Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "NEIGE Circulation difficile sur de nombreuses rout..." :
Attention !
Chaussée glissante pour certain.e.s...
"Spécialisée dans la culture de la vigne depuis plus de 30 ans, la famille Givelet installée à Servas, près d'Alès, a donné un nouveau tournant à son activité agricole en lançant, le 18 décembre dernier, le premier site du département consacré à la vente de chanvre, une plante riche en cannabidiol, plus connu sous le sigle "CBD"."
2 commentaires:
Le cannabidiol aussi efficace que la morphine et autres opiacés et largement utilisé dans les hostos et cliniques en Suisse.
Il serait temps que la France désserre l'étau autour du cannabis que les gouvernements successifs ont mis en place dans le pays.
Comment une petite société coopérative tente de changer radicalement le monde (...)
TRAVAILLER AUTREMENT
Voilà quatre ans que la ferme de Belêtre, en Indre-et-Loire, a initié le mouvement des petites coopératives (Scop) en agriculture. L’enjeu : limiter l’endettement, se rémunérer pour son travail et non sur son capital, améliorer la protection sociale et faciliter la transmission.
"À Dolus-le-Sec, en Indre-et-Loire, la coopérative paysanne de Belêtre est l’une des premières fermes françaises à avoir adopté, en novembre 2016, le statut de société coopérative de production (Scop). « Quand on a cherché à s’installer en agriculture tous les cinq, ce qui motivait notre projet agricole était avant tout politique, explique Mathieu Lersteau, l’un des cinq cofondateurs. Dans ce projet, il y avait quelque chose d’assez tranché sur le rapport au capital et la volonté de participer à un mouvement de transformation sociale. »
Imaginer un projet où l’argent ne soit pas un obstacle
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Fonctionnement horizontal et autogestionnaire
"Depuis sa création, la Scop de Belêtre a développé une activité de paysans-boulangers et de maraîchage. Martin, l’un des cinq cofondateurs, l’a quittée cet été pour s’installer sur une ferme à proximité, afin d’expérimenter autre chose que l’agriculture collective. Alors qu’ils viennent de récupérer des terres et des bâtiments avec l’association Terre de liens – ils sont désormais installés sur 64 hectares, intégralement en fermage, c’est à dire en location – les quatre associés-salariés restant recherchent de nouvelles personnes. « On a différentes pistes de diversification mais rien n’est arrêté. La priorité est de trouver des gens qui partagent les valeurs du collectif », précise Mathieu. Parmi ces valeurs on retiendra : expérimenter une agriculture bio et paysanne, l’autogestion d’une entreprise non capitaliste, une dimension humaine (« prendre soin de nous »), et une dimension politique (« participer à un mouvement de transformation sociale »).
Partager de telles valeurs, c’est notamment adhérer à un fonctionnement horizontal comme l’illustrent leur réunion hebdomadaire et leurs nombreux outils d’organisation. Tous les mardis matin, les associés se retrouvent. « Dans tous les cas nous sommes codécisionaires et coresponsables des décisions que l’on prend au consentement. Nous considérons aussi que prendre soin du collectif et l’outiller fait partie du travail. »
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"La bataille pour la reconnaissance d’un statut de type Scop en agriculture se poursuit à la ferme de Belêtre, avec une conviction : « La recherche de cohérence ! On ne peut pas militer pour une agriculture paysanne sans commencer par garantir des conditions favorables de reprise et de transmission de sa ferme. C’est un changement radical d’état d’esprit qu’il faut insuffler dans le monde paysan : se rémunérer pour son travail plutôt que sur son capital. C’est une condition sine qua non pour qu’une agriculture française à un million de paysan.nes ne reste pas qu’un slogan mais devienne un jour réalité. »
Sophie Chapelle
https://www.bastamag.net/la-premiere-SCOP-en-agriculture-ferme-Beletre-Indre-et-Loire-transmettre-une-ferme-sans-que-l-argent-ne-soit-un-obstacle-economie-sociale-et-solidaire
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