ça donne le vertige ! on se trouve sur un Titanic sans savoir qui sera sur le bon canot de sauvetage .. Bonne fête quand même , car sa fondation c'est l'espérance ...nous n'en sommes pas rendu à un stade où une femme accoucherait sur un peu de paille . Mais beaucoup vont basculer dans la précarité à cause de la façon très chaotique dont est gérée cette crise sanitaire qui aurait pu passer sans encombre si les 70000 lits fermés sous divers gouvernements droite ,gauche étaient restés fonctionnels . On peu comprendre leur détresse et amertume en voyant l'augmentation indécente de fortunes en lien direct avec l'annonce ,pour certaines ,de la mise sur le marché d'un vaccin sans savoir s'il sera efficace et sans effets indésirables . Le malheur des uns fait le bonheur des autres dit le proverbe , n'est-il pas temps de le changer?
Le "dieu-marché" à la rescousse. Le pognon déversé dans les banques depuis la crise de 2008 n'a rien assaini... Au contraire, cela n'a fait que rendre la zone marécageuse et risque de faire perdre pied à tout le continent !
Une proposition pour soigner le zombiland de la finance
"L’autre leçon, c’est que plutôt que de prendre des décisions politiques, les dirigeants préfèrent s’en remettre, une fois encore, au “dieu marché”. Des alternatives existent : nous proposions avec Aurore Lalucq et Jézabel Couppey-Soubeyran une solution différente : la mise en place d’une cleaning bank. Celle-ci, plutôt que de racheter des créances douteuses aux banques sans conditions, soulagerait les banques afin d’éviter une contagion, mais au prix de changements profonds et obligatoires, pour régler le problème à la racine. Notamment, des objectifs en termes de soutien à l’économie réelle, d’investissements verts et dans la transition écologique et solidaire, des réformes de gouvernance interne pour la prise en compte de l’impact social et environnemental.
En somme, pas de renflouement sans contrepartie, et une occasion de remettre ces banques zombies au service des citoyen-nes pour ne pas répéter les bêtises de 2008. Les chefs d’État européens semblent lui préférer le développement d’un “le bon coin” du NPL."
Ça rappelle une autre info passée quasiment sous les radars... Que la DGCCRF a infligé des amendes salées(?) a la banque des plus fortunés (BNP) presque a égalité avec celle des 'sans-dents' (Banque Postale)... C'est vrai que pendant le confinement la Banque Postale n'a pas lésiné sur la facturation des frais. Même une authentique péripatéticienne sur les boulevards n'aurait pas osé se gaver pareillement !
"Selon les informations du Parisien, des amendes d'un montant total de plus de 2,8 millions d'euros ont été infligées à six banques françaises au titre de la répression des fraudes pour la facturation de frais excessifs lors de paiements par cartes bancaires.
Ces amendes ont été infligées par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) à BNP Paribas (1,494 million d'euros d'amende), la Banque Postale (1,168 million d'euros), la Banque populaire du Grand Ouest (74.446 euros), la banque Afone (58.200 euros), la Caisse régionale Crédit agricole Normandie (48.276 euros) et la Caisse fédérale du Crédit mutuel Maine Anjou Basse-Normandie (35.600 euros)." (...)
La Covid sera à la crise financière ce que le pangolin est au virus...un émissaire,(opportun ou pas)de premier choix, avec des cornes que l'on risque bien de continuer à porter encore longtemps ... Bonnes et joyeuses fêtes à tous... (ça serait couillon de s'en priver)!
"Avec « Là où est l’argent », Maxime Renahy signe un témoignage personnel saisissant et rare ainsi qu’un cours magistral sur son travail dans les services secrets contre la fraude et les paradis fiscaux. Entretien autour de l’éthique, de l’intégrité et de l’intérêt général." .../...
Beaucoup ne comprennent pas vraiment les termes qui ont trait à la haute finance. Selon ma compréhension, un fonds d’investissement est un organisme qui permet à un collectif de détenir et gérer des actifs financiers pour bénéficier d’une gestion professionnelle et profitable. Pourriez-vous en détailler les origines et les pratiques ?
"Dans mon portefeuille de gestion, à Jersey puis au Luxembourg, il y avait une immense majorité de Fonds Private equity (Fonds d’investissement en capital dans des entreprises non cotées, ndlr), qui n'est pas du capital risque. Il s'agit d’un titre de fonds spécifique de rachat de sociétés non cotées en bourse, ce qui ne veut pas dire qu'elles ne puissent pas le devenir par la suite. Les membres de ces fonds jouent sur toutes les paramètres pour s’enrichir : en sur endettant les entreprises qu’ils rachètent, en remontant des profits via très souvent un remboursement de dette fictive vers des paradis fiscaux, en désossant les entreprises pour les revendre plus facilement, etc. Je fais un petit rappel historique : le système de finance offshore vient de la Suisse, de la Grande-Bretagne et des États-Unis et apparait à la fin du 19ème siècle.
