samedi 24 février 2024

Derrière la vitrine de la «dédiabolisation», le musée des horreurs des cadres locaux du RN – Libération

https://www.liberation.fr/politique/derriere-la-vitrine-de-la-dediabolisation-le-musee-des-horreurs-des-cadres-locaux-du-rn-20240219_OBUJ2SNEPFEU3CDO4NPTZAHSSU/

5 commentaires:

Anonyme a dit…

L'héritière de Montretout et la Légion

"Marine Le Pen n’est pas seule en cause dans ce curieux mélange des genres, pour ne pas dire dans ce détournement mémoriel opéré lors de l’hommage à Manouchian. L’idée de faire porter les cercueils de ces deux résistants par des légionnaires à képi blanc apparaît comme une perche tendue à Marine Le Pen malgré les déclarations faites peu avant par Emmanuel Macron au quotidien l’Humanité affirmant ne pas souhaiter sa présence. Il eut été véritablement fidèle à leur engagement et autrement chargé de signification et d’émotion de les faire porter par des travailleurs venus d'ailleurs vivant dans notre pays, des personnes arrivées comme eux lors des immigrations successives qui ont construit la France. En choisissant au contraire de faire porter leurs dépouilles par des soldats de la Légion étrangère, Emmanuel Macron a, tout en feignant de rendre hommage aux communistes et sans que Fabien Roussel ne perçoive le piège, rendu possible la provocation de Marine Le Pen sous la voute du Panthéon de la République. Alors que cette panthéonisation pouvait apparaître comme une victoire symbolique des antiracistes et des défenseurs des droits de l'homme, il a eu le front, peu après le vote de la loi sur l'immigration adoptée avec le soutien du FN/RN, de chercher à lui offrir une nouvelle victoire idéologique."


https://blogs.mediapart.fr/histoire-coloniale-et-postcoloniale/blog/220224/manouchian-marine-le-pen-et-la-legion-etrangere-0

Anonyme a dit…

Lejeune plombe les ventes du JDD

"L’arrivée à la tête du Journal du dimanche du journaliste d’extrême droite Geoffroy Lejeune, fait du prince de Vincent Bolloré, n’a pas vraiment dopé les ventes. Selon les derniers chiffres de l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias, l’hebdo enregistre une baisse de 21,3% de ses ventes mensuelles moyennes entre 2022 et 2023, passant de 132 406 exemplaires à 104 177 numéros vendus. Des chiffres plombés aussi, il est vrai, par la longue grève de l’ancienne équipe du journal, qui a tenté de s’opposer à la venue de Lejeune. Mais la nouvelle année ne commence pas sous de meilleurs auspices, à en croire le Monde, qui évoque une baisse de 12,5% des ventes en janvier 2024 par rapport à l’année précédente. Pas de très bon augure pour le «diamant brut du journalisme», ainsi qu’Arnaud Lagardère avait qualifié Lejeune à son arrivée aux manettes du JDD."
(…)


https://www.liberation.fr/politique/malgre-son-controle-judiciaire-le-gourou-du-cru-thierry-casasnovas-sert-toujours-ses-salades-naturopathes-20240223_EUSPRGMA6BBBBND4SYQQ5LYL4Q/

Anonyme a dit…

"Ses premiers souvenirs politiques, Vianney Vonderscher les situe en 2012, au moment des manifestations contre le mariage pour tous. Le collégien y découvre une première forme d’engagement. Quelques années plus tard, en arrivant à l’université Paris-Panthéon-Assas, il rejoint les rangs de la Cocarde, un syndicat étudiant d’extrême droite, d’abord comme simple militant, puis comme président à partir de mars 2022.

