dimanche 21 mars 2021

Coronavirus : ces entreprises qui se seraient enrichies grâce au fonds de solidarité - midilibre.fr

https://www.midilibre.fr/2021/03/19/coronavirus-ces-entreprises-qui-se-seraient-enrichies-grace-au-fonds-de-solidarite-9438132.php

Note du réboussier : article creux …On veut des noms !


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Reb, ça devrait te rassurer (hihihi !)...
Un coup de baguette et 'l'argent magique' est disponible !


"Un message reçu par le gouvernement qui a répondu à la Cour des comptes en indiquant qu'il allait s'efforcer de "limiter les effets d’aubaine ou de sur-indemnisation"."

Anonyme a dit…

"Plus de 70 parties civiles, une trentaine d'avocats, seize prévenus dont treize hommes, deux femmes et une personne morale, trois juges ainsi qu'une assesseure supplémentaire pour parer à toute éventualité: le procès Ikea s'est ouvert ce lundi 22 mars au matin devant le tribunal correctionnel de Versailles. Pendant deux semaines, la société Ikea France, des (ex-)dirigeants, collaborateurs, enquêteurs privés, policiers comparaissent devant la justice pour avoir participé à ce qui est décrit par les parties civiles comme un «système d'espionnage généralisé».

Au cœur de ce «flicage quasi industriel», selon l'expression de Me David Verdier, avocat d'une quarantaine de salariés, se trouvent Jean-François P. et Jean-Pierre F.. Directeur de la gestion du risque chez Ikea France en 2012, le premier a admis lors de l'enquête avoir sollicité des renseignements à caractère personnel sur des salariés, candidats à l'embauche ou clients auprès du second, enquêteur privé. Jean-François P. a par ailleurs assuré que cette pratique avait été «mise en place» et était parfaitement «cautionnée» par la direction de l'entreprise."
(...)

Les fichiers de la police étaient-ils utilisés?

"Interrogé lors de ce premier jour d'audience, Jean-François P. a à nouveau reconnu les faits. «J'ai travaillé avec Jean-Pierre F. à partir de 2002. Il ne m'avait pas explicitement dit d'où il tirait ses informations, mais j'avais compris qu'elles venaient d'un fichier Stic (l'ancien fichier informatisé de la police, NDLR)», a souligné le quinquagénaire, concédant qu'il savait parfaitement que ces démarches étaient illégales. Le prévenu a expliqué qu'il recevait les réponses de l'enquêteur privé à son domicile, par téléphone ou par mail. Il supprimait d'ailleurs certains de ces courriels. «Il n'y avait pas de logique de conservation», a-t-il tenu à préciser.

Lorsqu'il a à son tour été questionné par le tribunal, Jean-Pierre F. a quant à lui nié s'être adressé à des policiers ou des gendarmes pour obtenir des informations. «Jean-François P. était persuadé que nos informations étaient extraites des fichiers de police, ce n'était pas le cas. Nous nous interdisions de solliciter des fonctionnaires», a déclaré le septuagénaire. Louvoyant entre les questions insistantes de la présidente, Jean-Pierre F. a affirmé que sa société avait largement utilisé Internet, en plein développement au début des années 2000, et de manière générale «fait preuve d'imagination et d'ingéniosité» - ce qui a suscité des petits rires du côté des parties civiles."
(...)


https://www.lefigaro.fr/faits-divers/proces-ikea-la-chasse-aux-responsabilites-20210322