dimanche 8 août 2021

ALÈS (VIDÉOS) Un millier de manifestants, les anti-pass gagnent du terrain - Objectif Gard

https://www.objectifgard.com/2021/08/07/ales-videos-un-millier-de-manifestants-les-anti-pass-gagnent-du-terrain/



4 commentaires:

Anonyme a dit…

Pas d'article dans le Midi Libre ...
Z'avaient pas de zournalistes pour couvrir l'évènement ? Ou la crainte de sous évaluer le nombre de manifestants ?

Anonyme a dit…

"Le mot "Liberté" est dans toutes les lèvres, scandé à plusieurs reprises par l'ensemble des manifestants. On l'entend aussi du côté des soignants, avec la présence de membres du personnel du CHU Carémeau. L'un d'eux, qui souhaite garder l'anonymat confie « Nous ne sommes pas antivax, nous sommes pour la liberté de choisir en notre âme et conscience. La mobilisation ne faiblit pas, un tel mouvement social pendant l'été c'est du jamais vu ! »



https://www.midilibre.fr/2021/08/07/nimes-la-mobilisation-contre-lelargissement-du-pass-sanitaire-continue-9719918.php

Anonyme a dit…

Quiz express : combien de zéros peut-on rajouter derrière les chiffres du ministère de l'Intérieur ?


Contre le passe sanitaire, une mobilisation en hausse pour le 4e week-end consécutif
Ouest-France



https://youtu.be/2SuzoAQroBY



En France, la mobilisation contre l'extension du passe sanitaire dès le lundi 9 août a de nouveau progressé ce samedi 7 août, pour le quatrième week-end consécutif.
Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, quelque 237 000 personnes ont défilé partout en France : un niveau jamais atteint depuis le début de la contestation,
C'est 33 000 de plus que samedi dernier. Et le nombre a plus que doublé en trois semaines, en plein cœur de l'été, par rapport aux 114 000 manifestants recensés par les autorités le 17 juillet, lors du premier week-end d'actions.
Pompiers en tenue, soignants en blouse, « gilets jaunes » ou électeurs d'extrême droite... C'est une foule très hétérogène qui a défilé tout l'après-midi. Les cortèges mêlaient anti-vaccins et pro-vaccins opposés à l'extension du passe.
Peu d'incidents ont été constatés, avec seulement 35 interpellations et sept blessés légers parmi les forces de l'ordre, sur un total de 198 actions. À 17h, quatre personnes avaient été placées en garde à vue à Paris, selon le parquet.
Comme la semaine dernière, l'affluence était plus forte dans le Sud-Est, où au moins 47 000 personnes, selon la police, ont défilé.
En Bretagne, les autorités ont comptabilisé 14 745 manifestants, soit 3 000 de plus que samedi dernier.

Anonyme a dit…

PARIS

Au cœur de la quatrième manifestation contre le passe sanitaire
Journal l'Humanité



https://youtu.be/zrux9n1itIs



De Toulon à Lille, des Français ont manifesté ce samedi pour le quatrième week-end consécutif contre l'extension du passe sanitaire et la vaccination obligatoire pour les soignants, validés jeudi 5 août par le Conseil constitutionnel. L'Humanité a rejoint le cortège parisien des Gilets jaunes au Pont de Neuilly-sur-Seine (92).

Malgré une pluie battante pour ce premier samedi du mois d'août, plusieurs milliers de manifestants dont de nombreux Gilets jaunes se sont retrouvés en fin de matinée au pont de Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine. À l'appel des Gilets jaunes, le cortège s'est élancé vers 13h, pour un long parcours de 10 km, en direction de la place du Châtelet à Paris.

Selon le ministère de l'Intérieur, ils étaient 237 000 manifestants dans toute la France. Avec des rassemblements prévus dans 150 villes ce samedi 6 août, la mobilisation a été plus forte que celle du 31 juillet qui avait rassemblée 204 000 manifestants.

Près de 66% de la population a reçu au moins une dose de vaccin et les rassemblements ont lieu au lendemain d'un nouvel appel pressant lancé par Emmanuel Macron aux Français: "Faites-vous vacciner". "Macron, ton pass, on n'en veut pas !", "Macron, ta gueule, on n'en veut plus" : à Paris, des slogans hostiles au président ont résonné dans un cortège important, dont de nombreux Gilets jaunes.

Venu masqué, Louise Clément, 29 ans, déclare : "Je sais ce que j'ai eu avec le covid mais je ne sais pas ce que je vais avoir avec le vaccin". "Je ne pense pas être un danger pour la nation et mon employeur me menace de licenciement si je ne me vaccine pas", rajoute cette salariée qui travaille dans le secteur de la vente.

Une bonne part des manifestants, parfois vaccinés, contestent l'imposition du passe sanitaire qui constitue selon eux une "obligation vaccinale déguisée". Ils jugent la contrainte disproportionnée et s'inquiètent notamment qu'un employeur puisse avoir le pouvoir de suspendre le contrat de travail d'un employé dépourvu de passe en règle.

D'autres manifestants disent, eux, refuser d'être "les cobayes" des nouveaux vaccins, telle que Maya, 61 ans, salariée et gilet jaune, "pas contre les vaccins mais d'ici un ou deux ans quand je serai sûr qu'il n'y a pas d'effets secondaires" mais elle reste persuadée que l'erreur vient du gouvernement et pas de ceux qui refusent la vaccination.

"Il y a 240 milliards à rembourser et ce n'est pas la gabegie du CAC40 qui va payer", insiste le célèbre Gilet Jaune Jérôme Rodrigues. Il martèle également : "Si révolte sociale il y aura, elle viendra de la misère naissante et non pas de l'obligation vaccinale".

La loi qui élargit le passe sanitaire à de nouveaux lieux publics et instaure une obligation vaccinale pour les soignants a été publiée au Journal officiel vendredi 6 août. À partir de lundi 9 août, il faudra présenter un certificat de vaccination, un test PCR négatif au Covid-19 ou un certificat de rétablissement de la maladie pour avoir accès aux cafés et aux restaurants, salles de spectacles ou salons professionnels, ou encore pour faire un long trajet à bord d'un avion, train ou autocar.

Une vie sociale en cachette
"Plutôt que d'aller au restaurant, on va se faire des fêtes entre nous et on regardera un DVD plutôt que de se rendre au cinéma" conclut Maya, déterminée à conserver une vie sociale en cachette.

Le nombre des hospitalisations en soins critiques continue d'augmenter et les décès quotidiens liés au Covid-19 dans les hôpitaux repartent à la hausse. La situation se dégrade en particulier dans les Antilles, et notamment en Guadeloupe, confinée depuis mercredi.