Dès les années 1920, d’énormes fortunes américaines s'organisent en fonds d'investissement pour s'associer et être plus fortes et profitables (le livre de Christian Chavagneux à ce sujet est une référence). Ces grands possédants n’ont jamais eu de peine à s’entendre pour conserver leurs intérêts, et ils décident d’utiliser les paradis fiscaux pour faire de l'évasion fiscale, mais surtout rendre intraçables des transactions, illégales la plupart du temps. Pour cela ils usent de la création de monopoles, d’abus de bien sociaux, d’abus de confiance, de délits d'initiés, du blanchiment d’argent, etc.
Cette pratique s'est accélérée avec l'explosion de l’industrialisation et de la mondialisation et le développement de l’informatique. La richesse a augmenté de façon exponentielle, les pratiques d’évasion fiscale se sont accrues et complexifiées avec les Hedges Funds par exemple, qui sont peu réglementés et réservés à la catégorie des investisseurs institutionnels ou aux grandes fortunes. Il y a aussi les fonds en immobilier, capital-risque, fonds souverains. Tous fonctionnent de façon opaque et je témoigne que les groupes dits "respectables" en utilisent et que les multinationales utilisent également d'autres moyens pour transférer leurs profits. Je n'avais pas une grande connaissance en dehors des multinationales bancaires et des assurances de par mon parcours à Jersey et au Luxembourg. Mais c'est grâce au groupe que j'ai monté en 2013, constitué aujourd’hui d'une cinquantaine de personnes qui travaillent avec moi sur ces sujets, que je me suis formé sur les fraudes des multinationales et des prix de transfert." .../...
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ça donne le vertige ! on se trouve sur un Titanic sans savoir qui sera sur le bon canot de sauvetage ..
Bonne fête quand même , car sa fondation c'est l'espérance ...nous n'en sommes pas rendu à un stade où une femme accoucherait sur un peu de paille .
Mais beaucoup vont basculer dans la précarité à cause de la façon très chaotique dont est gérée cette crise sanitaire qui aurait pu passer sans encombre si les 70000 lits fermés sous divers gouvernements droite ,gauche étaient restés fonctionnels .
On peu comprendre leur détresse et amertume en voyant l'augmentation indécente de fortunes en lien direct avec l'annonce ,pour certaines ,de la mise sur le marché d'un vaccin sans savoir s'il sera efficace et sans effets indésirables .
Le malheur des uns fait le bonheur des autres dit le proverbe , n'est-il pas temps de le changer?
Le "dieu-marché" à la rescousse. Le pognon déversé dans les banques depuis la crise de 2008 n'a rien assaini...
Au contraire, cela n'a fait que rendre la zone marécageuse et risque de faire perdre pied à tout le continent !
Une proposition pour soigner le zombiland de la finance
"L’autre leçon, c’est que plutôt que de prendre des décisions politiques, les dirigeants préfèrent s’en remettre, une fois encore, au “dieu marché”. Des alternatives existent : nous proposions avec Aurore Lalucq et Jézabel Couppey-Soubeyran une solution différente : la mise en place d’une cleaning bank. Celle-ci, plutôt que de racheter des créances douteuses aux banques sans conditions, soulagerait les banques afin d’éviter une contagion, mais au prix de changements profonds et obligatoires, pour régler le problème à la racine. Notamment, des objectifs en termes de soutien à l’économie réelle, d’investissements verts et dans la transition écologique et solidaire, des réformes de gouvernance interne pour la prise en compte de l’impact social et environnemental.
En somme, pas de renflouement sans contrepartie, et une occasion de remettre ces banques zombies au service des citoyen-nes pour ne pas répéter les bêtises de 2008. Les chefs d’État européens semblent lui préférer le développement d’un “le bon coin” du NPL."
Ça rappelle une autre info passée quasiment sous les radars...
Que la DGCCRF a infligé des amendes salées(?)
a la banque des plus fortunés (BNP) presque a égalité avec celle des 'sans-dents' (Banque Postale)...
C'est vrai que pendant le confinement la Banque Postale n'a pas lésiné sur la facturation des frais. Même une authentique péripatéticienne sur les boulevards n'aurait pas osé se gaver pareillement !
