"Selon le journal Le Monde, le montant avancé par Mme Oudéa-Castéra dans son courrier – 1 280 600 euros, « une part extrêmement minoritaire (0,2 %) du budget total de la FFT » – est minimisé et ne tient pas compte des cadres techniques sportifs mis à la disposition de la fédération par l’État. En 2023, l’effort financier de l’État en faveur de la FFT s’élève à plus de 7 millions d’euros, précise le quotidien.
Lors de son audition à l’Assemblée, le député LFI François Piquemal avait interpellé Amélie Oudéa-Castéra sur son salaire à la FFT : « Comprenez qu’on puisse s’interroger au niveau du sport amateur qu’une dirigeante de fédération touche 500 000 euros par an alors que, je vois dans ma ville de Toulouse, on a plein de clubs qui sont exsangues ? »
« Je comprends très bien que 500 000 euros puissent paraître élevés au regard des standards de vie des Français », avait-elle rétorqué. Ajoutant qu’en tant que ministre, « si je rapporte ma rémunération actuelle au volume d’heures que chaque semaine je m’enfourne, en bossant jours, nuits, week-ends, je ne suis pas bien payée », avait-elle complété, se disant cependant « passionnée ».
Le courrier rectificatif envoyé à la commission dès le lendemain de son audition permet à Amélie Oudéa-Castéra d’échapper à des poursuites pour parjure, un délit pour lequel, selon l’article 434-13 du code pénal, les peines encourues sont de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.
Mais cet article précise aussi que l’auteur d’un faux témoignage est exempt de peine « s’il a rétracté spontanément son témoignage avant la décision mettant fin à la procédure rendue par la juridiction d’instruction ou par la juridiction de jugement ». Les personnes auditionnées avaient jusqu’au 19 décembre pour corriger leurs déclarations." (…)
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Bécassine et "l'enfournage" d'heures !
500 000 euros par an
"Selon le journal Le Monde, le montant avancé par Mme Oudéa-Castéra dans son courrier – 1 280 600 euros, « une part extrêmement minoritaire (0,2 %) du budget total de la FFT » – est minimisé et ne tient pas compte des cadres techniques sportifs mis à la disposition de la fédération par l’État. En 2023, l’effort financier de l’État en faveur de la FFT s’élève à plus de 7 millions d’euros, précise le quotidien.
Lors de son audition à l’Assemblée, le député LFI François Piquemal avait interpellé Amélie Oudéa-Castéra sur son salaire à la FFT : « Comprenez qu’on puisse s’interroger au niveau du sport amateur qu’une dirigeante de fédération touche 500 000 euros par an alors que, je vois dans ma ville de Toulouse, on a plein de clubs qui sont exsangues ? »
« Je comprends très bien que 500 000 euros puissent paraître élevés au regard des standards de vie des Français », avait-elle rétorqué. Ajoutant qu’en tant que ministre, « si je rapporte ma rémunération actuelle au volume d’heures que chaque semaine je m’enfourne, en bossant jours, nuits, week-ends, je ne suis pas bien payée », avait-elle complété, se disant cependant « passionnée ».
Le courrier rectificatif envoyé à la commission dès le lendemain de son audition permet à Amélie Oudéa-Castéra d’échapper à des poursuites pour parjure, un délit pour lequel, selon l’article 434-13 du code pénal, les peines encourues sont de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende.
Mais cet article précise aussi que l’auteur d’un faux témoignage est exempt de peine « s’il a rétracté spontanément son témoignage avant la décision mettant fin à la procédure rendue par la juridiction d’instruction ou par la juridiction de jugement ». Les personnes auditionnées avaient jusqu’au 19 décembre pour corriger leurs déclarations."
(…)
https://www.humanite.fr/sports/amelie-oudea-castera/sur-son-salaire-a-la-federation-de-tennis-amelie-oudea-castera-echappe-de-peu-au-parjure
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