mercredi 4 juin 2025

Fwd: đź—ł️Edmond, ils votent quoi ?



Bonjour Edmond,

On entend beaucoup "la loi pour taxer les ultra-riches ne passera pas au Sénat". Pourtant, tous les ingrédients sont réunis :

  • un principe rĂ©publicain indiscutable : l'Ă©galitĂ© devant l'impĂ´t
  • une situation de crise Ă©conomique
  • une opinion publique favorable Ă  près de 80% Ă  cette taxe

Pour faire monter la pression populaire jusqu'Ă  rĂ©tablir la justice fiscale, interpellons massivement sur Instagram ces sĂ©nateur·ices du centre qui peuvent faire basculer le vote !

J'interpelle les sĂ©nateur·ices de ma rĂ©gion

Que le SĂ©nat soit conservateur, c'est une constante. Mais pas une fatalitĂ© : en 1914, c'est grâce Ă  la pression populaire que les sĂ©nateur·ices ont votĂ© l'impĂ´t sur le revenu.

Près de 2000 personnes ont dĂ©jĂ  contribuĂ© Ă  envoyer plus de 15 000 emails d'interpellation Ă  la centaine de sĂ©nateur·ices indĂ©cis·es.

Aujourd'hui, nous les interpellons en les taguant sous un post Instagram pour encourager l'adoption du vote par pression de l'opinion.

Edmond, interpellez les sĂ©nateur·ices de votre rĂ©gion pour leur rappeler les principes de base d'une dĂ©mocratie !

Je tague les sĂ©nateur·ices sur Instagram

Ensemble, faisons écho aux voix des gens normaux pour rétablir la justice,

Charlotte et Romain de Victoires Populaires


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bercy prépare à une nouvelle hausse des impôts en 2026
Denis Cosnard

"A la recherche de 40 milliards d’euros pour boucler le budget 2026, le gouvernement admet que les Ă©conomies passeront par un effort fiscal seulement autour de la mi-juillet que le premier ministre, François Bayrou,
Officiellement, rien n’est encore tranchĂ©. C’est Bercy qui rendra ses arbitrages et prĂ©sentera les grandes lignes du budget pour 2026 et de son
plan pour redresser les finances publiques en trois ou quatre ans. Avec, peut-ĂŞtre, un rĂ©fĂ©rendum sur le sujet. Mais, au fil des tractations en cours, une Ă©volution marquante se dessine dĂ©jĂ  par rapport aux discours tenus jusqu’Ă  prĂ©sent : il sera difficile d’Ă©chapper Ă  une hausse des impĂ´ts. Bercy commence Ă  y prĂ©parer les esprits.
L’objectif du gouvernement est certes que l’essentiel de l’effort financier Ă  venir en 2026 porte sur une limitation des dĂ©penses publiques, ont indiquĂ© les responsables du ministère de l’Ă©conomie et des finances, mardi 3 juin, en marge d’une prĂ©sentation Ă  la presse du calendrier de prĂ©paration du budget. Ces mesures d’Ă©conomies, appelĂ©es Ă  reprĂ©senter la majoritĂ© de l’ajustement envisagĂ©, devront cependant se combiner très probablement avec une hausse des recettes fiscales.

Pareille perspective risque de hĂ©risser Ă  droite, rĂ©agit le sĂ©nateur (Les RĂ©publicains) de Meurthe-et-Moselle Jean-François Husson, rapporteur gĂ©nĂ©ral du budget. Le dĂ©putĂ© macroniste du Bas-Rhin Charles Sitzenstuhl s’alarme lui aussi :
« En France, ce n’est jamais le bon moment pour rĂ©duire les dĂ©penses, il y a une sorte de refusd’obstacle.Mais il va bien falloir s’y attaquer. »
« Je crains que, comme avec Michel Barnier, on recommence par promette une baise des dĂ©penses pour finir par une xplosion des impĂ´ts. »
Bercy assume ce changement de tonalitĂ©, au nom du rĂ©alisme. C’est que l’objectif Ă  atteindre est massif. François Bayrou s’est engagĂ© auprès de l’Union europĂ©enne Ă  ramener le dĂ©ficit public de 5,8 % du produit intĂ©rieur brut (PIB) en 2024 Ă  moins de 3 % en 2029, afin de sortir la France de la procĂ©dure pour dĂ©ficit excessif qui la vise. Pour y parvenir, l’annĂ©e 2026 s’annonce dĂ©cisive. Ce sera en principe celle de l’effort maximal, avec une diminution du dĂ©ficit public de 0,8 point de PIB, soit deux fois plus qu’en 2025, pour revenir Ă  4,6 % de dĂ©ficit. En valeur, cela reprĂ©sente un ajustement de 23,4 milliards d’euros par rapport Ă  2025. L’exĂ©cutif, pour sa part, prĂ©fère mettre en avant un effort plus spectaculaire de 40 milliards d’euros par rapport Ă  un hypothĂ©tique scĂ©nario tendanciel, dont
les paramètres restent secrets.
Comment y parvenir ? Dans l’absolu, le gouvernement rĂŞverait de procĂ©der uniquement en stimulant la croissance, le taux d’emploi ou en diminuant les dĂ©penses publiques, qui reprĂ©sentent 57,2 % du PIB. Selon la droite au pouvoir, c’est lĂ  qu’il y a le plus matière Ă  agir. Mais tailler dans les services publics, la SĂ©curitĂ© sociale ou les investissements des collectivitĂ©s locales n’a rien d’aisĂ©.

