Vaccination : contre les “lourdeurs” de l’administration, vive “l’agilité” des start-up
Sur LCI comme au 20 heures de France 2, les ratés de la campagne de vaccination sont imputés à une administration pléthorique et tatillonne. Curieusement, on oublie de mentionner des sociétés de conseil recrutées par le gouvernement : le privé, avec sa légendaire “agilité”, ne saurait commettre les erreurs de services publics archaïques. .../..
"En l’absence de Nicolas Bouzou, François Lenglet se dévoue pour expliquer son exil. « On invoque toujours la fiscalité, c’est un peu facile, sans doute ça joue… » Elle n’est pas assez business friendly. « La réglementation aussi. » Avec toutes ses tracasseries. « Mais aussi un état d’esprit collectif, un manque d’appétit pour le risque, un manque de capacité à financer. » C’est étrange. Notre président nous a pourtant promis qu’avec les sommes gagnées grâce à la suppression de l’ISF et l’instauration de la flat tax, les riches allaient inonder notre économie d’investissements. Il faut croire que ça n’a pas bien ruisselé. « L’argent qui a financé ces vaccins révolutionnaires, poursuit François Lenglet, il vient du public (merci à Trump, d’ailleurs) mais aussi du privé parce qu’aux États-Unis y a des gens qui n’hésitent pas à mettre de l’argent sur des aventures très risquées. En France, nous n’avons pas malheureusement ce tempérament. » À l’amour du risque, on préfère celui des dividendes. David Pujadas conclut : « La start-up nation a encore un peu de travail avant d’y arriver.»
En attendant, la start-up nation est paralysée par une administration tentaculaire, seule responsable des errements de la campagne de vaccination. « Qu’apprend-on à l’ENA ?!, s’emporte Éric Brunet le 6 janvier. Si y a des défauts d’agilité, si on n’est pas assez souple… » Ah, la souplesse, l’agilité ! Ces qualités dont sont bourrées les entreprises privées. « … Si au moment où il y a une crise on est en situation de panique ?! Qu’apprend-on à l’ENA !?! » Je ne sais pas. À se créer un réseau pour bénéficier plus tard des « portes tournantes» entre administrations publiques et privées? « Ça veut dire que quelque part l’État a dormi sur ses lauriers pendant des décennies?» Ce serait oublier la révision générale des politiques publiques (RGPP) de Sarkozy devenue « modernisation de l'action publique» sous Hollande puis « transformation publique» sous Macron. Toutes ont pour but, selon Wikipédia, « la réforme de l'État, la baisse des dépenses publiques et/ou l’amélioration des politiques publiques » mises en œuvre grâce aux précieuses préconisations de sociétés de conseil comme McKinsey, qui a généreusement participé au saccage de l’hôpital public en plus d’être impliquée dans le scandale des opiacés aux États-Unis." .../...
François Ruffin suit depuis longtemps les relations entre Sanofi et la Macronie. Il demande simplement au ministre Véran pourquoi Sanofi n'a pas travaillé sur un vaccin. La réponse de Véran qui ne prononcera jamais le nom de Sanofi, est méprisante à souhait. Mais Ruffin n'entend pas pour autant se taire. Voir les documents rassemblés sur le blog de François Ruffin : https://francoisruffin.fr/?s=sanofi
Signer en soutien à la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour les présidentielles 2022 http://noussommespour.fr
Vaccins : L’échec de Sanofi, c’est l’échec de la Macronie !
"Qu’a fait Sanofi depuis 10 ans ? Ils licencient la moitié de leurs chercheurs au nom du fric et vous les encouragez, vous en êtes les complices. C’est à cause des traîtres assis sur les bancs de ce gouvernement que la France n’a pas de vaccin!
