lundi 15 mars 2021

Alès : le collectif Libre en Cévennes défile contre les contraintes Covid - midilibre.fr

https://www.midilibre.fr/2021/03/14/ales-le-collectif-libre-en-cevennes-defile-contre-les-contraintes-covid-9426335.php



2 commentaires:

Anonyme a dit…

2022 : «Je suis le candidat d'un programme»
JEAN-LUC MÉLENCHON



https://youtu.be/yf2bahrOkns



Le lundi 15 mars 2020, Jean-Luc Mélenchon était l'invité de Léa Salamé et Nicolas Demorand sur France Inter. Interrogé sur la gestion de la crise du Covid, il a dénoncé le manque de planification du gouvernement pour y répondre. Il a notamment expliqué que la France insoumise avait dès le début du confinement appelé à réfléchir à un plan de déconfinement, puis annoncé la 2e vague et appelé à s'y préparer. Il a aussi expliqué que la prochaine vague serait « une vague psy».

Sur le vaccin, le candidat à la présidentielle de 2022 a demandé au gouvernement de ne pas faire d’idéologie en refusant par principe la solution russe dont on connaît l'efficacité depuis novembre-décembre. Il a aussi appelé à ne pas se priver de la possibilité des vaccins chinois et cubains et a expliqué que Cuba allait vacciner toute sa population d'ici juillet puis proposer son vaccin aux pays pauvres.

Jean-Luc Mélenchon a également rappelé que le développement et la propagation des épidémies étaient le symptôme d’un mode d’organisation de la société. Il a donc appelé à agir rapidement en stoppant notamment l’élevage ultra-intensif qui va continuer d’augmenter le risque de zoonoses, c’est-a-dire des pandémies qui passent des hommes aux animaux et inversement.

Pour faire face au changement climatique, Jean-Luc Mélenchon a appelé à changer nos modes de production en mobilisant toute la société. Il a rappelé la nécessité d’organiser la planification écologique, en proposant de commencer à l’échelle de la commune. Il a rappelé les dangers de l’utilisation de l’énergie nucléaire et l’importance de se tourner vers les énergies renouvelables. Le président du groupe LFI à l’Assemblée a évoqué la nouvelle revue consacrée aux questions écologiques du programme l’Avenir en commun qui vient de sortir en kiosque ainsi que la votation citoyenne sur l’eau, organisée à partir du 22 mars par La France insoumise et un collectif d’associations. Enfin toujours sur l’écologie, il a pointé du doigt l’inaction de Marine Le Pen sur le sujet, absente le jour du vote sur le glyphosate et qui a voté pour la réintroduction des néonicotinoïdes proposé par Macron.

Anonyme a dit…

LES SOULÈVEMENTS DE LA TERRE
Appel dessiné à reprendre les terres et à bloquer les industries qui les dévorent


"Mercredi 10 mars, nous diffusions un Appel à reprendre les terres et à bloquer les industries qui les dévorent émanant de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes pour annoncer Les soulèvements de la Terre. Nous le reproduisons ci-dessous avec en bonus, une bande dessinée très inspirée comme toujours, d’Alessandro Pignocchi."
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"Depuis la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, des centaines de collectifs, associations et personnalités lancent cet appel aux soulèvements de la terre. À partir d’un constat simple et désormais incontournable : l’État et la politique ne nous sauverons pas du désastre écologique et humain dans lequel nous sommes déjà bien empêtrés, cet appel propose des cibles, des dates et des rendez-vous. Il s’agira en masse de faire barrage à l’artificialisation des terres et de s’opposer aux institutions et industries qui perpétuent l’empoisonnement des sols. Nous publions ici l’appel, la liste des premiers signataires suivi du programme pour le printemps, à savoir 7 rendez-vous aux quatre coins de la France pour se retrouver, occuper, lutter.

Nous sommes des habitant·es en lutte attaché·es à leur territoire. Nous avons vu débouler les aménageurs avec leurs mallettes bourrées de projets nuisibles. Nous nous sommes organisé·es pour défendre nos quartiers et nos villages, nos champs et nos forêts, nos bocages, nos rivières et nos espèces compagnes menacées. Des recours juridiques à l’action directe, nous avons arraché des victoires locales. Face aux bétonneurs, nos résistances partout se multiplient.

Nous sommes des jeunes révolté·es qui ont grandi avec la catastrophe écologique en fond d’écran et la précarité comme seul horizon. Nous sommes traversé·es par un désir croissant de déserter la vie qu’ils nous ont planifiée, d’aller construire des foyers d’autonomie à la campagne comme en ville. Sous état d’urgence permanent, nous avons lutté sans relâche contre la loi travail, les violences policières, le racisme, le sexisme et l’apocalypse climatique.

Nous sommes des paysan·nes. La France n’en compte presque plus. Avec ou sans label, nous sommes les dernier·es qui s’efforcent d’établir une relation de soin quotidien à la terre et au vivant pour nourrir nos semblables. Nous luttons tous les jours pour produire une nourriture saine à la fois financièrement accessible et garantissant une juste rémunération de notre travail.

Parce que tout porte à croire que c’est maintenant ou jamais, nous avons décidé d’agir ensemble."
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"Depuis longtemps, l’économie nous a séparé·es de la terre pour en faire un marché. Erreur fatale qui nous mène droit au désastre. La terre n’est pas du capital. C’est le vivant, le paysage et les saisons. C’est le monde que nous habitons en passe d’être englouti par la voracité extractiviste. Après avoir enclos et privatisé les communs, le marché capitaliste et ses institutions précipitent aujourd’hui le ravage de la biodiversité, le bouleversement climatique et l’atomisation sociale.

L’ère covid a achevé de rendre l’atmosphère irrespirable. Entassé·es dans des métropoles chaque jour plus invivables, confiné·es dans une existence hors-sol et artificielle, un sentiment d’étouffement nous étreint. Le coronavirus relève de la dévastation écologique, de l’exploitation globale de la terre et du vivant. Il dévoile notre totale dépendance à l’économie mondialisée, révèle la fragilité de cette fausse abondance étalée dans les rayons des supermarchés. La gestion gouvernementale a pour conséquence de reconfigurer l’économie (télé-travail, dématérialisation...) tout en abolissant nos libertés fondamentales (loi sécurité globale, régime d’exception...).

Nous ne croyons pas dans une écologie à deux vitesses dans laquelle une minorité se targue de manger bio et de rouler en 4x4 hybride tandis que la majorité est contrainte de faire des jobs subis, de longs trajets quotidiens et de manger low-cost.[...]"
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https://lundi.am/Les-Soulevements-de-la-Terre-3871