermanente.fr/Discours-de-Macron-le-1er-mai-Chamailleurs-de-tous-les-pays-unissez-vous