L’exact inverse du but visĂ©.
Ces dernières semaines, tous les ministères ont Ă©tĂ© appelĂ©s Ă  faire des propositions pour 2026. Une fois consolidĂ©s, leurs plans aboutissaient Ă  une hausse de 8 % des crĂ©dits et Ă  20 000 emplois publics supplĂ©mentaires, selon . L’exact inverse du but visĂ© ! Les ministres ont Ă©tĂ© priĂ©s de revoir leurs copies.
L’exercice montre nĂ©anmoins toute la difficultĂ© du chantier, mĂŞme si quelques pistes se profilent. AmĂ©lie de Montchalin, la ministre chargĂ©e des comptes publics, espère bien, par exemple, gagner au moins 2 Ă  3 milliardsd’euros en supprimant ou en fusionnant un tiers des agences et des opĂ©rateurs de l’Etat. Pas forcĂ©ment dès 2026, toutefois."
.../...

Anonyme a dit…

.../…
L’Opinion
RĂ©duire trop brutalement les dĂ©penses publiques pourrait se rĂ©vĂ©ler Ă©conomiquement pĂ©rilleux, note t-on, en outre, Ă  Bercy. DĂ©jĂ  faible, la croissance française montre d’alarmants signes de ralentissement. Les mĂ©nages
Ă©pargnent beaucoup et consomment peu, les entreprises hĂ©sitent Ă  investir. Mardi, l’Organisation de coopĂ©ration et de dĂ©veloppement Ă©conomiques a ramenĂ© de 0,8 % Ă  0,6 % sa prĂ©vision de croissance pour la France en 2025, en mettant en avant . Dans ces conditions, une forte baisse des dĂ©penses collectives pourrait tomber Ă  contretemps et entraĂ®ner le pays vers la rĂ©cession avec « la hause de l’incertiude et les tensions commerciales »
Politiquement, François Bayrou et ses ministres savent qu’il sera ardu, avec un plan d’austĂ©ritĂ©, de trouver un accord avec les socialistes afin qu’ils s’abstiennent ou ne votent pas la censure, comme sur le budget actuel. Au regard de l’Ă©clatement de l’AssemblĂ©e nationale, guère d’autres solutions, que d’imaginer un cocktail d’Ă©conomies et de hausse d’impĂ´ts.
Selon quel dosage ? C’est toute la question. Pour boucler le budget 2025, le gouvernement Bayrou avait relevĂ© nettement les impĂ´ts sur les sociĂ©tĂ©s et les hauts revenus. Si bien que l’alourdissement des impĂ´ts, taxes et autres
contributions explique la de l’ajustement actuel, selon le Haut Conseil des finances publiques.
Pour 2026, le gouvernement espère rééquilibrer les proportions, et réaliser de vraies économies sur les dépenses publiques.

« quasi-totalitĂ© »
Au total, les experts de Bercy admettent nĂ©anmoins qu’il ne sera guère possible de diminuer ni mĂŞme stabiliser ces dĂ©penses en valeur dans l’immĂ©diat. Compte tenu de l’accroissement assez inĂ©luctable des coĂ»ts de santĂ©, des pensions comme de la masse salariale des fonctionnaires, mieux vaut miser sur une simple diminution du rythme d’augmentation des dĂ©penses publiques. L’Ă©volution dĂ©pendra en partie des rĂ©sultats des nĂ©gociations en cours entre les partenaires sociaux au sujet des retraites.
Du côté des recettes, les prélèvements obligatoires, déjà destinés à passer de 42,8 % du PIB en 2024 à 43,5 % en 2025, pourraient poursuivre leur remontée en 2026. Là aussi, les mesures à venir restent floues. Bercy a lancé
une Ă©tude approfondie sur les nombreuses niches fiscales, dans l’idĂ©e de supprimer celles qui sont peu utilisĂ©es, ou peu efficaces au regard de leur coĂ»t. AmĂ©lie de Montchalin garde aussi en tĂŞte de remplacer l’actuelle contribution sur les hauts revenus par un mĂ©canisme anti-optimisation fiscale, qui ciblerait les particuliers les plus fortunĂ©s.
Pour atteindre les 40 milliards d’euros visĂ©s, faudra-t-il une mesure plus lourde, une hausse de la TVA, par exemple ? Rien d’acquis Ă  ce stade, d’autant que la gauche comme le Rassemblement national s’y opposent.
InterrogĂ©, le 27 mai, sur BFM-TV, François Bayrou s’est contentĂ© d’affirmer que son plan demanderait, de la façon. Suspense, donc, jusqu’aux alentours du 14 juillet."

« un effort Ă  tous les Français sans exception »

LeMonde
https://journal.lemonde.fr/data/4621/reader/reader.html?t=1749040...