Créée en 2015 à Assas, la Cocarde revendique aujourd’hui 500 militants et une implantation sur la moitié du territoire, comme à Angers ou à Montbéliard (Doubs). Si l’organisation d’extrême droite n’a obtenu aucun siège lors des élections des centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (Crous), du 6 au 8 février, pour la première fois, elle a présenté treize listes (à Clermont-Ferrand, Créteil, Orléans et Nantes, par exemple), assurant sa présence dans la moitié des Crous. En 2021, seules deux listes avaient été déposées."
(…)


https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/23/avec-la-cocarde-etudiante-l-extreme-droite-tente-de-s-enraciner-a-l-universite_6218149_3224.html

Anonyme a dit…

Macron et les "switchers"...

"LUNDI T'ES MA COPINE, MARDI JE TE DÉTESTE" : LA TACTIQUE CYNIQUE DE MACRON QUI FAIT MONTER LE RN
Le Média



https://youtu.be/qSou-MRn-0E?si=4QmjtXzq9PFIw7hY



En 2017, Emmanuel Macron annonçait qu’il ferait tout dans son quinquennat pour qu’il n’y ait plus de raison de voter pour “les extrêmes”. Cinq ans plus tard, Marine Le Pen obtenait 2,6 millions de voix de plus au second tour et multipliait par dix son nombre de députés.
Mais le président garde le même cap : intensifier les politiques qui nous ont amenés là, emprunter toujours plus d’idées au Rassemblement national, et enfin poursuivre le mouvement de banalisation du RN.

Et dans le registre de la dédiabolisation, ces dernières semaines ont été riches en hypocrisie et en opportunisme. On pourrait y voir un amateurisme illisible. Mais si c’était au contraire de l’opportunisme tactique ?

Bien sûr ce qui détermine les comportements électoraux, ce sont d’abord des éléments de fond, la manière dont les gens vivent, la façon dont nous sommes affectés par les politiques menées, avant les discours. Pourtant ce jeu ambigu, ce flou cynique autour de la catégorie douteuse d’“arc républicain”, participent du climat de normalisation du RN et d’amélioration de son image, et pourraient bien avoir des effets au plan électoral.

Anonyme a dit…

SOUVENT BARDELLA VARIE !

"L’importance d’être constant. On ne sait pas si Jordan Bardella a, dans sa jeunesse, apprécié la pièce d’Oscar Wilde mais on a de sérieux doutes. Dimanche 25 février, sur BFMTV, le président du RN a été pris en flagrant délit de deux poids, deux mesures. Et, comme c’est souvent le cas avec l’extrême droite, cela a concerné les relations légèrement troubles entre son camp et la Russie de Vladimir Poutine.

Bardella a expliqué pourquoi sa famille politique s’était abstenue, en 2023, sur le vote d’une résolution au Parlement européen dénonçant «fermement la condamnation à caractère politique» d’Alexeï Navalny et de Vladimir Kara-Murza. Ce dernier, journaliste et militant d’opposition, a été condamné à vingt-cinq ans de prison pour avoir, notamment, critiqué publiquement l’invasion russe de l’Ukraine. «Ce n’est pas à l’UE de décider si tel ou tel Etat a bien fait les choses. La diplomatie comme l’armée et la défense relèvent de la compétence des Etats. […] On a essayé de se tenir à ce principe tout au long de la mandature», a assumé Bardella. Et là, c’est le drame.

Car la position de principe du président du RN est à géométrie variable. Bardella a en effet oublié que son camp avait voté une résolution, en 2021, dénonçant la répression des opposants politiques à Cuba. Bardella a d’abord tenté de sauver la face en rappelant que des milliers de textes ont été votés au Parlement européen. Puis il a expliqué que «Cuba, c’est pas la Russie». «C’est peut-être moins important en termes d’intérêt français», a-t-il ajouté. Et aussi sans doute en termes d’intérêt de l’extrême droite française. On n’allait quand même pas se fâcher avec Poutine."


https://www.liberation.fr/politique/le-gros-malaise-de-bardella-qui-denonce-loppression-politique-a-cuba-mais-pas-en-russie-20240226_OVTB3M7MKREFVBROXD2PU4OINM/