Pourquoi Sanofi n’a pas son vaccin? Mais je comprends que vous n répondiez pas à ma question parce que l’échec de Sanofi, c’est l’échec de la Macronie. Qu’a fait Sanofi depuis dix ans? Ses dirigeants ont licencié la moitié de leurs chercheurs la moitié. Ce groupe comptait 11 laboratoires en France. Il en reste aujourd’hui 3. Sanofi s’est désengagé de tous les traitements non rentables : la cardiologie, les antibiotiques, la neurologie, le diabète. Est-ce parce que la firme se porte mal? Au contraire. Mais tous les profits vont aux actionnaires. L’an dernier encore, en plein confinement, la firme battait un nouveau record 4 milliards d’euros de dividendes. Et en même temps, en même temps. Comme tous les ans, Sanofi annonçait la suppression de 1700 emplois.
Que faites vous face à ce sabotage? Vous laissez faire, vous les regardez faire. Vous êtes complices. Durant ces années de casse, l’Etat et son chef ont apporté leur appui à Sanofi. Appui financier avec notre argent. Avec l’argent des Français. Des milliards de crédit impôt recherche alors qu’il détruisait la recherche. Un soutien moral, politique. Emmanuel Macron qui ouvre ses salons à l’Elysée, à Sanofi, ici même, dans cet hémicycle, le premier ministre qui nous déclare : « On ne doit pas critiquer Sanofi.» Serge Weinberg, le président de Sanofi, organisateur de cette casse et fait commandeur de la Légion d’honneur. Pourquoi cette complicité? Il faut l’expliquer aux Français. Parce que Serge Weinberg, c’est l’ami de Monsieur Macron, c’est l’homme qui lui a conseillé de s’enrichir. C’est l’homme qui l’a fait entrer chez Rohtschild. Voilà pourquoi vous n’en parlez pas. Monsieur Macron parlait de trahison. La trahison est sur ses bancs."
3 commentaires:
LA TECTONIQUE DES PORTES
Vaccination : contre les “lourdeurs” de l’administration, vive “l’agilité” des start-up
Sur LCI comme au 20 heures de France 2, les ratés de la campagne de vaccination sont imputés à une administration pléthorique et tatillonne. Curieusement, on oublie de mentionner des sociétés de conseil recrutées par le gouvernement : le privé, avec sa légendaire “agilité”, ne saurait commettre les erreurs de services publics archaïques.
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"En l’absence de Nicolas Bouzou, François Lenglet se dévoue pour expliquer son exil. « On invoque toujours la fiscalité, c’est un peu facile, sans doute ça joue… » Elle n’est pas assez business friendly. « La réglementation aussi. » Avec toutes ses tracasseries. « Mais aussi un état d’esprit collectif, un manque d’appétit pour le risque, un manque de capacité à financer. » C’est étrange. Notre président nous a pourtant promis qu’avec les sommes gagnées grâce à la suppression de l’ISF et l’instauration de la flat tax, les riches allaient inonder notre économie d’investissements. Il faut croire que ça n’a pas bien ruisselé. « L’argent qui a financé ces vaccins révolutionnaires, poursuit François Lenglet, il vient du public (merci à Trump, d’ailleurs) mais aussi du privé parce qu’aux États-Unis y a des gens qui n’hésitent pas à mettre de l’argent sur des aventures très risquées. En France, nous n’avons pas malheureusement ce tempérament. » À l’amour du risque, on préfère celui des dividendes. David Pujadas conclut : « La start-up nation a encore un peu de travail avant d’y arriver.»
En attendant, la start-up nation est paralysée par une administration tentaculaire, seule responsable des errements de la campagne de vaccination. « Qu’apprend-on à l’ENA ?!, s’emporte Éric Brunet le 6 janvier. Si y a des défauts d’agilité, si on n’est pas assez souple… » Ah, la souplesse, l’agilité ! Ces qualités dont sont bourrées les entreprises privées. « … Si au moment où il y a une crise on est en situation de panique ?! Qu’apprend-on à l’ENA !?! » Je ne sais pas. À se créer un réseau pour bénéficier plus tard des « portes tournantes» entre administrations publiques et privées? « Ça veut dire que quelque part l’État a dormi sur ses lauriers pendant des décennies?» Ce serait oublier la révision générale des politiques publiques (RGPP) de Sarkozy devenue « modernisation de l'action publique» sous Hollande puis « transformation publique» sous Macron. Toutes ont pour but, selon Wikipédia, « la réforme de l'État, la baisse des dépenses publiques et/ou l’amélioration des politiques publiques » mises en œuvre grâce aux précieuses préconisations de sociétés de conseil comme McKinsey, qui a généreusement participé au saccage de l’hôpital public en plus d’être impliquée dans le scandale des opiacés aux États-Unis."
