samedi 19 décembre 2020

La police manifeste ?!? à Rennes

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Si les cartes Korrigo ne leur suffisent pas, y'a qu'à leur mettre à disposition des trotinettes... Gérald Darmanin a hérité du 'matériel' de protection divers et variés commandé par son prédécesseur Christophe Castaner, pour qu'icelui se lance dans une transition 'verte et écolo'?
Marlène Schiappa, sa binôme à l'intérieur, aime les hommes audacieux et qui lui font décoller son intellect. Elle aura une bonne raison de se pâmer à chacune de ses apparitions !

Anonyme a dit…

Quand déni rime avec pleutrerie...


Le syndicat Alliance nie être à l’origine de l’action

"Dans sa lettre adressée au syndicat Alliance Police Nationale, qu’elle accuse d’être à l’origine de l’action, Nathalie Appéré rappelle que « les revendications visant à améliorer les conditions de travail, obtenir des augmentations de salaire ou des avantages sociaux doivent s’exprimer en direction de l’employeur ». « Le vôtre est le ministère de l’Intérieur », indique-t-elle, s’adressant à Frédéric Gallet, secrétaire départemental du syndicat policier."
(...)


https://www.20minutes.fr/societe/2935759-20201218-rennes-gerald-darmanin-reclame-sanctions-apres-action-policiers-sous-fenetres-maire

Anonyme a dit…

Collabos, à vos postes!



https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/armee-et-securite/gerald-darmanin-veut-une-plate-forme-pour-permettre-aux-habitants-de-signaler-les-nouveaux-points-de-deal_4227291.html

Anonyme a dit…

LES FORCES DE L’ORDRE À L’HEURE DES TRANSFORMATIONS DE L’ÉTAT
[Temps critique]


"Nos amis de Temps Critiques nous ont fait parvenir cette analyse sur le rapport entre les forces de l’ordre et les transformations de l’État depuis une cinquantaine d’années. L’intérêt de cet article est sa précision et son recul historique : il retrace le rôle des policiers, CRS, de la BAC ou des gendarmes mobiles à partir de leur lien avec l’État mais aussi de leur confrontation avec les soulèvements (68) et les mouvements sociaux (à partir de 95). Il confronte cette évolution à celle des forces subversives en tous genres. À partir du constat répandu selon lequel la lutte des classes n’est plus structurante dans les conflits sociaux depuis environ 1995 (en partie du fait de l’importance du secteur public dans les luttes), il montre la tendance émeutière qui se dessine les dernières années, depuis le cortège de tête de la loi travail (2016) jusqu’à certaines manifestations récentes en passant par les Gilets Jaunes. Même si l’enjeu n’est pas ici de faire une quelconque proposition, nous espérons que cette analyse participe d’un débat historique et stratégique sur les moyens et les fins des luttes à venir à partir des luttes passées."

SITUATION DE LA QUESTION
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https://lundi.am/Les-forces-de-l-ordre-a-l-heure-des-transformations-de-l-Etat

Anonyme a dit…

L’Etat policier n’est pas un slogan, c’est une réalité

Dans un contexte sécuritaire marqué par des violences policières agitant jusqu’aux députés macronistes et mobilisant même les sportifs de haut niveau, le pouvoir a choisi son camp : la défense aveugle des intérêts des forces de l’ordre. Jusqu’à l’absurde.
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"Mais que le Président ose prononcer les mots de « violences policières », c’était déjà trop pour la police ! Celle-ci vit de plus en plus dans un monde parallèle, inversant la charge accusatoire, se présentant en victime éternelle d’une société qui ne la remercierait pas assez, n’en ferait jamais assez… Malgré les faits démentant chaque jour ce discours, il reste une vérité politique indépassable : la police protège le pouvoir. Le pouvoir a donc besoin de sa police. Qu’importe que celle-ci entretienne un rapport hystérique à la réalité. On aura donc eu droit ce mois-ci à une nouvelle campagne d’agitation proflic, partie des syndicats d’extrême-droite, reprise par l’exécutif, et déclinée dans les médias.

Premier acte : les manifestants sont des criminels. Qu’importe les centaines de blessés, les dizaines de mutilés. Qu’importe également les centaines d’arrestations préventives de « casseurs », d’individus « ultra-violents » (dixit le ministre de l’intérieur), pour la plupart relâchés sans charges suite à la manifestation parisienne du 12 décembre, car innocents. Le message aura tourné en boucle, affirmant que des policiers avaient été violemment agressés, ce qui était inacceptable.

Second acte : branle-bas de combat des syndicats de la profession, Alliance en tête. Avec des manifestations illégales, durant les heures de travail, en armes, aux domiciles d’élus (comme à Rennes), dérangeant des quartiers entiers en défilant sirènes hurlantes, menaçant le pouvoir d’un coup de force – car de quoi s’agit-il quand la police elle-même s’affranchit du cadre légal ? La palme de l’abject se trouve peut être à Tours, où les policiers ont protesté, dos tourné au palais de justice (tout un symbole), contre la condamnation (à du sursis!) d’un de leurs collègues. Celui-ci prétendait avoir réanimé un jeune homme, pour maquiller ses coups…

Troisième acte : le pouvoir licencie les factieux. Non, on rigole, il cède, bien sûr, comme toujours. Il cède sur tout. Gérald Darmanin joue son rôle, en éructant sur les plateaux télé et en s’accroupissant servilement devant les demandes policières. Vous voulez une structure administrative pour mettre la pression sur la justice en votre faveur ? Bien sûr ! Des transports publics gratuits, une mutuelle subventionnée par le contribuable ? Immédiatement ! Et en prime, le ministre de l’intérieur réaffirme la défense du fameux « article 24 », restreignant la diffusion d’image de policiers, qui avait suscité la mobilisation la plus large de la population. Tout pour la police.

