dimanche 10 janvier 2021

Face à la crise économique, Pôle emploi se prépare à une déferlante en 2021 | Le HuffPost

https://www.huffingtonpost.fr/entry/crise-economique-pole-emploi-se-prepare-a-une-deferlante-en-2021_fr_5fd9ea21c5b6218b42edcb58



5 commentaires:

Anonyme a dit…

"Les sans-abri sont de plus en plus nombreux en Bretagne et en France, on ne parle d’ailleurs d’eux qu’en hiver lorsqu’il fait un temps à ne pas mettre un chat dehors. Steven Le Hélary, 19 ans, nous livre son histoire bouleversante à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor)."
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https://actu.fr/bretagne/saint-brieuc_22278/temoignage-steven-19-ans-a-un-pied-dans-la-rue_38581425.html

Anonyme a dit…

“Malgré eux” film coup de poing sur les violences policières, en débat à La Paillade

La loi de sécurité globale, la loi contre le séparatisme, renforcent encore les pleins pouvoirs policiers. De quoi craindre toujours plus de violence, au lieu de la paix annoncée.


"Malgré eux est un court-métrage de fiction, réalisé par Djigui Diarra, sorti de la Femis (la plus grande école de cinéma en France). Il a été tourné à Grigny en septembre 2017. C’est une commune de banlieue parisienne que le réalisateur connaît très bien. Le format court de son film, son caractère fictionnel, permettent de donner une force inouïe au récit resserré de l’engrenage infernal de la violence. Un bras de fer auquel participent activement les forces de police."
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"La première projection, ce vendredi, s’est faite dans les locaux de l’AJPPN (anciennement Association Des Jeunes Phobos Paillade Nord). Il n’y avait guère d’habitants du quartier. Mais le débat fut très riche quand même. Car plusieurs femmes gilets jaunes étaient présentes dans la salle. Parmi elles, Kaïna, qui a grandi en cité, et a été grièvement blessée d’une balle de LBD en décembre 2018.

Une gilet jaune a bien expliqué comment elle connaissait l’existence de la violence policière dans les quartiers. Mais elle n’en avait pas fait l’expérience directe. Pour elle ça n’a plus arrêté dans les manifs : « On s’est découverts terroristes, casseurs, délinquants, avec des motivations antisémites, homophobes, et j’en passe. Tout pour vous rabaisser, vous déclasser, et justifier n’importe quel mauvais traitement ». Cela fait écho avec la perception des habitants des cités. C’est à la base du mépris et de la défiance.

Mais cette dame poursuit : « Franchement, je pense qu’on a fait un chemin pour mieux vous comprendre, mais il faudrait que ça se passe aussi dans l’autre sens, il faudrait qu’on soit rejoint par ces habitants ». Djigui Darria, le cinéaste, estime que les prises de conscience sont longues à se faire ; mais qu’il faut avoir confiance : « D’autres mouvements viendront. De grands mouvements » assure-t-il. « C’est la seule façon de se faire entendre »."
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"Un début de débat a été amorcé, seulement amorcé sur les quartiers délaissés depuis si longtemps à la fois par les politiques publiques mais aussi par tous les acteurs et actrices de la société civile. Autant ce court métrage souligne que la violence des contrôles nourrit et amorce une violence dans les quartiers autant on peut se demander si aujourd’hui c’est vraiment la loi de sécurité globale la vraie question des quartiers, l’enjeu prioritaire ? Le lien entre ces deux sujets a posé problème dans le débat sans pouvoir être traité.

Certains évoquent la convergence des luttes, ou l’intersectionnalité. Mais est-ce que cela répond à des réalités que d’autres relèvent ; par exemple, que la prison est un centre de formation à la délinquance des jeunes qui s’y trouvent incarcérés, ou bien l’absence d’un quelconque pouvoir des associations de quartiers dans l’élaboration des politique publiques….

Deux propositions concrètes ont émergé pour impliquer et redonner de la force aux habitants des quartiers : d’une part la mise en place d’une permanence hebdomadaire juridique tous les mercredis de 14h à 17h dans les locaux de l’AJPPN 151 rue Pierre Cardenal bât 9 sur : la police, la justice, la prison ; une réponse citoyenne d’accès aux droits et d’éducation populaire, en partenariat DAL-HLM / LDH et AJPPN. D’autre part, le lancement d’une réflexion concrète sur la nécessité d’impliquer les habitants des quartiers en leur donnant du pouvoir et un poids politique…

La prochaine manifestation du 16 janvier contre la loi de sécurité globale partira de La Paillade…"



https://lepoing.net/malgre-eux-film-coup-de-poing-sur-les-violences-policieres-en-debat-a-la-paillade/

Anonyme a dit…

"Caroline a choisi de rejoindre Pôle emploi dans le cadre d'une grande vague de recrutements pour faire face à la crise économique. Voici ce qu'elle y a vu."
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Certaines situations sociales doivent être très dures à vivre et à accompagner...

