L'hôpital Sainte-Thérèse, dans la banlieue sud de Beyrouth, cesse ses services en raison des frappes israéliennes à proximité, tout comme deux autres hôpitaux du sud du pays, a rapporté l'agence nationale d'information libanaise. Plus tôt, l'armée israélienne a annoncé avoir mené dans la nuit une nouvelle salve de frappes sur le sud de la capitale, bastion du Hezbollah. L'agence de presse officielle libanaise ANI a fait état de "plus de dix frappes consécutives". Israël a par ailleurs déclaré vendredi avoir tué "250 combattants du Hezbollah" depuis le début de l'offensive au sol.
De son côté, Téhéran "soutient les efforts" pour un cessez-le-feu simultané avec Israël au Liban et dans la bande de Gaza, a annoncé le ministre iranien des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse à Beyrouth. "Nous soutenons les efforts pour un cessez-le-feu, à condition que, premièrement, les droits du peuple libanais soient respectés, et qu'il soit accepté par la Résistance", a dit Abbas Aragchi, en référence au Hezbollah. "Deuxièmement, il doit intervenir simultanément avec un cessez-le-feu à Gaza."
Comme chaque semaine, le haut-commissariat communique sur l'évolution des mesures administratives de sécurité. Ce vendredi 4 octobre, les services de l'État confirment donc que le couvre-feu est prolongé jusqu'au lundi 14 octobre inclus, toujours de 22h à 5h du matin.
Sans surprise, alors que les vacances scolaires commencent ce vendredi, la vente d'alcool est toujours réglementée. Toujours pour des raisons de sécurité, le transport et l'utilisation d'armes à feu restent prohibés. Enfin les rassemblements, défilés et cortèges, à l'exception des marchés habituels et des manifestations sportives, restent interdits, sur le domaine public, dans les communes du Grand Nouméa jusqu'au 14 octobre.
Depuis jeudi, les quatre aéroports et les six ports de l'île de beauté sont bloqués par un mouvement de grève surprise faisant suite à un conflit autour de la gestion future de ces infrastructures. Résultats, des vols annulés, des bateaux saturés qui tournent en rond, des touristes en rogne et des Corses solidaires mais épuisés…
Selon la préfecture maritime de Méditerranée, cinq navires de passagers patientent en mer à proximité des ports d'Ajaccio et Bastia, faute de pouvoir accoster, avec environ 2.100 personnes à bord au total. Des milliers de personnes sont toujours bloquées à cause du mouvement spontané. En effet, les agents du Syndicat des travailleurs corses jugent « inacceptables » des propos tenus jeudi par Alexandre Patrou, un représentant du préfet de Corse, lors de l'assemblée générale de la chambre de commerce et d'industrie à Ajaccio. Ce dernier a émis des réticences sur un dispositif permettant à la Chambre de commerce de continuer à gérer les aéroports et les ports de l'île.
La Commission européenne a désormais les mains libres pour ajouter aux 10% de taxe déjà en place sur les voitures électriques fabriquées en Chine une surtaxe allant jusqu'à 35 %. Les pays membres de l'Union européenne ont voté pour l'imposition de ces droits de douane visant à rétablir des conditions de concurrence équitables face à des constructeurs chinois accusés de profiter de subventions publiques massives.
En France, cette décision inquiète la filière du cognac, qui redoute de faire les frais d'une éventuelle guerre commerciale entre Bruxelles et la Chine. "Les autorités françaises nous ont abandonnés. Nous ne comprenons pas pourquoi notre filière est ainsi sacrifiée", a déclaré le Bureau national interprofessionnel du cognac dans un communiqué, alors que la Chine a menacé de taxer les eaux-de-vie à base de vin importées de l'Union européenne.
Contredisant un décret pris par la France, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a statué qu'un État membre de l'UE ne peut interdire aux fabricants d'alternatives végétales à la viande l'utilisation de termes tels que "steak".
Dans son arrêt, la Cour estime qu'"un État membre ne saurait empêcher, par une interdiction générale et abstraite, les producteurs de denrées alimentaires à base de protéines végétales" d'utiliser des "noms usuels ou (des) noms descriptifs".
Le gouvernement français avait publié deux décrets pour répondre à une revendication déjà ancienne des acteurs de la filière animale craignant une confusion chez les consommateurs. Ces deux textes, de juin 2022 et février 2024, étaient contestés par des acteurs du secteur des produits végétariens et végétaliens tels que l'association Protéines France. Ils ont tous les deux été suspendus en référé par le Conseil d'État, qui attendait l'avis de la CJUE sur leur conformité avec le réglement européen.
La folie du plan 2035 pour la voiture électrique avec François-Xavier Pietri,
Liban / Iran / Israël : où va le Moyen Orient?
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Les juges de la CPI n’ont toujours pas statué sur les mandats d’arrêt requis par le procureur Karim Khan contre les dirigeants israéliens il y a plus de quatre mois. Un délai inhabituel, qui s’explique par les pressions, manœuvres et requêtes multiples exercées contre la Cour et ses décisions.
" Julian Fernandez est un fin connaisseur des rouages de la Cour pénale internationale (CPI), étant l’un des neuf experts à siéger au sein de la Commission consultative pour l’examen des candidatures au poste de juge. Professeur à l’université Panthéon-Assas, à Paris, il prédisait le 22 mai dans Mediapart que la délivrance – ou non – de mandats d’arrêt contre le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, son ministre de la défense, Yoav Gallant, ainsi que trois leaders du Hamas, Yahya Sinouar, Ismaël Haniyeh et Mohammed Deif, surviendrait « dans un délai de trois à six semaines ».
(…)
https://www.mediapart.fr/journal/international/051024/guerre-au-proche-orient-la-cour-penale-internationale-sous-haute-pression
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