jeudi 21 mars 2024

9 commentaires:

Anonyme a dit…

« Ils installent des caméras infrarouges sur la bassine »

"Le conseil d’administration avance toujours les mêmes causes à l’inflation : augmentation du prix des matériaux, du taux des emprunts… et la sécurisation, surtout, qui représenterait une hausse de 10 à 20 % du coût initial. « Ils installent des caméras infrarouges sur la bassine de Mauzé, s’amuse Olivier Drouineau. On se croirait en situation de guerre ! »

Dans le huis clos de l’assemblée générale, les adhérents ont pointé la menace que cette fuite en avant fait peser sur leur activité, comme certains l’ont rapporté à la sortie. « Je suis passé de 400 à 500 euros de frais à l’hectare, je fais comment ? », aurait tonné un céréalier, « Je ne sais pas comment adapter mes pratiques », aurait poursuivi un jeune éleveur, « Impossible d’organiser la reprise de mon exploitation », se serait désespéré un agriculteur à la veille de la retraite… Une hantise revenait en boucle : « Jusqu’où le prix de l’eau va-t-il augmenter ? »

Sur ce point précis, les responsables de la Coop de l’eau n’ont pas répondu, que ce soit à ses adhérents ou à Reporterre. Un silence qui pousse de plus en plus d’adhérents vers la sortie — soit en cessant d’irriguer, soit en passant sous la barre des 1 000 mètres cubes. « Les mecs qui sont ici, je comprends leur inquiétude, soupire Stéphane Clisson. À ce prix, même le maïs n’est plus rentable. » Des départs augmenteraient encore davantage les difficultés de la Coop de l’eau : les frais engagés pour les bassines étant déjà dépensés, chaque part payée en moins augmente le prix de celles des autres."


https://reporterre.net/Ces-agriculteurs-qui-payent-pour-les-megabassines-mais-n-en-profiteront-pas

Anonyme a dit…

Projet alternatif écologique

"L’association Adere, elle, prône un autre aménagement, plus respectueux de la nature. Il comprendrait une aire de maraîchage organisée en régie agricole capable d'alimenter les cantines du secteur et de favoriser la réinsertion de personnes éloignées de l'emploi, tout en faisant de l'éducation à l'environnement via des ateliers. Une structure accompagnée d'une boutique de produits du terroir. Quant à ce qu'envisage le groupe IDEC, les militants sont circonspects.

"Nous on veut bien cette idée de "hub" pour des entreprises parce qu'on sait qu'il y a qui n'ont pas de lieu pour se développer, une maison de terroir : on est pour, une maison médicale : à voir. Mais la plateforme logistique, on n'en veut pas! On veut faire du maraîchage."

Françoise Armand, membre de l'Association pour le développement de l’emploi dans le respect de l’environnement

L'association espère être reçue en mairie pour présenter ce projet alternatif."

Après Amazon, une nouvelle bataille ?

"Il y a trois ans, le projet Amazon avait largement mobilisé contre lui dans cette commune située à 9 kilomètres seulement du Pont du Gard, monument historique classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Chaîne humaine, manifestations et bataille juridiques avaient finalement eu raison de l'implantation du géant américain de la vente en ligne. Selon le tribunal : l’intérêt général n’était pas avéré. Il avait annulé l’autorisation environnementale."
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https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/gard/nimes/polemique-apres-l-abandon-du-projet-amazon-une-autre-plateforme-logistique-pourrait-voir-le-jour-pres-du-pont-du-gard-2943714.html

Anonyme a dit…

"2 500 litres d’eau pour fabriquer votre tee-shirt en coton, 109 litres pour produire votre verre de vin rouge, 1 720 litres pour une tablette de 100 grammes de ce délicieux chocolat. Notre mode de vie engloutit des quantités astronomiques d’or bleu. Cette soif insatiable est évaluée par l’empreinte eau, qui « mesure la quantité d’eau utilisée pour produire les biens et services que nous utilisons », selon le réseau non-gouvernemental Water Footprint Network. Il permet d’estimer « l’appropriation de l’eau douce par l’humanité en termes de volumes d’eau consommés et pollués ».

À l’occasion de la journée mondiale de l’eau, vendredi 22 mars, l’hydrologue Charlène Descollonges, autrice de L’Eau — Fake or not ?, nous en apprend plus sur cette empreinte qui « reflète l’insoutenabilité de nos modes de vie »."
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Comment diminuer notre empreinte eau ?

"On change son assiette. On la reverdit, on mange des protéines végétales et on relocalise notre alimentation. Il faudrait aussi changer nos modes de culture, afin de mieux stocker l’eau dans les sols, à travers l’hydrologie régénérative ou l’agroforesterie. C’est par le biais de l’alimentation que l’on pourra régénérer les cycles de l’eau.

Il s’agit de réfléchir aussi à la mobilité. Car les véhicules électriques ont besoin de beaucoup d’eau, pour fabriquer les batteries en lithium, pour produire de l’électricité. Plus on va décarboner notre économie, plus on va avoir besoin d’eau. Or, on ne l’a pas anticipé. On est déconnectés de notre dépendance à l’eau.

