lundi 27 décembre 2021

Nucléaire : importante fuite radioactive à la centrale du Tricastin — Mediapart

https://www.mediapart.fr/journal/france/261221/nucleaire-importante-fuite-radioactive-la-centrale-du-tricastin?utm_source=20211226&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-[QUOTIDIENNE]-20211226&M_BT=1981093892838

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Quatre réacteurs ont été mis à l’arrêt par EDF, à la centrale de Civaux et à celle de Chooz, en raison d’une défaillance sur une pièce essentielle en cas d’accident. De nombreuses incertitudes persistent sur les conséquences de cette découverte.

"Les quatre réacteurs nucléaires français les plus puissants (1 450 MW), les derniers à avoir été mis en service (entre 1996 et 1999), sont désormais tous hors service. EDF a annoncé mercredi 15 décembre avoir détecté un problème de corrosion et de fissuration dans les circuits d’injection de sécurité — une pièce vitale en cas d’accident — des deux réacteurs de Civaux (Vienne). Le groupe a mis à l’arrêt la centrale de Chooz (Ardennes), équipée du même type de réacteurs, pour vérifier ses équipements de sécurité.

Corrosion, fissuration, circuit d’injection de sécurité ? Des termes bien techniques pour évoquer un problème sur une pièce maîtresse de la sûreté nucléaire. Revenons au fonctionnement d’un réacteur. Le combustible nucléaire, qui produit la chaleur à l’origine de la vapeur entraînant les turbines, est installé dans la cuve. Ces deux entités composent ce qu’on appelle le « cœur » du réacteur. « Le cœur du réacteur est normalement refroidi par l’eau qui circule dans le circuit primaire du réacteur, écrit l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à Reporterre. En cas de brèche sur le circuit primaire, celui-ci va progressivement se vidanger, et ne pourra à terme plus assurer sa fonction de refroidissement du cœur. » S’ensuivent alors une surchauffe du combustible et, à terme, l’accident avec fusion du cœur. C’est ce qui s’est produit pour les pires accidents nucléaires jamais enregistrés, à Fukushima, au Japon, en 2011, à Tchernobyl, en URSS, en 1986 et à Three Mile Island, aux États-Unis, en 1979. À moins que le cœur ne puisse être refroidi en urgence par un autre moyen : un circuit de secours. « Dans une telle situation, le circuit d’injection de sécurité permet d’injecter de l’eau borée dans le circuit primaire, afin de continuer à refroidir le cœur et, par l’effet du bore, d’étouffer la réaction nucléaire », explique l’ASN."
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https://reporterre.net/Corrosion-et-fissures-les-quatre-plus-gros-reacteurs-nucleaires-francais-a-l-arret