Ainsi, sous prétexte de « consolider les liens de confiance avec les Français », un « Beauvau de la sécurité » sera organisé pour confirmer l’impunité policière. Creusant davantage encore le fossé séparant cette caste du reste de la population. Car comment interpréter les innombrables cadeaux et privilèges dont bénéficient des forces de l’ordre en roue libre, là où le reste de la société subit une dégradation affolante des conditions d’existence ? Il ne sera plus possible de s’étonner que selon un récent sondage OpinionWay, 47% des 18-30 ans disent ne plus avoir confiance en la police (79% constante l’évidence, à savoir que les violences policières sont une réalité). La fuite en avant ne peut mener qu’à une situation explosive. Soyons prêts !"


https://lepoing.net/letat-policier-nest-pas-un-slogan-cest-une-realite/

Anonyme a dit…

La députée de la France insoumise Mathilde Panot revient sur l'année 2020, marquée par la catastrophe sanitaire, la crise écologique et des tensions sociales aiguës.


"Lorsque Mathilde Panot répond à nos questions, ce mercredi 16 décembre, elle émerge d'une longue nuit de travail à l'Assemblée nationale. La députée de la France insoumise (LFI) a pris part au débat sur le projet de loi de finances, jusqu'au petit matin. A 5h40, à la fin des travaux dans l'hémicycle, elle a tweeté sa «tristesse» face à «une démocratie à la dérive». Quelques heures plus tard, c'est encore ce sujet qu'elle aborde spontanément. «Le débat de nuit est une aberration. On débat jusqu’à 6 heures du matin alors qu'on y est depuis 9 heures la veille. Le gouvernement ne répond plus à rien, car il est de toute façon trop fatigué...», déplore l'élue du Val-de-Marne. Ces interminables séances nocturnes, critiquées par des élus de tous bords, sont un symptôme de l'affaiblissement de l'Assemblée depuis le début du mandat d'Emmanuel Macron, assure Mathilde Panot, qui juge ses collègues de la République en marche trop disposés à s'effacer devant la volonté gouvernementale. «Ce n’est pas seulement que l’Assemblée nationale a moins de pouvoir; c’est qu’elle ne se respecte même plus elle-même.»

[...] Au terme d'une année de drames et de bouleversements pour la France et le monde, la parlementaire de 31 ans a répondu aux questions de Paris Match."
(...)

Cette année encore, les violences policières ont fait l’objet de très vives polémiques. Comment retrouver l’apaisement?

"Didier Lallement [le préfet de police de Paris, ndr] disait être ne pas être «dans le même camp» que les manifestants. En République, il n’y a pas de cwww. Si on commence à introduire ça dans le débat public, on installe l’idée d’une guerre civile. Il faut une politique de désescalade. On ne veut plus détourner le regard et accepter une forme d’impunité policière. Il faut en finir avec la blanchisserie qu’est l’IGPN. Il faut revoir la formation des policiers. Il faut démilitariser la police : ce n’est pas possible de continuer avec des armes létales, des LBD, des grenades GLI-F4. Il faut en finir avec les contrôles non ciblés à tout-va. On a des éléments qui laissent penser que ça ne sert à rien. A New York, [le maire] Bloomberg avait une politique de contrôles massifs, qui a cessé lorsqu’il est parti et la délinquance n’a pas augmenté. Il faut objectiver les motifs de contrôle et mettre en place le récépissé. Sans cela, toute une génération voit ses relations avec la police dégradées."

"Le peuple français est formidable, car parfois, lassé d’être écrasé, il se soulève"

Les policiers et les gendarmes sont soumis à des conditions de travail très difficiles. Que dites-vous à ces agents qui expriment une détresse ou à ceux qui ont manifesté suite aux propos d’Emmanuel Macron interprétés comme une remise en cause?

"Il y a eu 150 suicides depuis le début de l’année, 150! C’est énorme. Il y a aussi ceux qui quittent la police parce qu’ils n’en peuvent plus. Il y a une souffrance terrible. Il faut l’écouter. Mais il y a une différence entre les policiers de notre pays avec qui une discussion rationnelle est possible et les chefs des organisations syndicales, qui sont des factieux, qui appellent parfois au meurtre, qui font des tracts absolument indignes. On ne cède pas à ces gens-là. Oui, on peut parler de contrôles au faciès dans notre pays. Oui, on peut parler de violences policières quand on voit les images du tabassage de Michel Zecler ou les conditions de la mort de Cédric Chouviat. En revanche, nous refusons la casse du statut du gendarme et du policier contenue dans la loi sécurité globale. Le gouvernement est en train d’ubériser la police, alors que nous défendons une police bien formée et dotée des moyens de faire son travail."
(...)


https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Interview-de-la-deputee-Mathilde-Panot-1717793