Donc il y a des « écogestes », à faire à l’échelle individuelle, mais on peut aussi s’impliquer autour de chez soi, en commençant par s’intéresser à nos rivières — sont-elles en bon état ? — à l’eau qu’on boit — d’où vient-elle ? Un des leviers forts, c’est de se reconnecter à nos cours d’eau. Nous vivons tous sur un bassin versant et on peut s’impliquer dans la vie de ce bassin, prendre part aux décisions le concernant — dans les institutions « traditionnelles » [comme la commission locale de l’eau] ou au sein d’initiatives plus récentes, comme celle sur les droits des fleuves."


https://reporterre.net/132-litres-d-eau-pour-une-tasse-de-cafe-Nos-besoins-sont-excessifs

Anonyme a dit…

Mauvaise image et manque de volonté politique

"Surtout, le castor souffre d’une mauvaise image chez une majorité d’agriculteurs, pour lesquels il est associé à des dégâts sur les cultures. Dans un contexte de crise agricole, les exploitants sont-ils prêts à laisser de la place au castor ? « En ce moment moins que jamais », constate Hervé Coves. « C’est même de bon ton, chez les représentants des agriculteurs, de se foutre de la gueule de l’agroécologie, alors qu’il y a plein de choses qui sont faites sur le terrain. »

Des solutions existent pourtant pour limiter les conflits d’usage, mais elles ne disposent à l’heure actuelle d’aucun relais politique. Le gouvernement a donné le ton il y a quelques mois en écartant la plus efficace, à savoir « la mise en place d’un régime d’indemnisation des dommages dus au castor ». Un choix à rebours de celui opéré par de nombreux pays européens.

Par ailleurs, les projets de « régénération » des cours d’eau s’appuyant sur les castors restent confidentiels en France, « où l’artificialisation est plus importante et où de nombreuses zones industrielles ont été construites sur d’anciennes zones humides », souligne Suzanne Husky, dont le travail est régulièrement exposé aux quatre coins de la France (1) et qui prépare également avec le philosophe Baptiste Morizot un ouvrage à paraître à la rentrée chez Actes Sud.

Durant la crise agricole, l’exécutif a par ailleurs rappelé son soutien sans faille aux projets de mégabassines. « Les zones humides sont devenues des priorités nationales, mais on décide d’accaparer les réserves d’eau, se désole Hervé Coves. Où est la nature dans tout ça ? »

(1) Le Temps profond des rivières, jusqu’au 7 avril au Drawing Lab à Paris (Ier), C’était mieux après, jusqu’au 20 avril à la galerie Alain Gutharc à Paris (IIIe), Salut à toi, exposition collective jusqu’au 5 mai au centre d’art Transpalette de Bourges, Pratiques cosmomorphes, (ré)générer le vivant, exposition collective jusqu’au 28 juillet à l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne (Rhône), Habiter la forêt, avec June Balthazard à la Contemporaine de Nîmes du 5 avril au 23 juin, Les Mondes imaginaires, exposition collective du 13 avril au 15 décembre à l’Espace Monte-Cristo, Paris (20e), Histoire des alliances avec le peuple castor, du 15 juin au 3 novembre au château de Châteaudun (Eure-et-Loir)…"


https://www.huffingtonpost.fr/environnement/video/megabassines-a-sainte-soline-et-si-les-castors-etaient-la-solution-pour-stocker-l-eau-au-profit-des-agriculteurs_231583.html

Anonyme a dit…

"Avec la note de 94/100*, l’Ardèche s'affirme comme la destination préférée des touristes écoresponsable devant le Finistère et la Gironde. La plateforme GreenGo le certifie : la popularité du département ne cesse de croître grâce à ses engagements écologiques.

"Que ce soit sur les questions de l'alimentation, des déchets, de la gestion de l'eau et de l'énergie, on vient évaluer très finement les hébergeurs et il se trouve qu'il y en a un certain nombre en Ardèche qui décroche des bonnes notes et qui, par conséquent, décrochent des réservations grâce à ces aspects-là" explique Guillaume Jouffre, cofondateur de la plateforme."
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https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/ardeche/l-ardeche-premiere-destination-des-touristes-ecoresponsables-2942523.html

Anonyme a dit…

En dix ans, l’Europe a vu disparaître nombre de petites fermes, au profit d’exploitations de plus de 100 hectares.


"Cette infographie a été conçue et réalisée par Catherine Doutey, infographiste à Courrier international. Elle s’appuie sur l’édition 2023 du rapport de la commission européenne “Chiffres clés de la chaîne alimentaire européenne”. Elle permet d’éclairer la situation des agriculteurs dans un contexte de protestations qui dépasse les frontières françaises.

En Europe, les terres utilisées pour l’agriculture couvrent plus d’un tiers (38,4 %) de l’ensemble des terres. Cette représentation permet de voir en un coup d’œil qu’un petit nombre d’exploitations gèrent une grande part des surfaces agricoles utilisées (SAU) de l’Union européenne. D’après les données du rapport, datant de 2020, la taille moyenne des exploitations était de 17,1 hectares.

