mardi 23 janvier 2024

la FNSEA l’a validée cet été, en contrepartie d’une modification des règles d’imposition des plus-values agricoles, ce qui favorise les plus gros propriétaires »

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Blocage A9" :

« Les grands céréaliers ne manifestent pas, ils sont au ski » : pourquoi la mobilisation des agriculteurs est concentrée dans le Sud-Ouest


Tout schuss !...

« La FNSEA a validé la hausse de prix du GNR »

"À la FNSEA, les mots d'ordre sont plus vagues, ils réclament qu'on « allège les contraintes » et « moins de normes », sous-entendu écologiques. Car, ils sont plutôt gênés aux entournures, nous décrypte Sylvie Colas, secrétaire nationale à la Confédération paysanne.

« Par exemple, la hausse de prix du GNR dont se plaignent les manifestants, la FNSEA l'a validée cet été, en contrepartie d'une modification des règles d'imposition des plus-values agricoles, ce qui favorise les plus gros propriétaires », pointe-t-elle. Elle explique que ceux qui sont mobilisés sont « les oubliés du modèle agricole intensif, ceux que la FNSEA a laissés en chemin ».

Dans les surfaces agricoles du Sud-Ouest, en pente, proches des montagnes, accidentées, supportant de nombreux aléas climatiques, où le manque d'eau se fait sentir chaque année, la réponse traditionnelle du syndicat – plus de robotique, de chimie, d'investissements – ne peut pas fonctionner. « Vous remarquerez que les grands céréaliers du Bassin parisien ne manifestent pas. Ils sont au ski, on n'est pas dans la même classe, sourit Sylvie Colas. Mais plutôt que de reconnaître qu'elle s'est trompée, que son modèle ne peut pas convenir à un petit éleveur du Gers, la FNSEA persiste dans son baratin populiste et anti-Europe.»

 

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Le douanier Rousseau slalome sur les pistes vertes !

Deux classes d’agriculteurs bien différentes

"Sur sa biographie officielle du groupe Avril, il est dit qu’Arnaud Rousseau a « un parcours atypique ». Pour un agriculteur, certes, beaucoup moins pour un dirigeant, puisqu’il est diplômé de l’European Business School de Paris et qu’il est passé un temps par le courtage de matières premières agricoles, c’est-à-dire leur mise en vente sur les marchés financiers.

Ces contradictions se retrouvent dans ses prises de position. Il défend une agriculture productiviste française pour nourrir les Français, mais consacre ses champs à une production majoritairement destinée à l’export. Il soutient les agriculteurs qui se plaignent de l’augmentation des taxes sur le gazole non routier (GNR), mais il a entériné cette hausse cet été, lors des négociations avec le gouvernement sur le projet de loi de finances.

Avec ses homologues grands céréaliers, il est l’un des principaux bénéficiaires de la PAC, quand les petits éleveurs, ceux-là mêmes dont la colère déborde dans le Sud-Ouest, sont les plus lésés. Ce sont deux classes d’agriculteurs bien distinctes, aux intérêts antagonistes. C’est pourquoi il ne peut répondre aux demandes des manifestants sur la hausse du GNR, qu’il a validée, ni sur les marges des groupes agroalimentaires, lui qui en dirige un. Alors, Arnaud Rousseau a un bouc émissaire tout trouvé : l’Europe et ses normes écologiques."


https://www.humanite.fr/social-et-economie/agriculteurs/a-la-tete-de-la-fnsea-qui-est-arnaud-rousseau-le-businessman-qui-voulait-passer-pour-un-paysan

Anonyme a dit…

« Honte » et « mépris »

Alors que sa réponse provoquait le chahut des bancs de la gauche, Marc Fesneau a encore appelé la députée à « écouter » le monde agricole. « Allez sur le terrain », a-t-il insisté. Une réplique qui lui est revenue comme un boomerang. Car la députée qu’il visait, Mathilde Hignet donc, est agricultrice de profession, comme ceci est renseigné sur le site de l’Assemblée nationale. « C’est une honte ! J’étais travailleuse agricole. Le terrain je le connais. Croyez-moi, la colère des paysans est légitime », s’est indignée la députée sur le réseau social X (anciennement Twitter).

« À Mathilde Hignet qui demande au gouvernement qu’il mette en place des prix planchers pour que les agriculteurs puissent vivre de leur travail, et un moratoire sur les traités de libre-échange, le ministre Marc Fesneau lui répond… d’aller sur le terrain ! Avant d’être élue députée La France Insoumise, Mathilde Hignet était ouvrière agricole. Ravalez votre mépris et agissez ! », a grondé sur le même réseau social la présidente du groupe insoumis à l’Assemblée, Mathilde Panot.

« Seul Marc Fesneau est totalement déconnecté pour dire à une ouvrière agricole d’aller sur le terrain ! Quel mépris ! », a renchéri le député de Seine-Saint-Denis Bastien Lachaud. Même critique formulée par François Ruffin : « Quand on a signé des traités de libre-échange avec le Canada, la Nouvelle-Zélande, le Vietnam, le Mexique et bientôt, le Brésil, on essaye de garder un peu de dignité, Monsieur Fesneau. On ne fait pas la morale à une ouvrière agricole élue députée », a-t-il taclé. Interrogée par la presse à la sortie de l’hémicycle, l’élue LFI ne cachait pas son émotion. « Je vis dans ce milieu, je suis fille de paysans, je travaillais dans la ferme avant d’être élue », a-t-elle répondu, invitant le ministre à « revoir ses fiches ».

Dans un portrait consacré par Le Monde en 2022, on apprenait que Mathilde Hignet entendait reprendre l’exploitation familiale dans plusieurs années. « Sur le terrain », donc."


https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/mobilisation-des-agriculteurs-marc-fesneau-n-aurait-pas-du-conseiller-a-mathilde-hignet-d-aller-sur-le-terrain_228782.html

Anonyme a dit…

Agriculteurs En Colère : Cette fois c'est TROP ! 😠 (FNSEA, Blocage, Manif, Révolution)
Canard Réfractaire



https://youtu.be/gaavWZma_Sc?si=3LxWKEemzYUCpDOw


Arnaud ROUSSEAU, le Seigneur des céréales et Saigneur des étables ...

Anonyme a dit…

AUTO-SATISFÉCIT DU GENDRE IDÉAL(ISÉ)...

Visionnaire.

"Le 26 octobre dernier, Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, s’auto-félicitait devant les représentants de la filière des biocarburants de la fin annoncée de la défiscalisation du gazole non-routier (GNR). « Il nous a fallu quasiment huit mois, tous ensemble, pour parvenir à un accord. Mais il vaut mieux prendre huit mois, dialoguer et avoir un accord collectif que de se précipiter à faire des effets de manche, en disant : "je vais supprimer les avantages fiscaux sur le GNR", vous le dites à l'Assemblée, vous le dites au Sénat, vous le dites au 20 heures de TF1, et puis au bout du compte, les agriculteurs et les acteurs des travaux publics ne sont pas contents, et vous reculez », s’enthousiasmait le ministre. Et, emporté dans son élan, Bruno Le Maire prophétisait même : « La méthode qui passe par la précipitation vous met dans le fossé. La méthode qui passe par le dialogue permet de construire sur le long terme. »
(…)


https://www.marianne.net/societe/agriculture-et-ruralite/gasoil-non-routier-quand-la-fnsea-fait-les-bonnes-affaires-du-groupe-avril-sur-le-dos-des-agriculteurs