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Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances, a annoncé cette semaine que la France devait faire un « effort immédiat » de 10 milliards d'euros d'économie ! Pourquoi ? Pour se plier à la réforme des règles budgétaires européennes et aux exigences absurdes de la Commission européenne sur la réduction de la dette.
Le gouvernement prévoit donc, ni plus ni moins, une cure d'austérité massive alors que, depuis plus de deux ans, le coût de la vie explose et que nos concitoyen·nes peinent à maintenir la tête hors de l'eau. Se loger, se chauffer, se déplacer et se nourrir convenablement devient hors d'atteinte pour beaucoup.En s'attaquant directement aux services publics et à la Sécurité sociale, les coupes budgétaires à venir ne manqueront pas de plonger des millions de personnes supplémentaires dans une situation intenable. Nos hôpitaux, écoles et transports publics, déjà exsangues, ne s'en relèveront pas. Si l'objectif était réellement comptable, il serait bien plus efficacement atteint en taxant réellement les profits pharaoniques des multinationales et les ultras-riches.
Dans un courrier adressé à Emmanuel Macron, au nom du groupe de la France insoumise à l'Assemblée nationale et du groupe de la Gauche au Parlement européen, nous demandons solennellement d'éviter la catastrophe tant qu'il est encore temps et de soumettre ce retour de l'austérité au vote des Français·es.
On s'inscrit, on vote insoumis !
Samedi 24 et dimanche 25 février, grand week-end de mobilisation ! Ce week-end, allons à la rencontre de nos concitoyen·nes pour vérifier leur inscription sur les listes électorales et proposer à celles et ceux qui ne le sont pas de le faire.
Vous pouvez organiser des porte-à-porte, des points de vérification et d'inscription sur les listes électorales, des diffusions de tracts ou des collages d'affiches. N'oubliez pas d'indiquer vos actions sur Action Populaire !Partagez les photos et vidéos de vos événements sur les réseaux sociaux avec le hashtag #OnSinscrit.
Des nouvelles affiches et des nouveaux autocollants sont disponibles ! Du nouveau matériel pour la campagne "On s'inscrit, on vote insoumis !" est disponible sur le site matériel d'Action populaire.
À l'occasion du 8 mars, nous complétons la campagne "Les riches et les racistes votent, et vous ?" avec une nouvelle série d'affiches et d'autocollants "Les machos votent, et vous ?".Pour inviter les jeunes à vérifier leur ville d'inscription sur les listes électorales, des tracts, affiches et autocollants "T'es où le 9 juin ?" sont également disponibles à la commande.
Convention de l'Union populaire
Samedi 16 mars aura lieu la Convention de l'Union populaire qui lancera notre campagne pour les élections européennes de 2024. L'événement est gratuit et ouvert à toutes et tous, n'hésitez pas à vous y inscrire !
Derniers jours pour réserver votre place de bus ou de train ! Pour qu'un maximum de personnes puisse participer à la Convention, des places de bus ou de train gratuites sont mises à votre disposition au départ de plus de trente grandes villes !
Pour la réouverture des accueils physiques dans les services publics
Guichets fermés, impossibilité d'obtenir un rendez-vous, obligation de passer par l'informatique… Des quartiers urbains ultra densifiés aux zones rurales désertifiées, le constat d'un éloignement des services publics est partagé.
Le 30 novembre 2023, l'Assemblée nationale a adopté la proposition de loi portée par le groupe LFI-Nupes visant à la réouverture des accueils physiques dans tous les services publics. Une première victoire ! Pour obtenir l'adoption définitive, il nous faut maintenant interpeller les sénateur·rices à qui il revient la responsabilité d'inscrire ce texte à l'ordre du jour de leur assemblée et de le voter.
Grève féministe : 8 mars, on s'arrête toutes !
Cette semaine dans L'Insoumission
L'actualité de l'Institut La Boétie
Samedi 9 mars à 14h30, participez à la conférence de Danièle Linhart consacrée au travail : "De Taylor au management moderne : le travail aliéné". Cette conférence est la première d'une série de trois conférences données par Danièle Linhart, titulaire de la chaire de sociologie de l'Institut La Boétie. Elle s'inscrit dans le cadre de la consultation de l'Institut La Boétie consacrée au travail.
Les vidéos de la semaine
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PISSE-FROID ET PISSE-AU-VENT SONT SUR UN BATEAU...
Les Verts vus comme "des pisse-froid qui veulent nous punir"
"Cette relative unanimité aurait pu ravir les écologistes, mais elle s'est doublée d'un autre phénomène. En cinq ans, les partis d'extrême droite européens ont fait des questions climatiques une cible privilégiée. Pour les écologistes, c'est "un retour de bâton contre les politiques climatiques" à mesure qu'elles sont mises en place par l'UE, analyse Philippe Lamberts. Sous la pression de l'extrême droite, la droite européenne a d'ailleurs fait voler en éclats la relative concorde qui entourait les sujets environnementaux, notamment avec le rejet d'un plan visant la réduction des pesticides. Les élus d'extrême droite ne sont désormais plus les seuls à dénoncer une "écologie punitive", expression employée régulièrement jusqu'au sommet de l'Etat français, rappelle Le Figaro.
A la surprise des principaux intéressés, la responsabilité des élus verts se retrouve aussi pointée du doigt un peu partout en Europe dans la crise que traversent les agriculteurs. "Ce que l'on paie aujourd'hui, c'est l'écologie punitive des écolos dingos de Bruxelles", attaquait ainsi fin janvier sur franceinfo Laurent Jacobelli, porte-parole du RN et député de Moselle. "Ce n'est pas nous qui élaborons les politiques agricoles actuelles !", s'exclamait en réponse le député européen David Cormand dans un article du Monde. "L'expression 'écologie punitive' et les attaques contre la notion de sobriété défendue par les écolos sont des arguments politiques massues, des armes idéologiques efficaces qui consistent à dire que les Verts sont des pisse-froid qui veulent nous punir", explique Daniel Boy, chercheur émérite au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof).
Peu importe que les eurodéputés verts n'aient pas soutenu Ursula von der Leyen lors de son élection en 2019 à la tête de la Commission européenne. Les écologistes, en voyant leurs thèmes de prédilection mis en avant par l'UE et en votant pour les mesures du Pacte vert, se retrouvent à devoir défendre une politique écologique qui n'est pas totalement la leur. "Il est certain qu'il manque un pilier social au Pacte vert, mais en même temps, on ne peut pas se soustraire à nos responsabilités parce qu'il faut continuer à le mettre en place", estime Terry Reintke. Amputé d'une vingtaine de sièges, le groupe des Verts perdrait de son influence au Parlement européen. L'eurodéputée allemande s'inquiète d'un futur hémicycle "bien plus à droite et plus eurosceptique", où la majorité "reposerait sur l'extrême droite". La présidente de la commission Ursula von der Leyen, candidate à un second mandat, n'a d'ailleurs pas exclu une collaboration avec la droite nationaliste, comme le rapporte Politico."
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https://www.francetvinfo.fr/elections/europeennes/elections-europeennes-2024-pourquoi-les-ecologistes-a-la-peine-dans-les-sondages-font-face-a-des-vents-contraires_6391348.html
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