"En cas d’accident de la route impliquant une collision avec un animal, il y a certains réflexes à adopter, comme le recommande la Fédération française de l’assurance.
En premier lieu, il s’agit de prévenir la gendarmerie ou la police nationale et de déclarer l’accident à votre assureur dans un délai de cinq jours ouvrés. Celui-ci demandera à un expert de constater qu’il s’agit bien d’un accident provoqué par un animal sauvage. Ne pas oublier alors de garder les preuves de cette collision (poils, témoignages, photos…) pour pouvoir se faire indemniser." (...)
"Au printemps, voir le ballet des pulvérisateurs et tracteurs guidés par satellite ; ne plus voir la riche mosaïque fleurie des céréales anciennement cultivées ; voir des bâtiments industriels de production de viande ; ne plus voir veaux, vaches, cochons, chèvres dans les prés ; l’image du paysan lui-même a quasiment disparu de l’imaginaire français, en même temps que son humanité écologique." (...)
"Observez les cours de ferme aujourd’hui. Hier pleines de vie : poules, coqs, pigeons, soues à cochon, petits-enfants qui collectaient les œufs, qui courraient après le lapin échappé… Aujourd’hui encombrées de tracteurs et matériels high-tech, la cour de ferme n’est plus le terrain de jeu idéal mais au contraire un lieu de circulation dangereux pour eux. Au mieux, elle ressemble à un jardin résidentiel où pas un brin d’herbe ne dépasse. La volaille, c’est sale, et le poulet s’achète au supermarché, mais attention ! en Label Rouge.
La ferme familiale a disparu, les paysans sont dans des Epahd et les exploitants broyés par le système se pendent dans leurs stabulations.
«Cultive un petit champ, et tu auras moins de peine qu'en exploitant de vastes domaines», dit un proverbe persan.
1. Je réfute le terme d’"intelligence" à un programme informatique, même capable de se perfectionner. L’intelligence ressort du vivant, car elle est empreinte de sensibilité, d’émotion voire de spiritualité. Les exploitants technophiles reconnaissent de l’intelligence à un ordinateur sac à puces et pas à un cochon qu’ils assimilent à une future boîte de pâté Hénaff. Et j’affirme que les vraies puces ont plus de ressources et d’intelligence pour survivre qu’une puce de smartphone." (...)
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"En cas d’accident de la route impliquant une collision avec un animal, il y a certains réflexes à adopter, comme le recommande la Fédération française de l’assurance.
En premier lieu, il s’agit de prévenir la gendarmerie ou la police nationale et de déclarer l’accident à votre assureur dans un délai de cinq jours ouvrés. Celui-ci demandera à un expert de constater qu’il s’agit bien d’un accident provoqué par un animal sauvage. Ne pas oublier alors de garder les preuves de cette collision (poils, témoignages, photos…) pour pouvoir se faire indemniser."
(...)
https://www.ladepeche.fr/2021/03/21/que-faire-en-cas-de-collision-avec-un-animal-sur-la-route-9440893.php
Dessine-moi un paysan
"Au printemps, voir le ballet des pulvérisateurs et tracteurs guidés par satellite ; ne plus voir la riche mosaïque fleurie des céréales anciennement cultivées ; voir des bâtiments industriels de production de viande ; ne plus voir veaux, vaches, cochons, chèvres dans les prés ; l’image du paysan lui-même a quasiment disparu de l’imaginaire français, en même temps que son humanité écologique."
(...)
"Observez les cours de ferme aujourd’hui. Hier pleines de vie : poules, coqs, pigeons, soues à cochon, petits-enfants qui collectaient les œufs, qui courraient après le lapin échappé… Aujourd’hui encombrées de tracteurs et matériels high-tech, la cour de ferme n’est plus le terrain de jeu idéal mais au contraire un lieu de circulation dangereux pour eux. Au mieux, elle ressemble à un jardin résidentiel où pas un brin d’herbe ne dépasse. La volaille, c’est sale, et le poulet s’achète au supermarché, mais attention ! en Label Rouge.
La ferme familiale a disparu, les paysans sont dans des Epahd et les exploitants broyés par le système se pendent dans leurs stabulations.
«Cultive un petit champ, et tu auras moins de peine qu'en exploitant de vastes domaines», dit un proverbe persan.
1. Je réfute le terme d’"intelligence" à un programme informatique, même capable de se perfectionner. L’intelligence ressort du vivant, car elle est empreinte de sensibilité, d’émotion voire de spiritualité. Les exploitants technophiles reconnaissent de l’intelligence à un ordinateur sac à puces et pas à un cochon qu’ils assimilent à une future boîte de pâté Hénaff. Et j’affirme que les vraies puces ont plus de ressources et d’intelligence pour survivre qu’une puce de smartphone."
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https://blogs.mediapart.fr/yves-guillerault/blog/200321/dessine-moi-un-paysan
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