"Il y a quelques semaines, j’ai eu un entretien où une personne de 50 ans s’est effondrée. Elle venait de perdre un emploi après 30 ans dans la même boîte, elle était épuisée. Notre rôle est aussi de rassurer, d’épauler. Sur le moment, on est dans l’empathie, je suis aussi quelqu’un de sensible. Je l’ai laissée parler. On est sorti de ce qu’on devait faire ce jour-là mais elle en avait besoin. J’ai aussi pu adoucir les angles, en lui disant qu’on allait l’accompagner, qu’elle n’était pas seule. Dans ces moments là, il faut être empathique sans rester dans la détresse des gens. Sinon, on sort la boite de mouchoirs pour deux."
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https://www.huffingtonpost.fr/entry/recrutement-pole-emploi-crise-economique-caroline-carriere_fr_5fd9cf97c5b663c3759b1f8c

Anonyme a dit…

QUAND 'MÉRITOCRATIE' ET 'PÉTAINISME' FORMENT LA NOUVELLE IMAGE D'ÉPINAL...


#Langage #Bourgeoisie #Médias

COMMENT LA CLASSE BOURGEOISE NOUS MANIPULE
Le Média



https://youtu.be/PILw-q5qH4U




Nous vivons une période terrible. Après la Deuxième Guerre Mondiale, les pays dits occidentaux ont connu une période de prospérité, mais également de progrès social inédite dans l’histoire de l’Humanité. Mais depuis plusieurs décennies, un mouvement inverse s’est engagé. Les inégalités progressent, férocement. Les peuples se sentent oppressés. Mais qui est l’oppresseur?

Nicolas Framont et Selim Derkaoui, ont écrit l’essai La guerre des mots, édité par Le Passager Clandestin. Ils sont les animateurs du magazine en ligne Frustration. Leur thèse c’est que l’arme principale de cet oppresseur, c’est le langage. Ce sont les mots. Des mots distillés dans les médias, au sein des institutions. Et la première ruse de ceux qui nous dominent serait de nous empêcher de les nommer.

Dans cette interview avec Théophile Kouamouo, ils évoquent les mots-catégories qui disparaissent (“prolétaires”, “ouvriers”, “patronat”) et ceux qui se substituent à eux pour, selon eux, brouiller les pistes. Des mots comme “classes moyennes”, “société civile”, “France périphérique”, “égalité des chances”...

Les co-rédacteurs en chef de Frustration Magazine vont jusqu’à provoquer le débat sur la question de la lutte contre le complotisme, qui serait instrumentalisée par un pan de la bourgeoisie pour neutraliser la critique du capitalisme. Nicolas Framont va jusqu’à oser un plaidoyer en défense de Monique Pinçon-Charlot, mise en cause depuis sa participation au documentaire controversé Hold-up.

Anonyme a dit…

Plus de 300 signatures pour "annuler les PV"

"Après l’opération coup de poing de la police municipale qui avait dressé 17 PV à des livreurs de repas, le 2 janvier, une pétition "pour l’annulation des PV" a vu le jour sur le site change.org. C’est Annie Salsé, retraitée du CHU, syndicaliste CGT et ancienne candidate aux municipales de 2014 sous les couleurs du Parti ouvrier indépendant (0,24 % des voix), qui l’a lancée.

"S’en prendre ainsi à ces jeunes, qui travaillent durement dans des conditions difficiles, en leur infligeant une amende qui représente plusieurs jours de revenus est inacceptable, écrit Annie Salsé. C’est une honte. Nous demandons d’arrêter de s’en prendre à ces jeunes."

"Nous ne ciblons pas les livreurs mais les deux-roues motorisés, répond Sébastien Cote, adjoint à la protection de la population et à la tranquillité publique. Ces verbalisations n’ont pas d’autre but que de faire respecter la législation, d’assurer la sécurité des piétons et la tranquillité des riverains"."



https://www.midilibre.fr/2021/01/13/montpellier-les-livreurs-de-repas-a-scooter-dans-le-centre-ville-systematiquement-verbalises-9307809.php