lundi 7 décembre 2020

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4 commentaires:

Anonyme a dit…

Un classique pour les québlos de l'extrême droite...
Darmanin est le prototype du rassembleur des vaseux censé attirer les mouches à merde !

Anonyme a dit…

#LoiSecuriteGlobale #MichelZecler #marchedeslibertes

La France en marche EP57 - Loi sécurité globale, c'est bon pour la liberté
Studio Crapulax



https://youtu.be/AXMtXLS9XvI




Les actualités parlantes de la république démocratique de France ! Notre rédaction revient sur la loi dite sécurité globale qui agite le pays à cause des dangereux islamo-gauchistes qui manipulent les migrants pour semer le chaos dans le pays et cracher au nez de nos glorieuses forces de l'ordre qui n'ont fracassé la gueule de Michel Zecler que parce qu'ils avaient très très peur.
Nous revenons également dans cette vidéo sur le destin d'un grand français de notre ancien président Paul Bismuth ainsi que sur la crise des migrants grandement encouragée par ses choix géopolitiques !

Gloire au président Bobo qui va tuer coronavirus et longue vie à Maman Brigitte !

Anonyme a dit…

LE PNEU AU PIQUET


Comment s’expliquer qu’aux quatre coins du monde, les pneus ne servent pas uniquement à rouler mais aussi à brûler ? C’est à cette question que tente de répondre cette petite histoire du pneu publiée dans le dernier numéro de la revue Techniques&Culture intitulé « Semer le trouble. Soulèvements, subversions, refuges ».


« Ciel noir sur Alep : des habitants brûlent des pneus pour échapper aux bombes », titre Les Observateurs de France 24. Toutes sortes de pneus usés sont récupérés dans les garages, les dépôts ou à même les voitures immobilisées. À l’aide de sacs plastiques et de torches en tissu la multitude de monticules maillant la ville s’enflamme. Une fumée noire se dégage, protégeant pour un temps les habitants des raids aériens : « Nous n’avons pas des réserves sans fin de pneus à brûler mais nous nous félicitons de notre ingéniosité », témoigne un incendiaire. Deux ans plus tard, en 2018, le Hamas emprunte la même technique en organisant à Gaza une « journée des vieux pneus », au cours de laquelle des milliers de pneus sont brûlés le long du mur contesté. Cette fois, l’écran de fumée est utilisé pour s’approcher de l’infrastructure coloniale, sans être détecté.

Ailleurs, une fumée charbonneuse, âcre et dense, balafre l’horizon entre terminaux pétroliers, raffineries et désert de La Crau (Var). Des tas de pneus sont en flammes sur la rotonde de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). On est ici sur un piquet de grève. À l’horizon, les cheminées d’Arkema lâchent leur dernier pet fumeux. « C’est ici que ça va se jouer. Les manifs sur le Vieux-Port, même si on y brûlait des palettes et des pneus, ça ne sert pas à grand-chose. Si on tient dix jours comme ça, le gouvernement est à genoux… On bloque le “blanc” – kérosène, gasoil… –, c’est le nerf de la guerre ! » (Le Dantec 2016). Et on brûle le « noir » de carbone, les pneus. [...]"
.../...

"Faire écran, faire signal, désigner et occulter dans un même mouvement, le feu de pneu réunit des luttes et des résistances au sein d’un système mondial dont le couple véhicule-route est un dénominateur commun depuis plus d’un siècle. En dépit de la variété des contextes, ces dispositifs se matérialisent par l’usage invariant du pneu-énergie comme combustible primaire et universel des soulèvements. Aux quatre coins du monde s’expérimentent des formes de résistance à travers des stratégies d’occupation de l’espace et de congestion des voies de circulation. L’extension du domaine des piquets de grève en Argentine ou les usages multiples des barrages routiers en Afrique du Sud, en Guinée, au Mozambique, au Nigeria, au Chili, au Brésil, en Inde, au Canada, en Turquie (Harley 2014) cherche désormais à entraver les flux logistiques du cycle productif en exerçant une pression sur un point incandescent à l’intérieur d’une infrastructure en réseau.

Inventé en 1888, le pneu est un solide souple, composite, formé de caoutchouc naturel et synthétique, de nylon, de fibres d’aramide, de verre ou de polyester, de produits chimiques (cires de paraffine, huiles, pigments, noir de carbone, silice, résines…), de matériaux métalliques (sels de cobalt, câbles plaqués en laiton, câbles recouverts de résines). En assurant la liaison entre la roue et un réseau bitumé planétaire, le pneu est le rouage d’un vaste système technique engendré par la « voiture automobile ». Soit un cartel qui contrôle le remplacement annuel de 12 milliards d’unités produites dans 75 usines et distribuées à travers le monde. C’est aussi un stock qui ne se dégrade pas dans la nature. Un déchet polluant que l’on retrouve partout. Un combustible dont le pouvoir calorifique (75 % de carbone) dégage autant de chaleur que le même poids de pétrole.

En immolant sur les routes un de leurs excédents les plus ordinaires, les êtres humains, avec ces feux de pneus, enrayent une mondialisation fluide, retournant politiquement l’un de ses matériaux de base, et donnant à voir et à sentir son âcre matérialité."



https://lundi.am/Le-pneu-au-piquet

Anonyme a dit…

Comme Darmanin : "Beau, musclé, hétéronormé..."

"Et (ils) inventent de nouvelles façons d’être des hommes."

"Adolescent, Simon Johannin s’est réveillé un matin avec une barre de traction au-dessus de la porte de sa chambre. Elle n’y était pas la veille. « Mon père l’avait installée sans m’en parler, parce qu’il trouvait que je n’étais pas assez musclé », se souvient le romancier de 27 ans, glabre et longiligne. Dans le hameau de l’Hérault où il grandit, au pied de la montagne Noire, sa délicatesse détonne avec la rudesse des éléments et des hommes. « J’étais entouré de modèles masculins hyper virils, tellement différents de moi que j’ai mis longtemps à intégrer le fait que j’étais un garçon. »
(...)


https://www.telerama.fr/idees/loin-des-masculinites-toxiques-des-hommes-dun-nouveau-genre-6760461.php