dimanche 2 avril 2023

Tweeté par Tristan Mendès France sur Twitter


3 commentaires:

Anonyme a dit…

“C’est une guerre” : le maintien de l’ordre à la française vu de l’étranger
Courrier international



https://youtu.be/HH6ttieMTSU



Alors qu’une onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites est prévue ce jeudi 6 avril partout dans l’Hexagone, la presse mondiale s’intéresse ces derniers jours aux méthodes des forces de l’ordre françaises, et aux accusations de violences policières visant − notamment − la BRAV-M.

Anonyme a dit…

"Le choix d'une police qui fait peur"

"Au-delà de l'armement des policiers, les chercheurs interrogés par franceinfo pointent l'interdépendance très forte entre le gouvernement et la police. "Les consignes données varient en fonction des objectifs politiques. Il y a donc toutes les chances pour que ces consignes soient contre-productives en termes de maintien de l'ordre", tranche Olivier Fillieule.

"Cette intrusion permanente du pouvoir politique dans des considérations qui devraient rester techniques, c'est la maladie dont souffre la France."
Olivier Fillieule, sociologue à franceinfo

Ces consignes directes du pouvoir se traduisent notamment sur le terrain de la répression judiciaire, avec la multiplication de placements en garde à vue, comme ce fut le cas lors des manifestations dites "sauvages" après l'utilisation du 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites. Des avocats, magistrats et politiques ont considéré ces arrestations comme "arbitraires", sans aucune preuve de culpabilité. La Défenseure des droits a également tiré la sonnette d'alarme à ce sujet. "C'était déjà arrivé pendant les 'gilets jaunes', avec des interpellations préventives massives, empêchant les citoyens de manifester avant même qu'ils aient rejoint le cortège", relate Vincent Milliot.

Ces pratiques ont pour conséquence d'entretenir une certaine défiance de la population vis-à-vis de la police, liée aussi au manque d'indépendance de l'IGPN et de l'IGGN, chargées d'enquêter sur les dérives des policiers et gendarmes. "Le contrôle de la police est effectué par elle-même. Il n'y a qu'en France que cela fonctionne comme ça, c'est aberrant", tance Olivier Fillieule. "On a fait le choix d'une police qui fait peur, depuis 15 ou 20 ans", regrette Vincent Denis, qui y voit "le symptôme d'un grand malaise démocratique."


https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/violences-policieres/manifestations-contre-la-reforme-des-retraites-affrontements-a-sainte-soline-la-france-a-t-elle-un-probleme-avec-sa-doctrine-du-maintien-de-l-ordre_5744222.html

Anonyme a dit…

Remise en cause du rôle de la LDH

"Les critiques sur le schéma du maintien de l’ordre, que le ministre ne cesse de renvoyer, ne viennent pas seulement des rangs de la gauche mais aussi d’associations, d’avocats, de magistrats, du Conseil de l’Europe et d’un rapporteur spécial des Nations unies. La défenseure des droits, Claire Hédon, s’inquiète également. L’institution indépendante a été saisie de 90 réclamations, principalement depuis trois semaines et le recours au 49.3.

Sur le sujet, M. Darmanin a d’ailleurs remis en cause mercredi les observations de La ligue des droits de l’homme (LDH), dans sa réponse au sénateur de droite François Bonhomme, qui appelait à « cesser de financer des associations qui mettent en cause gravement l’Etat ». Le ministre a déclaré « ne pas [connaître] la subvention donnée par l’Etat » à l’association mais estimé que « ça mérite d’être regardé dans le cadre des actions qu’ils ont pu mener ». La LDH lui a répondu dans un tweet : « “Les actions qui ont pu être menées” par la LDH depuis plus de cent vingt ans sont la défense des droits et libertés de toutes et tous, ne vous en déplaise, en particulier la défense de la liberté de manifester mise à mal par votre politique du maintien de l’ordre. »

Quarante et une enquêtes ont été ouvertes par l’IGPN (inspection générale de la police nationale) depuis le début de la mobilisation contre les retraites le 19 janvier, tandis que quatre ont été ouvertes par l’IGGN (inspection générale de la gendarmerie nationale), a précisé le ministre mercredi. Depuis le 16 mars, 1 851 personnes ont par ailleurs été interpellées."



https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/04/05/gerald-darmanin-va-s-expliquer-devant-les-deputes-et-les-senateurs-sur-le-maintien-de-l-ordre_6168317_823448.html