Analysons les chiffres.
Concernant le fonctionnement, en termes de dépenses :
Le budget du personnel baisse entre 2023 et 2024 de 42,01 % à 41,66 %.
Comment, avec une population en augmentation, des paramètres sociaux toujours assez dégradés, la part du personnel en diminution puisse répondre aux attentes toujours plus importantes en matière de Service Public ?
En termes de recettes :
La baisse de la Taxe Locale sur la publicité extérieure de 16 % est-elle le résultat de la fermeture des commerces de Centre-Ville ?
Concernant l'Investissement,
l'investissement est de moins en moins financé par l'emprunt et de plus en plus par prélèvement du budget de fonctionnement, nos services publics.
C'est une question de choix politique quand les moyens humains au service du budget « Culture, vie sociale, jeunesse, sports et loisirs » représentent seulement 2 661 410 €, alors que le budget lié à la sécurité connaît une énorme hausse de + 28,08 % ...
D'autres choix sont possibles, d'autres orientations aussi : les Alésiennes et Alésiens sont en attente de réponses concrètes et non de saupoudrage.
Exemple : à quand une véritable implication dans le domaine de la Santé et de l'Action Sociale par exemple ou les seules dépenses constatées concernent des associations (et le CCAS) ? A quand la mise en œuvre, comme le font d'autres villes, face au désert médical, d'un Centre Municipal de Santé ? Combien, faudra-t-il encore d'Alésiennes et d'Alésiens sans médecin traitant pour qu'enfin vous vous préoccupiez de la situation, concrètement, et non à travers de fastueux États Généraux qui ont fait le plein au Cratère mais qui ont fait le vide en matière de réponse concrète pour l'hôpital public et pour les attentes de nos concitoyens ?
Mais encore, à quand une réelle bifurcation pour combattre à l'urgence du réchauffement climatique ?
Nous sommes à désormais moins de deux ans des prochaines échéances municipales et nous voyons très clair dans votre stratégie : « Retenir les chevaux et mettre la poussière sous le tapis. » « Retenir les chevaux » pour les lâcher l'année pré-électorale.
Vos « Halles de l'Abbaye » de 2025 vont être votre « Cathédrale » de 2019. Alors soyez sympa, donnez-nous la date d'inauguration que vous avez dû déjà caler dans votre planning de campagne !
« Mettre la poussière sous le tapis » pour repousser à plus tard les constats de votre gestion approximative, comme vous l'avez fait hier pour l'abattoir, en grand péril aujourd'hui, et la régie de stationnement que vous allez faire renflouer... par qui ?
Le vote du budget 2024 s'apparente à une pièce sans issue.
Mais, vous ne pourrez éternellement invoquer la responsabilité des Autres.
C'est pour cette raison que j'invite les Alésiennes et Alésiens à ouvrir les portes de ce huis clos et à s'emparer de leur avenir.
Pour le Printemps alésien, Paul PLANQUE
2 commentaires:
CES ÉLUS LEPÉNISTES SI PEU RESPECTUEUX DU DROIT DU TRAVAIL
Le Rassemblement national a beau revendiquer son virage social, ses représentants, eux, multiplient les accrocs à la législation.
[...]
Les élus RN n'ont pas de chance avec le petit personnel. En septembre 2023, Yoann Gillet, député du Gard, est condamné en appel pour le licenciement de son ancienne ferme de ménage, Nicole C., 62 ans a bossé pour lui de 2014 à 2018, parfois sans parvenir à se faire payer en temps et en heures. À de nombreuses reprises, Gillet l'a rémunérée en retard, ou avec des chèques sans provision.
"Négro", c'est trop
À l'époque, il cumulait 6.200 euros de revenus mensuels comme directeur de cabinet du maire de Beaucaire et conseiller municipal, communautaire et régional. Lassée de devoir relancer son employeur pour toucher son dû, Nicole a pris un jour l'initiative de "cesser ses prestations" tant que son salaire ne lui aurait pas été versé. Gillet l'a aussitôt licenciée par SMS : "Vous allez recevoir mon recommandé actant la fin du contrat."
Aux Prud'hommes, en 2021, le courageux député, qui ne s'est pas présenté, s'est vu condamné à verser à Nicole une somme rondelette : 13.000 euros de rappels de salaire, 2.900 euros pour travail dissimulé, et autant en dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Mais en appel en septembre 2023, les juges se sont montrés beaucoup moins sévères. Gillet n'a plus eu à payer que 2.000 euros à sa femme de ménage en dommage et intérêts. Le député a bénéficié de quelques témoignages amicaux, dont celui d'un proche, Miguel Bruno, directeur du commerce, des festivités et des sports à la mairie de Beaucaire, qui a accusé Nicole C. d'avoir "demandé à être payée en espèces".
[...]
Extrait de l'article du Canard Enchaîné du mardi 30 avril 2024, p.3 signé Jérôme Canard.
On ne leur lâchera rien ! - Prise de parole du 1er mai de Jean-Luc Mélenchon
JEAN-LUC MÉLENCHON
https://www.youtube.com/live/ajxItD7Ar-U?si=Ulx-Ne86bgf9w0HR
Jean-Luc Mélenchon est intervenu à la manifestation du 1er mai à Paris, pour la lutte des travailleuses et des travailleurs.
Il commence par rappeler l'importance du 1er mai comme journée de célébration des acquis sociaux obtenus grâce aux luttes ouvrières. Ces acquis ne sont jamais des dons des riches, mais les résultats des combats menés par les travailleurs. Il met en avant le rôle crucial de la solidarité ouvrière qui a permis à toute la population d'accéder à des droits fondamentaux.
Il aborde la réalité alarmante des conditions de travail en France : 3 personnes par jour sont mortes du travail en 2022. Il dénonce la précarité croissante des travailleurs et la nécessité de la solidarité et de l'organisation pour lutter contre cette exploitation. Il critique sévèrement les politiques gouvernementales, soulignant leurs attaques contre la sécurité sociale et leur volonté de détruire la fonction publique. Il dénonce les conséquences néfastes de ces politiques sur les travailleurs, y compris l'augmentation des décès liés au travail et la détérioration des conditions de travail.
Jean-Luc Mélenchon évoque ensuite la responsabilité individuelle face à l'injustice et l'importance d'une résistance morale constante contre l'ordre injuste des choses. Il appelle à un soulèvement des consciences pour lutter contre les injustices, les inégalités et le mépris.
Enfin, il affirme l'engagement de La France insoumise pour la paix. Elle défend les droits de l'Homme à travers le monde, en condamnant les massacres à Gaza, l’épuration ethnique au Karabakh, et l'agression du Congo. Il conclut en affirmant la détermination des militants à porter la voix du peuple malgré les critiques et les attaques.
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