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https://www.telerama.fr/ecrans/vaccination-contre-les-lourdeurs-de-ladministration-vive-lagilite-des-start-up-6800473.php
SANOFI / MACRONIE MÊME COMBAT ?
LES CONFESSIONS DE VÉRAN
ASSEMBLÉE NATIONALE
SANOFI : VERAN MÉPRISE, RUFFIN ACCUSE !
Michelle Tirone
https://youtu.be/W_36z_1uEhs
François Ruffin suit depuis longtemps les relations entre Sanofi et la Macronie. Il demande simplement au ministre Véran pourquoi Sanofi n'a pas travaillé sur un vaccin.
La réponse de Véran qui ne prononcera jamais le nom de Sanofi, est méprisante à souhait. Mais Ruffin n'entend pas pour autant se taire.
Voir les documents rassemblés sur le blog de François Ruffin :
https://francoisruffin.fr/?s=sanofi
Signer en soutien à la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour les présidentielles 2022 http://noussommespour.fr
Site militant : http://resistance2022.fr
Vaccins : L’échec de Sanofi, c’est l’échec de la Macronie !
"Qu’a fait Sanofi depuis 10 ans ? Ils licencient la moitié de leurs chercheurs au nom du fric et vous les encouragez, vous en êtes les complices. C’est à cause des traîtres assis sur les bancs de ce gouvernement que la France n’a pas de vaccin!
Pourquoi Sanofi n’a pas son vaccin? Mais je comprends que vous n répondiez pas à ma question parce que l’échec de Sanofi, c’est l’échec de la Macronie. Qu’a fait Sanofi depuis dix ans? Ses dirigeants ont licencié la moitié de leurs chercheurs la moitié. Ce groupe comptait 11 laboratoires en France. Il en reste aujourd’hui 3. Sanofi s’est désengagé de tous les traitements non rentables : la cardiologie, les antibiotiques, la neurologie, le diabète. Est-ce parce que la firme se porte mal? Au contraire. Mais tous les profits vont aux actionnaires. L’an dernier encore, en plein confinement, la firme battait un nouveau record 4 milliards d’euros de dividendes. Et en même temps, en même temps. Comme tous les ans, Sanofi annonçait la suppression de 1700 emplois.
Que faites vous face à ce sabotage? Vous laissez faire, vous les regardez faire. Vous êtes complices. Durant ces années de casse, l’Etat et son chef ont apporté leur appui à Sanofi. Appui financier avec notre argent. Avec l’argent des Français. Des milliards de crédit impôt recherche alors qu’il détruisait la recherche. Un soutien moral, politique. Emmanuel Macron qui ouvre ses salons à l’Elysée, à Sanofi, ici même, dans cet hémicycle, le premier ministre qui nous déclare : « On ne doit pas critiquer Sanofi.» Serge Weinberg, le président de Sanofi, organisateur de cette casse et fait commandeur de la Légion d’honneur. Pourquoi cette complicité? Il faut l’expliquer aux Français. Parce que Serge Weinberg, c’est l’ami de Monsieur Macron, c’est l’homme qui lui a conseillé de s’enrichir. C’est l’homme qui l’a fait entrer chez Rohtschild. Voilà pourquoi vous n’en parlez pas. Monsieur Macron parlait de trahison. La trahison est sur ses bancs."
https://francoisruffin.fr/vaccin-sanofi-macronie/
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