En réalité, la grande majorité (63,8 %) sont de petite taille, moins de 5 hectares, tandis que les exploitations d’au moins 100 hectares représentaient 3,6 % du total. En d’autres termes, le modèle agricole européen s’appuie essentiellement sur quelques grosses fermes exploitant 51,8 % des SAU. Et cette tendance s’est accentuée. Entre 2010 et 2020, ce sont surtout les grandes exploitations qui ont progressé, essentiellement en avalant les plus petites."
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https://www.courrierinternational.com/grand-format/infographie-en-europe-les-grosses-exploitations-agricoles-se-taillent-la-part-du-lion

Anonyme a dit…

Après la diffusion à Canaules hier soir, voilà les références auxquelles vous devriez accéder pour une vision complète du sujet.
Le libéralisme à tout crin appliqué
depuis 70 ans tue toutes velléités pour sortir de cet engrenage mortifère !
À VOIR ABSOLUMENT !

Tu nourriras le monde
Réalisateur(s) : Nathan Pirard Floris Schruijer
Année de sortie : 2022
Pays : France
Production : Paroles de paysans
Durée : 89 minutes
Langue(s) du film : Français

Synopsis

"Ce documentaire retrace l'histoire agricole d'une région céréalière française où se pratique une agriculture particulièrement intensive, la Champagne crayeuse. Pour comprendre les origines des crises sociales et environnementales auxquelles les campagnes de cette région sont aujourd'hui confrontées, deux jeunes ingénieurs agronomes partent à la rencontre de ses céréaliers. A travers le récit de leurs histoires personnelles, peu à peu se reconstruit le fil des politiques agricoles des 70 dernières années, et leur impact sur nos campagnes.

L’avis du comité de sélection

Le documentaire propose de tracer l'historique de la PAC et du développement de l'agriculture, de son insertion dans le marché mondial et dresse un panorama complet de ses enjeux passés et présents.

Plan Marshall, PAC, nécessité de nourrir l'Europe puis de nourrir le Monde, de la garantie des prix aux subventions à l'exportation dans un marché mondialisé dérégulé et des prix volatils qui échappent aux producteurs. Les conséquences sont bien montrées : sols, biodiversité, populations et villages, agriculteurs, impacts sur l’agriculture au Sud. Le film dépeint une agriculture sous perfusion, un modèle qui [à] atteint ses limites.

Car si beaucoup d'agriculteurs ont conscience des problèmes posés par la productivité à tout prix, ils sont moins nombreux à être prêts à changer de modèle et à avoir la possibilité de se lancer sans être soutenus.

En se concentrant sur des agriculteurs conventionnels souhaitant changer de modèle, le documentaire donne de l’espoir à ceux qui voudraient les imiter, tout en ne masquant pas les difficultés que ce choix peut entrainer. Le film et son projet de diffusion ont été lauréats du Prix ALIMENTERRE en 2022.

Retrouvez ici la fiche film pour préparer votre animation débat

Vous pouvez également consulter le site du film réalisé par l'association Paroles de paysans et découvrir le kit pédagogique proposé à destination des lycées agricoles.

Contact

tunourriraslemonde@gmail.com

Libre de droits

Non

Droits de diffusion

A discuter avec les réalisateurs du film"



https://www.alimenterre.org/tu-nourriras-le-monde

Anonyme a dit…

"Le festival humour et musique d’Anduze continue d’annoncer sa programmation au compte-goutte.

Après l’annonce de Thomas VDB comme tête d’affiche, avec son spectacle prévu le 1er août dans le parc des Cordeliers, le festival confirme la venue de Guillaume Meurice, également chroniqueur sur France Inter, pour le 2 août, toujours dans le même parc."
(…)


https://www.midilibre.fr/2024/03/28/lhumoriste-guillaume-meurice-sur-la-scene-du-festival-lol-lalala-danduze-cet-ete-11855152.php

Anonyme a dit…

LA MÈDE ET LA PALME POUR TOTAL

"Genre de Midnight Express avec vision d’enfer sur les geôles tropicales et justice expéditive dans un pays à l’exotisme touristique soudainement enténébré, la Promesse verte, film dossier, dénonce l’agrobusiness, le lobbying de puissances malveillantes y compris au plus près ou profond de la sphère politique et administrative en France. L’idée du film est d’ailleurs née, selon le réalisateur, du cas de la bioraffinerie Total de La Mède qui prévoyait une importation massive d’huile de palme pour son «carburant vert», auquel elle devra renoncer complètement sous la pression d’associations écologistes avec le soutien de députés transpartisans. Le film ne devrait pas déclencher un mouvement massif de boycott français de l’alimentation transformée. Du moins sensibiliser à nouveau (mais avec une imagerie un peu trop occidentalo-centrée hélas !) sur un désastre en cours."

La Promesse verte d’Edouard Bergeon, avec Alexandra Lamy, Félix Moati, Sofian Khammes… 2 h 04.


https://www.liberation.fr/culture/cinema/la-promesse-verte-avec-felix-moati-et-alexandra-lamy-taches-dhuile-20240327_JGZDLLATQBCPVOSVDJCKWHFFIY/