"Selon les informations du Parisien, des amendes d'un montant total de plus de 2,8 millions d'euros ont été infligées à six banques françaises au titre de la répression des fraudes pour la facturation de frais excessifs lors de paiements par cartes bancaires.
Ces amendes ont été infligées par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) à BNP Paribas (1,494 million d'euros d'amende), la Banque Postale (1,168 million d'euros), la Banque populaire du Grand Ouest (74.446 euros), la banque Afone (58.200 euros), la Caisse régionale Crédit agricole Normandie (48.276 euros) et la Caisse fédérale du Crédit mutuel Maine Anjou Basse-Normandie (35.600 euros)."
(...)
https://www.lefigaro.fr/conso/six-banques-sanctionnees-pour-des-frais-excessifs-sur-les-paiements-par-carte-20201219
Bonjour,
La Covid sera à la crise financière ce que le pangolin est au virus...un émissaire,(opportun ou pas)de premier choix, avec des cornes que l'on risque bien de continuer à porter encore longtemps ...
Bonnes et joyeuses fêtes à tous... (ça serait couillon de s'en priver)!
https://www.youtube.com/watch?v=-NN89JhzOvk&fbclid=IwAR39Stxc0yi-a3KWUY78Lfayv_3fxAS2A-sgnPs_OvNBJ5h9-fuArdR1mXo
Arl
Pour appuyer tes propos Arl...
"Avec « Là où est l’argent », Maxime Renahy signe un témoignage personnel saisissant et rare ainsi qu’un cours magistral sur son travail dans les services secrets contre la fraude et les paradis fiscaux. Entretien autour de l’éthique, de l’intégrité et de l’intérêt général."
.../...
Beaucoup ne comprennent pas vraiment les termes qui ont trait à la haute finance. Selon ma compréhension, un fonds d’investissement est un organisme qui permet à un collectif de détenir et gérer des actifs financiers pour bénéficier d’une gestion professionnelle et profitable. Pourriez-vous en détailler les origines et les pratiques ?
"Dans mon portefeuille de gestion, à Jersey puis au Luxembourg, il y avait une immense majorité de Fonds Private equity (Fonds d’investissement en capital dans des entreprises non cotées, ndlr), qui n'est pas du capital risque. Il s'agit d’un titre de fonds spécifique de rachat de sociétés non cotées en bourse, ce qui ne veut pas dire qu'elles ne puissent pas le devenir par la suite. Les membres de ces fonds jouent sur toutes les paramètres pour s’enrichir : en sur endettant les entreprises qu’ils rachètent, en remontant des profits via très souvent un remboursement de dette fictive vers des paradis fiscaux, en désossant les entreprises pour les revendre plus facilement, etc. Je fais un petit rappel historique : le système de finance offshore vient de la Suisse, de la Grande-Bretagne et des États-Unis et apparait à la fin du 19ème siècle.
Dès les années 1920, d’énormes fortunes américaines s'organisent en fonds d'investissement pour s'associer et être plus fortes et profitables (le livre de Christian Chavagneux à ce sujet est une référence). Ces grands possédants n’ont jamais eu de peine à s’entendre pour conserver leurs intérêts, et ils décident d’utiliser les paradis fiscaux pour faire de l'évasion fiscale, mais surtout rendre intraçables des transactions, illégales la plupart du temps. Pour cela ils usent de la création de monopoles, d’abus de bien sociaux, d’abus de confiance, de délits d'initiés, du blanchiment d’argent, etc.
Cette pratique s'est accélérée avec l'explosion de l’industrialisation et de la mondialisation et le développement de l’informatique. La richesse a augmenté de façon exponentielle, les pratiques d’évasion fiscale se sont accrues et complexifiées avec les Hedges Funds par exemple, qui sont peu réglementés et réservés à la catégorie des investisseurs institutionnels ou aux grandes fortunes. Il y a aussi les fonds en immobilier, capital-risque, fonds souverains. Tous fonctionnent de façon opaque et je témoigne que les groupes dits "respectables" en utilisent et que les multinationales utilisent également d'autres moyens pour transférer leurs profits. Je n'avais pas une grande connaissance en dehors des multinationales bancaires et des assurances de par mon parcours à Jersey et au Luxembourg. Mais c'est grâce au groupe que j'ai monté en 2013, constitué aujourd’hui d'une cinquantaine de personnes qui travaillent avec moi sur ces sujets, que je me suis formé sur les fraudes des multinationales et des prix de transfert."
.../...
https://blogs.mediapart.fr/delaunay-matthieu/blog/160920/avec-des-politiciens-honnetes-le-systeme-actuel-ne-tiendrait-pas-longtemps
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