mardi 26 janvier 2021

Les téléspectateurs de Quotidien totalement furieux après ce reportage musclé sur la chasse à courre en forêt de Compiègne | GQ France

https://www.gqmagazine.fr/pop-culture/article/les-telespectateurs-de-quotidien-totalement-furieux-apres-ce-reportage-muscle-sur-la-chasse-a-courre-en-foret-de-compiegne



3 commentaires:

Anonyme a dit…

Maltraitance des animaux : stop à la barbarie
JEAN-LUC MÉLENCHON



https://youtu.be/K1hQ9qCVYc0



Ce mardi 26 janvier 2021 commence l'examen à l'Assemblée nationale du projet de loi de lutte contre la maltraitance animale. Un projet de loi qui, dans une totale hypocrisie, n'aborde jamais les questions liées à l'élevage intensif. C'est précisément ce que dénonce Jean-Luc Mélenchon dans cette vidéo où il énumère les amendements déposés par la France insoumise et jugés irrecevables ou refusés en commission.

Le député insoumis explique ainsi qu'à l'heure où se pose la question des zoonoses, ces maladies qui passent des humains aux animaux et des animaux aux humains, il faut se poser la question des élevages concentrationnaires d'animaux. Il détaille les objets de maltraitance que fait subir ce mode d'élevage : transport dans des conditions atroce, élevage en batterie avec des zones de vie minuscules pour les poules, broyage vivant des poussins, castration à vif des porcelets, électronarcose (électrocution des poulets)...

Jean-Luc Mélenchon explique pourquoi la maltraitance que nous faisons subir aux animaux pose une question morale compte tenu du fait que notre humanité doit nous amener à un principe de responsabilité. Puisque la biodiversité est une et indivisible et que nous sommes en mesure de comprendre que les animaux sont des êtres sensibles et doués de conscience, alors nous devons questionner les raisons qui font que nous leur faisons subir une telle maltraitance. Et interroger, par exemple, notre consommation de viande.

Anonyme a dit…

«Triste spectacle»

"Il est vrai que jusqu’à présent, toutes les tentatives parlementaires en 2013 à l’Assemblée ou en 2017, au Sénat, ont échoué à examiner (pour les abolir) ces «pratiques cruelles et d’un autre temps». Pourtant, selon le baromètre annuel de l’Ifop pour la Fondation 30 millions d’amis, rendu public lundi, les Français les rejettent massivement. Parmi les sondés, ils sont 77% à vouloir l’interdiction de la chasse à courre. La preuve, selon les associations de défense animale, mitigées sur ce texte qu’elles jugent important mais limité, qu’il est temps d’y mettre un terme. En témoigne également l’émotion suscitée récemment par des incidents lors de parties de chasse filmées à Rambouillet (Yvelines) ou Chantilly (Oise) par les opposants à la vénerie.

«La chasse à courre est un triste spectacle et même en milieu rural, dans ma circonscription du nord d’Angers, il y a un ras-le-bol, poursuit le député du Maine-et-Loire, dont les amendements pour interdire la vénerie, y compris le déterrage des renards et blaireaux, ont été déclarés irrecevables ce mardi après-midi. C’est incroyable que LREM refuse le débat démocratique sur ce sujet.» Face à un «blocage politique», il n’en fallait pas moins pour que les élus écologistes, vaille que vaille, décident de tirer une nouvelle cartouche. Laquelle ? Celle d’une votation citoyenne pour exiger l’abolition de cette «pratique cruelle et désuète». Une façon «d’interpeller les Français sur le fait que la France ne peut pas débattre de ce sujet», justifie l’eurodéputée verte Karima Delli, lors d’une conférence de presse en ligne avec Julien Bayou, secrétaire national d’Europe Ecologie-les Verts (EELV), Matthieu Orphelin et Stanislas Broniszewski, militant d’Abolissons la vénerie aujourd’hui (AVA)."
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https://www.liberation.fr/france/2021/01/26/interdiction-de-la-chasse-a-courre-les-deputes-renaclent-les-verts-se-rebiffent_1818506

Anonyme a dit…

Une mission d’information parlementaire pilotée par Les Républicains et La République en marche demande de « renforcer l’arsenal pénal » contre « les militants antiglyphosate, véganes ou antichasse ». Les propositions pourraient être inscrites dans la loi, une perspective qui inquiète fortement les militants écologistes ou antispécistes.

"Le tempo est plutôt mal choisi, la concordance des temps frappante. Alors que l’Assemblée nationale examine en ce moment la proposition de loi sur le bien-être animal, les députés ont voté en commission un rapport issu d’une mission d’information parlementaire sur « l’entrave aux activités légales ». En creux, certains députés veulent « renforcer l’arsenal pénal » contre « les militants antiglyphosate, véganes ou antichasse ». Ils proposent la création de nouveaux délits pour lutter plus efficacement contre la diffusion d’images sur les réseaux sociaux et pour limiter l’intrusion dans les abattoirs ou les fermes usines.

Reporterre publie ce document qui a reçu l’aval de la majorité La République en marche (LREM). Un an après la création de la cellule Déméter, une nouvelle étape est franchie dans la répression et la criminalisation du mouvement écologiste."
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Le rapporteur de la mission voulait interdire le VTT en période de chasse

"Les députés font plusieurs recommandations : ils veulent d’abord créer un délit d’entrave à la chasse, passible de 6 mois d’emprisonnement et de 5.000 euros d’amende. Ils proposent aussi d’introduire dans le Code pénal un délit punissant d’un an d’emprisonnement et de 7.500 euros d’amende l’intrusion sur un site industriel, artisanal, agricole ou de loisirs, qui aurait pour but de « troubler la tranquillité ou le déroulement normal de l’activité ».

Les rapporteurs souhaitent élargir le champ législatif des discriminations pour ajouter l’activité professionnelle ou de loisirs. Ils recommandent aussi de punir d’un an d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende toute diffamation publique commise à l’encontre d’une personne ou d’un groupe de personnes en raison de leur activité professionnelle ou de loisir, et donc l’agriculture ou la chasse.

Plusieurs mesures apparaissent comme une réponse directe aux demandes du principal syndicat agricole, la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles). Il y a à peine plus d’un an, la présidente du syndicat, Christiane Lambert, avait demandé à la ministre de la Justice de l’époque, Nicole Belloubet, la création d’un délit spécifique aux intrusions dans les élevages, comme Reporterre l’avait signalé. La même avait aussi demandé, dès 2018, une commission d’enquête parlementaire sur les militants antispécistes. Vœu quasi exaucé avec cette mission d’information.

Elle a pu compter sur les trois parlementaires qui portent ce rapport. Le président est le député de l’Ain Les Républicains Xavier Breton. C’est dans son département qu’a eu lieu l’incendie d’un abattoir pour lequel des antispécistes ont été incriminés. Le rapport omet de préciser que ces derniers nient les faits. En ce qui concerne les rapporteurs, Alain Perea, député LREM de l’Aude, est coprésident du groupe Chasse, pêche et territoires à l’Assemblée nationale. Quand un vététiste avait été tué par un chasseur, il avait proposé d’interdire… le VTT pendant la période de chasse. La rapporteuse, Martine Leguille-Balloy, a été avocate dans l’agroalimentaire et avait déjà proposé une commission d’enquête sur l’agribashing."
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« On est dans la même logique que la loi Sécurité globale »
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https://reporterre.net/Le-rapport-parlementaire-qui-veut-mettre-les-militants-ecologistes-en-prison