"Après quoi, la direction aurait proposé une augmentation générale de 1%, assortie d’une augmentation individuelle du même ordre, en plus de la prime Macron d’un montant de 500 euros. « On a également refusé pour faire une contre-proposition à la baisse de 150 euros d’augmentation pour tout le monde », développe Jérôme Hauteville. Après un énième statu-quo, l’intersyndicale a signé un PV de non-conciliation et déclenché un mouvement de grève dès le lendemain.
Depuis ce mercredi 12 octobre donc, plus de 95% des 117 salariés que compte l’entité alésienne seraient en grève, « y compris des cadres ». « Il y a aussi un mal-être depuis l’arrivée du nouveau directeur en juillet 2021 avec une vague de démissions et des arrêts maladie », expose Johan Boiral, délégué syndical, décrivant peu ou prou un management à la hussarde. Et d’ajouter : « C’est la première fois en 28 ans que la direction nous fait sortir pour les NAO. C’est historique ! »
« C’est aussi une grande première avec un tel taux de grévistes », complète Jérôme Hauteville, qui se dit prêt à maintenir le mouvement « jusqu’à mardi », date du prochain comité directeur auquel participera le PDG du groupe Marle. Ce jeudi matin, en ce deuxième jour de mobilisation, Jean-Michel Suau, élu d’opposition à la ville d’Alès, est venu témoigner son soutien aux grévistes au nom de la section alésienne du Parti communiste."
À Alès, manif sur la rocade en soutien d’ATS-Marle
"À Alès, 650 personnes, au départ du piquet de grève d’ATS-Marle (relire ici), ont défilé entre l’entreprise et le centre hospitalier pour réclamer, en premier lieu, des hausses de salaire. Personnel médical et médico-social, représentants CGT de Haribo Uzès, retraités, cheminots ont partiellement bloqué l’extrémité nord de la rocade en fin de matinée.
« Ce que nous a proposé la direction ne suffit pas. » Responsable cheminot CGT, Sébastien Mourgues attend plus de la part de la SNCF en matière de hausse du salaire. « Elle nous propose 1,4 % d’augmentation, quand le contentieux salarial est autour de 14%, après huit ans de gel des salaires. » Le matin même, une assemblée générale au sein des cheminots alésiens a reconduit la grève pour ce mercredi.
Tandis que les leaders CGT enchaînent les discours, avant de lancer le cortège, les salariés d’ATS-Marle restent majoritairement sur le parking de leur entreprise. De leur côté, les négociations salariales n’avancent pas. « On nous a promis 2% vendredi, aujourd’hui ils maintiennent ce chiffre, dénonce Philippe Girard, de la CFTC. On a battu des records, on annonce une croissance de 10% pour l’an prochain. On a baissé nos revendications de 200 à 150€ bruts d’augmentation par mois. On nous en propose 50€. » Une hausse à laquelle viendrait s’ajouter la prime Macron, pour 500€. Les 117 salariés, sur les 750 que compte le groupe Marle, sont pour l’instant les seuls en grève du groupe." (...)
2 commentaires:
En grève jusqu’à mardi ?
"Après quoi, la direction aurait proposé une augmentation générale de 1%, assortie d’une augmentation individuelle du même ordre, en plus de la prime Macron d’un montant de 500 euros. « On a également refusé pour faire une contre-proposition à la baisse de 150 euros d’augmentation pour tout le monde », développe Jérôme Hauteville. Après un énième statu-quo, l’intersyndicale a signé un PV de non-conciliation et déclenché un mouvement de grève dès le lendemain.
Depuis ce mercredi 12 octobre donc, plus de 95% des 117 salariés que compte l’entité alésienne seraient en grève, « y compris des cadres ». « Il y a aussi un mal-être depuis l’arrivée du nouveau directeur en juillet 2021 avec une vague de démissions et des arrêts maladie », expose Johan Boiral, délégué syndical, décrivant peu ou prou un management à la hussarde. Et d’ajouter : « C’est la première fois en 28 ans que la direction nous fait sortir pour les NAO. C’est historique ! »
« C’est aussi une grande première avec un tel taux de grévistes », complète Jérôme Hauteville, qui se dit prêt à maintenir le mouvement « jusqu’à mardi », date du prochain comité directeur auquel participera le PDG du groupe Marle. Ce jeudi matin, en ce deuxième jour de mobilisation, Jean-Michel Suau, élu d’opposition à la ville d’Alès, est venu témoigner son soutien aux grévistes au nom de la section alésienne du Parti communiste."
https://www.objectifgard.com/2022/10/13/ales-greve-chez-ats-marle-cest-la-premiere-fois-en-28-ans-quon-voit-ca/
À Alès, manif sur la rocade en soutien d’ATS-Marle
"À Alès, 650 personnes, au départ du piquet de grève d’ATS-Marle (relire ici), ont défilé entre l’entreprise et le centre hospitalier pour réclamer, en premier lieu, des hausses de salaire. Personnel médical et médico-social, représentants CGT de Haribo Uzès, retraités, cheminots ont partiellement bloqué l’extrémité nord de la rocade en fin de matinée.
« Ce que nous a proposé la direction ne suffit pas. » Responsable cheminot CGT, Sébastien Mourgues attend plus de la part de la SNCF en matière de hausse du salaire. « Elle nous propose 1,4 % d’augmentation, quand le contentieux salarial est autour de 14%, après huit ans de gel des salaires. » Le matin même, une assemblée générale au sein des cheminots alésiens a reconduit la grève pour ce mercredi.
Tandis que les leaders CGT enchaînent les discours, avant de lancer le cortège, les salariés d’ATS-Marle restent majoritairement sur le parking de leur entreprise. De leur côté, les négociations salariales n’avancent pas. « On nous a promis 2% vendredi, aujourd’hui ils maintiennent ce chiffre, dénonce Philippe Girard, de la CFTC. On a battu des records, on annonce une croissance de 10% pour l’an prochain. On a baissé nos revendications de 200 à 150€ bruts d’augmentation par mois. On nous en propose 50€. » Une hausse à laquelle viendrait s’ajouter la prime Macron, pour 500€. Les 117 salariés, sur les 750 que compte le groupe Marle, sont pour l’instant les seuls en grève du groupe."
(...)
https://www.objectifgard.com/2022/10/18/fait-du-soir-mobilisation-pour-les-salaires/
Enregistrer un commentaire